Si vous êtes sensibles, ne venez pas ici. "Ici"c'est dans les mots qui suivront, dans ces quelques lignes que vous aurez vite fait d'oublier.
Ils disent "Encore trois ans et tu pars.", pendant que moi je pense "Plus que trois jours avant la mort ! ".
Ils disent "Si on ne t'aimait pas, cela ferait longtemps que l'on t'aurait tué." lorsque je pense "Mais faites donc ! Et plus que cela, même ! Je veux que vous me torturiez, je veux sentir mes os se briser un à un et ma chair s'ouvrir sur le passage de votre lame.
Je veux sentir cette même chair fondre sous le fer brûlant que vous utiliserez pour cautériser les roses nées de votre haine et fleurissant sur ma peau."
Par ils, j'entends mes parents. Plus le temps passe, moins ils me supportent. Paradoxalement, plus le temps passe et moins cela m'embête. Ils ne sont pas assez écartés d'eux-mêmes pour me tuer. Et si c'était quand même le cas ?
Je me contenterai de rire comme une démente. Ou peut-être bien de crier comme une folle.
Dans tout les cas, je ne suis pas sûre de ressortir indemne de mon esprit.
Céder à la folie pour oublier la douleur, mauvaise habitude trop vite prise...
VOUS LISEZ
Constats d'une passagère
De TodoMalgré tous les mondes dans lesquels évolue mon esprit, mon corps, lui, évolue sur Terre. Alors je vois. Alors j'entends. Alors je ressens. Alors je raconte.
