Le jour de nos dix-huit ans, une phrase tatouée apparaît sur une partie de notre corps. Cette phrase sera prononcée par notre âme sœur au moment où on s'y attend le moins.
Lando Norris vérifie toutes les dix minutes que sa phrase est toujours là ava...
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-Alors ?
Lando se tourne vers l'australien, confus.
-Alors quoi ?
-Alors, qu'est-ce que t'as prévu ? Tu m'en dois une, je t'ai laissé être deuxième sur le podium de la demande en mariage.
Le britannique sourit.
-On peut aller se doucher, avant ?
Oscar n'a pas le temps de répondre : Lando attrape sa main et entremêle leurs doigts, se dirigeant vers son motorhome.
-Oui, mais après, t'as prévu quoi ?
-De t'emmener à la fête foraine.
Les yeux d’Oscar se mettent à briller.
-Pour de vrai ?!
-Pour de vrai, confirme Lando. Je leur ai demandé de faire les réu demain… T'inquiète pas pour le boulot.
C'est le cœur léger que les deux pilotes se préparent, jusqu'à ce que la petite voix d'Oscar appelle :
-Lando ?
Celui-ci, affalé sur le canapé en attendant Oscar, se redresse.
-Ouaip ?
-Ben, je viens de réaliser que j'ai pas de vêtements, répond Oscar depuis la salle de bains.
Lando éclate de rire.
-Je t'ai posé des trucs sur le lavabo.
-Des trucs jaune fluo ?
-Mais pourquoi j'entends de la panique dans cette question ? Tu trouves pas ça joli ?
-Si, si, sur toi… Ah, merci, souffle-t-il en remarquant qu'il n'y a que des couleurs discrètes dans les vêtements déposés par Lando.
C'est seulement quand il rejoint ce dernier qu'il réalise qu'ils sont assortis.
-Ton plus grand rêve.
Lando plisse les yeux.
-Non, ça, c'est qu'on soit assortis au mariage de maxiel.
-Aucune ambition en Formule 1, Lando Norris, se moque Oscar, et le britannique rit.
-On parlait pas de nos rêves de Formule 1, là. Tu me laisserais gagner une course si ça me permettait d'être champion du monde ?
-Oui.
-C'est vrai ?!
Oscar hausse les épaules.
-Oui, c'est vrai. Et toi ?
-Je te laisserai gagner ta première course.
-Et pourtant, quand on a décidé de nos places pour la demande de Max, tu m'as laissé être après toi…
Lando rit et embrasse sa joue.
-Te plains pas, t'as gagné un date à la fête foraine.
Une fois là-bas, ils décident immédiatement de s'affronter à la pêche aux canards. C'est Oscar qui gagne, et pour réconforter un Lando très déçu de ne pas avoir gagné les petites monoplaces qu’Oscar a choisi, il lui propose de s'essayer aux machines à pince.
-Je vais te gagner une peluche, déclare-t-il, et Oscar n'y croit pas jusqu'à ce que, quelques minutes plus tard, il y parvienne.
-Mais t'es trop fort ?
-Je voulais exactement celle-là.
-Pourquoi ? rit Oscar en prenant le crabe orange, et Lando sourit.
-Premièrement, tu as une vibe de crabe. Deuxièmement, il est orange, comme Mclaren. Et pour finir… parce que j'en pince pour toi.
-Lando Norris, je t'aurais embrassé si on n'était pas en public.
-Ça peut s'arranger plus tard, ça. Tu veux un snack ? Hormis moi, je veux dire, ça aussi ça peut s'arranger plus tar
-Tiens-toi bien, Norris, dit-il en lui mettant un coup de coude, ce qui le fait rire.
Oscar choisit une barbapapa, Lando des pop corns, et ils commencent doucement à se diriger vers la sortie.
-Demain on est morts, il y aura des photos de nous en train de manger tout ça.
Lando hausse les épaules.
-On dira qu'on est amoureux.
-Je suis pas sûr que ça justifie quoi que ce soit.
-Ça peut tout justifier si on s'y prend correctement.
Oscar rit.
-Très bien, je te laisserai gérer, monsieur le spécialiste.
Un silence, puis Oscar souffle :
-Merci, Lando.
Ce dernier sourit.
-Bah, merci à toi. C'était trop bien.
-Pas juste pour aujourd'hui… merci d'être toi, je crois. Merci de m'avoir dit tout de suite que j'avais dit ton tatouage. Merci de m'avoir demandé pour diffuser l'information. Merci d'être une aussi belle personne.
-Merci à toi d'être patient. Je te l'ai déjà dit mais je suis heureux que ce soit toi.
-Moi aussi, Lando. Je sais pas ce que j'aurais fait si c'était pas toi.
