élaboration d'un plan

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Alors que je me rends où mon frère est habituellement, je repense à toute la discussion que j'ai eu avec ma mère. C'était une sacré montagne russe d'émotion et ça m'a gruger l'énergie, je me sens d'un coup fatigué.En plus de sentir un poid dans mon ventre et mon corps tendu, car une seule pensée résonne dans mon esprit " Ma mère à tuer des humains " Cette pensée me tourmente et fait pusler mon cœur fort dans ma poitrine, accompagné d'une nausée, mais je la repousse. J'essaye tant bien que mal de la repousser, mais elle me hante ce qui fait contracter tous les muscles de mon corps et amibe ma peau de sueur. Je ne la verrais plus de la même façon, en fait ma vision de ce bateau et de ses occupants à changer pour toujours. Je suis partagée entre avoir pitié de ma mère et de ces victimes, mais ça reste ma mère, mais elle a quand même tué et c'est complètement horrible, ça me répugne, argh, quoi faire !? Ça reste des personnes, des humains avec une vie, des proches, des rêves et j'ai toujours été contre tuer, vraiment je comprend pas comment des personnes peut être autant insensible pour enlever la vie à une personne avec des sentiment, pis toutes, mais quand c'est ta propre mère, ça fait pas le même effet qu'un inconnu. Tout ça, me fais penser, à quel point serais-je capable d'aller loin pour rester en vie ? Je suppose que je ne le serais jamais avant qu'une occasion pour le savoir se présente. Pour ma mère, je l'ai su tantôt, rester en vie pour ne pas perdre ses proches, vivre le deuil et pour un paquet d'autres raisons sûrement est plus important que la vie d'autrui pour elle. Les personnes qu'elle aime sont plus importantes que la vie d'inconnus pour Viviane , ce que je comprends dans un sens, car j'y pense, je pourrais aller loin pour mes amis et ma famille. Tout cela me donne mal à la tête, je ne savais pas que j'allais me poser des question autant sérieuse et passer un midi si chargé en émotion ainsi que sérieux. Tout allait bien dans ma vie j'était dans une bulle de joie, de sérénité et j'ai l'impression qu'elle vient de se péter. J'ai l'impression que j'ai frappé un mur qui m'a ramené à la réalité alors que je gambadais innocemment toujours le cœur gai, qu'il est temps que je sors de ce petit monde sans aucune horreur dans laquelle je croyais vivre et que j'affronte la vrai vie. De plus, je ne peux m'empêcher de penser à ces pauvres enfants livrer à sa majesté et que c'est la faute de the maw, cela m'enrage et me fais frémir de dégoût. Surtout que ça peux que ces petits se fassent manger, ça, je ne peux le supporter et que ma mère le savait, elle m'a profondément déçu, mais surtout choqué. Je me sens terriblement bouleversé et mal, avec mon estomac douloureusement noué. Aussi, Je me sens aussi engourdis et un peu comme la tête sous l'eau, ne faisant plus attention à ce qu'il se passe autour de moi, absorber par mes pensées et c'est comme si mon cerveau ne pouvait pas traiter réellement ce que j'ai appris, ce qu'il se passe. Ah oui, aussi, en ce moment Jean marche avec moi. Ma mère lui a demandé de m'escorter vers ma prochaine direction car bien sûr, il faut suivre la règle, faque ( donc) j'peut pas me promener seule alors que les affamés sont là. Normalement , j'aurais été obligé d'aller dans ma chambre, mais après tout ce qu'il c'est passé, ma mère m'a accordé une exception pour que je puisse parler à mon frère que je sais la vérité. Oslo est aussi avec moi, il m'attendait devant l'infirmerie et était très inquiet pour moi. Mon meilleur ami voulait absolument savoir ce qu'il c'était passé et je lui ai dit que j'allais tout lui expliquer plus tard. Je préférerais être seule avec lui pour tout lui raconter, car j'aimerais en même temps lui parler de mon plan d'arrêter la reine, enfin, je ne sais pas encore comment, mais je vais le trouver. Oslo me jette des regards préoccupé comme Jean qui à ma surprise a changé son expression sévère, sérieuse pour une légèrement inquiète.


" Ludivine, tu..tu vas bien ? demande-t-il après un long moment de silence.


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