Opposing Desires

Chapitre 14

Jaehyun

Rentrer chez moi après avoir déposé Valentina était censé être une pause bienvenue, mais la réalité m'attendait. Mon téléphone vibra, signalant un nouveau message. Je le sortis de ma poche, pensant que ce serait peut-être un ami ou un rappel. Mais ce que je vis me fit l'effet d'une claque, en pleine face.

« Jaehyun, je pense qu'il vaut mieux qu'on prenne nos distances. Tu es trop compliqué et j'ai besoin de simplicité dans ma vie. Merci pour tout, mais il est temps qu'on s'éloigne. »

Je reste figé, relisant le message plusieurs fois. Valentina m'avait toujours semblé honnête et directe, mais ces mots ne ressemblaient pas à ceux de la fille que j'avais appris à connaître. La colère et la déception se mélangèrent en moi, me laissant avec un sentiment d'amertume que je ne pouvais ignorer.

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Les jours qui suivirent furent une lutte constante. Ara était toujours là, prête à me réconforter et à me distraire. Au début, je laisse faire, trop engourdi par le choc du message de Valentina. Mais chaque moment passé avec Ara me laissait un goût amer, comme si quelque chose clochait profondément.

— Jaehyun, je dois te parler.

Je lève les yeux de mon livre, ressentant un mélange de tristesse et de colère.

— Non, Valentina. Pas maintenant.

Elle insista, avançant de quelques pas.

— Mais c'est important !

Je serre les dents, essayant de garder mon calme.

— Je t'ai dit non. C'est clair ?

Elle resta figée, ses yeux cherchant les miens pour comprendre ce qui se passait. Mais je n'avais plus la force de lui expliquer. Pas après ce message. Je me détourne, laissant Ara prendre ma place. Je me dirige vers l'extérieur de l'université quand j'entend la voix de Jung-hoon qui me parle et reste à côté de moi.

— Tu agis de manière stupide, Jaehyun.

Je relève les yeux et le fixe, croisant les bras.

— Qu'est-ce que tu veux dire ?

Il soupira, posant sa tasse sur la table, où on s'était assis.

— Écoute, je ne sais pas ce qui se passe entre toi et Valentina, mais tu ne peux pas la rejeter comme ça. Elle est importante pour toi.

Je me masse les tempes, épuisé et soupire longuement.

— Elle a dit que c'était fini. Elle veut de la simplicité. Je ne peux pas lui offrir ça.

— Ça ne lui ressemble pas. Elle te l'aurait dit en face. Tu es sûr que ce message venait d'elle ? Dit-il en secouant sa tête.

Je hausse les épaules, sentant l'incertitude me ronger.

— Ça venait de son numéro donc qui ça peut être d'autre ?!

Il plisse les yeux, lâchant un long soupir.

— Tu devrais lui parler directement. Peut-être qu'il y a eu un malentendu.

— Certainement pas.

En passant près de la bibliothèque, je vis Andrea parler avec Valentina. Son corps était trop proche du sien, ses gestes trop insistants. La colère monta en moi. Je fis un pas vers eux, prêt à intervenir, mais je m'arrête. Non, elle a dit qu'elle voulait que je m'éloigne, pensais-je.

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Un soir, alors que j'essayais de me concentrer sur une toile, Ara entra dans mon atelier. Je me demande pourquoi vient-elle me voir à cette heure-ci.