Le jour de nos dix-huit ans, une phrase tatouée apparaît sur une partie de notre corps. Cette phrase sera prononcée par notre âme sœur au moment où on s'y attend le moins.
Lando Norris vérifie toutes les dix minutes que sa phrase est toujours là ava...
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Max a envie de taper dans un mur.
Oui, oui, vous avez bien lu.
Il ne le fera pas. Il l'a déjà fait quand il était plus jeune, et il doit bien admettre que recommencer est une mauvaise idée pour bien trop de raisons que je ne vous citerai pas, car ça ferait plus de mots que ce chapitre n'en comptera quand j'aurai terminé de l'écrire.
Il n'empêche que l'envie est présente, alors pour se calmer, il a pris une balle anti-stress que Daniel lui à offert à l'époque où il était encore son coéquipier. Oui, pour se détendre, il a pris un objet qui lui rappelle pourquoi il est tendu.
Max se trouve un peu débile.
Sa balle dans la main, il est sorti se promener. Sur le paddock, pas dans la rue, il tient encore à la vie même si l'intelligence lui manque. Son air boudeur et lui ignorent chaque visage qu'il croise, jusqu'à ce qu'il voit en face de lui un Lando Norris l'air... de ne pas vraiment savoir ce qu'il fait là.
Un peu dérangeant puisqu'il est sur son lieu de travail et que ledit travail est plutôt sympa. S'il travaillait dans un bureau, Max est sûr qu'il aurait personnellement cette tête tout le temps.
-Ça va, Norris ?
Le pilote lève la tête et semble absolument surpris de voir Max face à lui.
-Bah, oui, pourquoi ?
Ah. C'est pire que ce que Max pensait.
-T'as pas l'air, sans vouloir te vexer, rétorque-t-il en pointant son visage.
-Euh, quelqu'un vient de dire mon tatouage, donc je suis un peu secoué, mais ça va passer.
-Ouah, mais Lando, c'est incroyable, me sors pas ça comme ça ?! C'était comment ? Tu l'as dit à la personne ? Ah, je deviens exactement comme toi quand je t'ai dit pour le mien... désolé.
Cette dernière partie à le mérite de faire sourire le britannique, ce qui rassure Max sur son état.
-C'était... je sais pas, j'ai vérifié pour vérifier, je savais déjà sur le moment... et j'ai dû faire comme si de rien n'était parce que...
Lando s'arrête d'un coup et fait la moue.
-Je lui ai pas demandé si je pouvais dire qui c'était.
Max secoue la tête, posant sa main sur l'épaule de son ami.
-T'as pas besoin de me dire qui est-ce, Lando. Mais est-ce que ça s'est bien passé ?
Il hausse les épaules.
-Je crois que oui. On n'a pas pu discuter vraiment, la personne devait... faire un autre truc. Déjà planifié. Un peu galère.
Max hoche la tête.
-Bah, vous parlerez plus tard. Au moins vous savez tous les deux.
Lando hoche la tête et esquisse à nouveau un petit sourire.
-Oui. T'as raison. Merci, Max. Euh, par contre, le truc que tu tiens dans ta main coule du riz.
-Hein ?
Max baisse les yeux et réalise que sa balle anti-stress est en train de se vider par terre.
Balle 0 - 1 stress.
Et soudain, il a envie de se mettre à pleurer à chaudes larmes. C'était un cadeau de Daniel et il y tenait. Elle restait toujours dans sa pièce, sur une étagère avec son drapeau et un de ses premiers trophées. Maintenant, elle est bonne pour la poubelle, et c'est la fin du monde.
-J'en peux plus, de tout ça, marmonne-t-il, et Lando n'a pas le temps de lui demander de quoi il parle qu'il tourne les talons et rentre à l'hospitalité Red Bull.
L'envie de taper dans un mur a disparu, maintenant, c'est le moment de l'envie de pleurer la tête dans l'oreiller. Sa journée ressemble à une roue des émotions, et Max en vient même à se demander s'il ne va pas avoir ses règles.
Il en a marre de tout ça, de se sentir comme une girouette. Quand est-ce qu'il va prononcer ce foutu tatouage, qu'ils en finissent avec les mystères et qu'ils attaquent le sérieux ?
________ ils vont prendre la situation en main ou on couche ici???
