Le jour de nos dix-huit ans, une phrase tatouée apparaît sur une partie de notre corps. Cette phrase sera prononcée par notre âme sœur au moment où on s'y attend le moins.
Lando Norris vérifie toutes les dix minutes que sa phrase est toujours là ava...
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-Qu'est-ce que tu fais ?
-Chut !
Daniel hausse les sourcils et croise ses bras sur sa poitrine. Il attend toujours la réponse à sa question, car il faut le dire : c'est rare de voir Max caché derrière des pneus devant le garage McLaren.
-Fais pas de bruit, je suis en espion.
Daniel secoue la tête d'un air moqueur.
-Et t'espionnes quoi, au juste ?
-Lando et Oscar, évidemment.
Daniel plisse les yeux, car il ne voit rien d'évident.
-J'ai pas trop réfléchi hier, avant de parler, explique le néerlandais. Quand j'ai littéralement révélé le crush d'Oscar à Lando. Et du coup, je me sens un peu coupable.
-Max Verstappen se sent coupable, qu'on me donne un mégaphone... marmonne Daniel avec un sourire moqueur, et Max, vif comme l'éclair, attrape sa main pour le retenir ici.
-Non mais ça va pas, je suis sûr qu'ils ont ça dans les écuries. Bon, et du coup, j'ai décidé de leur organiser un petit date.
-Max, Max, Max...
-Quoi ?
Daniel soupire.
-Pourquoi tu les laisses pas gérer leur truc seuls ?
-J'ai pas dit que je leur avais pris une chambre. J'ai dit que j'avais organisé un date. Ils en feront bien ce qu'ils veulent.
L'australien rit.
-C'est bizarre que tu fasses ça. C'est plutôt mon style. Ah, les voilà.
Max bondit immédiatement de derrière les pneus, accourant vers Lando et Oscar, qui sortent tranquillement de chez McLaren, ne sachant pas ce qui les attend.
Daniel décide de se joindre à la fête. Soit pour les sauver, soit pour prendre le parti de Max, il n'a pas encore décidé. Quand il arrive devant eux, Oscar a l'air paniqué, tandis que Lando a les yeux plissés.
-Là, maintenant ? demande ce dernier. Parce que j'ai pas pris ma douche.
-C'est bon, Oscar a déjà senti ta transpi, rétorque Max en haussant les épaules.
-T'es pas obligé de partager tes fantasmes à tout le monde.
-C'est pas...
Max n'a pas le temps de finir sa phrase : il est coupé par Daniel qui, finalement, a décidé de sauver landoscar.
-Bon, laisse-les filer sinon ils n'auront pas le temps avant d'aller dormir ! À plus, les jeunes.
Lando lui fait un coucou de la main, tandis qu'Oscar marmonne un au revoir peu convaincu.
Max se tourne vers Daniel, ravi.
-Ah, je suis content ! Ils vont bien s'amuser.
-Et nous ?
-C'est bon, ce que j'ai sur le cou, ça suffit, marmonne Max, et Daniel rit.
-Tu sais qu'on sera mariés, un jour ?
Max hausse un sourcil.
-Non, je sais pas. Les tatouages disent qu'on va finir ensemble, pas qu'on est obligés de se marier.
-Obligés, Max ? Genre, je te demande, tu vas me répondre "oh non, quelle torture" ?
-Je peux garder mon nom de famille ?
Daniel croise les bras sur sa poitrine.
-C'est donc ça tes priorités ?
Max sourit.
-Il faut bien mettre des conditions pour mieux endurer la torture, non ?
Daniel a envie de rigoler, pourtant, il prétend être vexé et commence à s'éloigner de l'hospitalité McLaren. Max ne met pas longtemps à être à ses trousses.
-Pardon, Danny, je rigole simplement.
L'australien secoue la tête, et Max se plante devant lui, essayant d'attraper des mains qui sont cachées, les bras toujours croisés sur sa poitrine.
-Pour me faire pardonner, c'est moi qui te demanderai.
L'intérêt de Daniel est trop piqué pour qu'il continue son cinéma. Il fronce les sourcils et demande :
-En mariage ?
-Oui, confirme Max, et Daniel ne peut s'empêcher de sourire. Ça, c'est inédit. Dans ses plans qu'il a fait dans sa tête, c'est évidemment lui qui demande à Max de l'épouser, et celui-ci prétend ne pas avoir d'émotions et dire oui pour être poli alors que tout le monde sait bien qu'il est amoureux de Daniel.
Max lui tend son petit doigt, et il le serre dans le sien.
Il n'avait pas besoin de cette promesse, il a cru Max sur parole dès que les mots ont franchi ses lèvres.
