40. Katsuki x Ochaco

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Commande de @Tsumibato et suite de l'OS n°13, Futur !

FAMILLE UNIE, FAMILLE HONNIE

— Daiki ! Reviens ici, sale vaurien ! 

L'enfant tira la langue à sa mère et, continuant à courir, heurta soudainement les longues jambes de Katsuki.

— Je le tiens ! annonça celui-ci en soulevant l'enfant dans ses bras pour l'installer sur ses épaules.

La brune se rapprocha, souhaita la bienvenue à son mari avec un baiser - l'enfant fit une moue dégoûtée en tournant la tête - puis sermonna son fils.

L'enfant gonfla ses joues, attirant un sourire à Katsuki. Bien qu'il ait ses cheveux cendrés et ses yeux rouges, il avait le visage de sa mère... ce qui était bien peu pratique lorsque le vaurien faisait des bêtises.

Et, même si lesdites bêtises amusaient Ochaco, le blond exécrait que l'on mette quoi que ce soit en bazar étant donné son attitude maniaque au quotidien.

Il était très attaché à la propreté et à l'ordre, au contraire de sa femme qui était, pour sa part, assez bordélique.

Pour en revenir aux faits, Daiki était un petit garçon énergique qui préparait tout le temps un sale coup et se servait de l'amour de son père pour sa mère afin de recevoir une punition minime.

« Il ira loin ce petit c*n. »

— Papou ! fit l'enfant en tendant ses bras vers son père qui le prit dans ses bras pour le jucher sur ses épaules.

— Woah ! s'exclama le blondinet. M'man, regarde ! dit-il en pointant un point mystérieux au-delà des arbres.

— Je vois, mon cœur, sourit Ochaco.

— Si vous continuez comme ça, on arrivera jamais au sommet, râla Katsuki en grimaçant quand le petit enfouit ses mains dans ses cheveux.

— Si on y arrive pas, on a qu'à revenir plus tard et continuer encore et encore jusqu'à y arriver ! s'écria Daiki en sautillant.

Le blond fronça les sourcils et leva les yeux vers son fils.

— D'où tu sais ça, l'goupil ?

Ce surnom venait du fait que Daiki était un petit malin, sournois de plus. Qui pensait sournois pensait à un renard et goupil était l'ancienne appellation de l'animal.

L'appellation en question ayant plut à sa femme, Katsuki appelait son fils ainsi, ce qui le faisait rire. " Mon papou dit qu'je suis un nain de jardin malin ! " disait-il à ses nombreux oncles et tantes autoproclamés.

— Tonton Izu ! s'exclama le petit avec un rire pour seule explication.

— Ce sale nerd, marmonna le héros, s'attirant un regard noir de sa femme.

Daiki poussa soudainement un petit cri plaintif et gigota pour échapper à la poigne de son papou qui lui tenait les deux jambes pour éviter qu'il tombe en bougeant trop.

— Dai ? fit Ochaco en tendant les bras vers son fils, bras dans lesquels ledit fils se jeta aussitôt. Ça va, petit goupil ?

Le petit goupil secoua la tête en enfouissant son visage dans le cou de sa mère.

— Tiens ? Dai-chan !

Une fillette s'approcha de la famille en sautillant, sa tresse battant dans don dos à chaque pas.

— Tu es venu avec tes parents ? Ils ont pu se libérer, c'est super ! 

Un jeune homme, vêtu bien trop élégamment pour une randonnée, s'approcha d'eux.

— C'est l'instituteur de Dai, glissa Ochaco à l'oreille de son mari. Et l'autre, c'est sa fille.

— Tiens, Ground Zero ! s'exclama ledit instituteur. Alors, vous avez enfin des remords ? 

Katsuki fronça les sourcils.

— Pourquoi j'aurais des remords ? demanda-t-il.

— Eh bien, fit l'instituteur en saisissant la main de sa fille, pour avoir violenté votre femme, pour commencer.

Les yeux de la brune s'agrandirent de stupeur, Daiki se blottit de plus belle contre le torse de sa mère, et le héros resta figé de surprise.

— Pardon ? fit-il d'une voix grave, basse et chargée de menaces.

— Je vois que j'ai touché juste, reprit l'imbécile avec un sourire arrogant. Après ce que vous lui aviez fait durant le tournoi, ce n'est pas étonnant. Et, selon Daiki (l'intéressé se figea dans un petit sanglot), les disputes dans votre couple sont assez... explosives. Je ne serais pas étonné que vous-

Katsuki l'ayant saisi par le col, il s'interrompit, concentrant ses efforts à respirer correctement.

Ils savaient bien ce que pensaient certaines personnes de sa relation avec Ochaco, mais ils avaient décidé de les ignorer. Après tout, eux se moquaient pas mal des rumeurs.

Mais si ce que venait de dire cet imbécile d'instituteur expliquait les larmes de leur petit goupil à chaque micro-dispute, ses terreurs nocturnes et ses questions paniquées ces derniers temps - «Papou, tu aimes M'man ? M'man, tu vas pas m'abandonner ? Est-ce que vous m'aimez ?» -, alors Katsuki ne se retiendrais plus.

— Tu n'y es pas allé de main morte, remarqua Ochaco. 

Le blond se rapprocha d'elle, lui saisit la main en claquant un baiser sur le front de son fils.

— Daiki, fit-il, faisant se relever la tête du petit.

Son Papou ne l'appelait par son prénom que quand il devait dire quelque chose de très important, alors Daiki se devait d'écouter !

D'un geste doux et paternel, il essuya les larmes roulant sur les joues de l'enfant.

— On se fiche de ce que disent les autres, OK ? dit-il.

— On est une famille unie et heureuse, reprit Ochaco. Et ils ne peuvent rien y changer.

One-Shots My Hero AcademiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant