HARPY : TOP GUN 2

Chapitre 4 : Natasha

-Amiral Stark ! Entendis-je crier derrière moi.

Je me retournais et un énorme sourire apparût sur mon visage quand je remarquais mes trois enfants. Je m'approchais d'eux tout en regardant dans les alentours s'il y avait des personnes. Heureusement pour moi, personne. Je me jetais donc sur mes enfants, contente de les voir.

-Mes chéris, vous allez bien ? Vous avez pris vos repères ? Comment trouvez-vous TOP GUN ?

-C'est juste magique. On est tellement heureux qu'oncle Ice nous ait permis de venir ici, répondit Nicolas.

-Dis maman, tu... tu as vu papa ? Continua Skye.

-Oui.

-Et ?

-Et je pense que sa mâchoire va être endolorie pendant quelques jours, dis-je avant de changer de sujet. Enfin bref. Je suis désolée mais je suis attendue dans la salle de repos pour écouter comment se passent les premiers vols d'essai. On se retrouve ce soir à la maison ? C'est moi qui régale.

-Deal !

Je les saluais une dernière fois puis me dirigeais vers ladite salle. Pour l'instant, elle était vide mais elle n'allait pas tarder à se remplir. Je me dirigeais dans un coin de la pièce où se trouvait une des choses les plus précieuses pour moi ; la photo de notre promotion de 86. A chaque fois que je le voyais, mes yeux s'embuaient. Certains d'entre eux nous avaient quitté, comme Merlin décédé d'un cancer il y a huit ans. Jester également d'un AVC. J'étais allée à leurs enterrements et ça m'avait beaucoup peiné. Mais en même temps, on commençait à prendre de l'âge. C'était la logique des choses.

-Amiral Stark ?

-Hey Nat, ma belle. Comment vas-tu ? Dis-je en la voyant entrer suivi d'une autre personne.

-Excitée comme une puce d'être ici. Et encore plus heureuse que Jack soit là.

-C'est sûr.

-Oh, je vous présente « Bob », mon nouveau navigateur.

-Enchanté Amiral.

-De même. Pas trop stressés pour la mission ?

-Non ça va. Au fait, vous auriez des conseils par rapport au premier vol d'essai ? Je sais que vous voliez avec le Capitaine Mitchell. Après si vo...

-Non, ne t'inquiète pas. Je ne pense pas qu'il ait changé de style de vol mais il est assez imprudent. Il est prêt à faire des manœuvres complètement folles pour gagner. Il est assez indépendant mais sait quand même à quel moment il est avantageux d'avoir un ailier. Je pense que comme vous êtes des « nouveaux » dans le domaine, il va jouer avec vous. Pour vous tester, comme il vous l'a dit. Il ne faut surtout pas rentrer dans son jeu. C'est à ce moment-là qu'il vous aura. Je pense que c'est tout.

-Merci.

-Je t'en prie. Euh... Natasha. Garde un œil sur Bradley, s'il te plaît.

-Aucun problème.

Au moment où je la remerciais, je vis les autres pilotes entrer, excepté Bradley et deux autres garçons. Ils devaient être les premiers à passer. D'ailleurs, j'eus bientôt la confirmation quand j'entendis la voix de Mav résonner dans la radio.

-Bonjour aviateur. Ici votre commandant de bord. Aujourd'hui, première leçon de combat aérien. Dog Fight, exercice de combat rapproché. Canon seulement pas de missile. On vous impose un plancher minimum de 5000 pieds. Vous êtes une équipe, vous devez me descendre sinon...

-Sinon quoi, Monsieur ? Le coupa Payback.

-Sinon, je riposte. Et si je descends l'un de vous deux, l'équipe est éliminée.

« Hyper facile », pensais-je à moi-même. On avait fait cet exercice plusieurs fois en 1986. Il s'agissait en gros d'un cache-cache aérien. Sans me vanter, j'étais une des meilleures. J'étais curieuse de savoir si l'un des pilotes allait prendre la relève.

-Lui, on a une leçon à lui donner, entendis-je venant des jeunes pilotes.

-On va s'en charger !

-La bonne blague, murmurais-je avec un sourire au coin avant d'écouter à nouveau la radio.

-Monsieur, et si on pariait un truc ?

-A quoi tu penses ?

-Le premier qui se fait descendre a un gage. Deux cent pompes par exemple.

-Les gars, deux cent, ça fait beaucoup.

-Vous parliez d'un exercice. Il faut savoir ce qu'on veut, Monsieur, rétorqua FanBoy.

-Ok, marché conclu.

-FanBoy, tu le vois ? Intervint la voix de Rooster.

-Rien devant sur le radar. Il est peut-être quelque part derrière.

« Fausse pioche », pensais-je en sachant pertinemment qu'il était en dessous. C'était un homme qui aimait les effets de surprise. Les radars modernes étaient merdiques. Les pilotes et leurs opérateurs se reposaient beaucoup trop sur eux. Ils écoutaient moins leurs instincts et c'est ce qui leur faisait défaut.

-Oh merde, d'où il sort ?

Un sourire apparût sur mon visage avant de me lever de mon siège et sortir de la pièce.

Bonsoir, j'espère que vous allez tous bien et que vous avez passé une bonne journée. Dites-moi ce que vous pensez de ce chapitre. Merci de voter et commenter. Bonne soirée à vous. Veris NOPE