Face cachée d'une mère

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Lee en média

Bon vous là tant que je n'aurais pas au moins 1000 vues sur cette histoire et au minimum 15 commentaires différents l'autre là vous n'allez pas voir.
J'attends seulement sinon vous allez longtemps là là.

Assis dans la pénombre, Huā-fēn ressassait les événements survenus plus tôt en début de soirée. La colère et la frustration tourbillonnaient en lui comme un orage prêt à éclater.

Les mots lui manquaient pour exprimer exactement ce qu'il ressentait en ce moment précis. Une chose était certaine : il était profondément mécontent de la situation actuelle et de ce qui s'annonçait. Perdu dans ses pensées sombres, il n'entendit pas la porte s'ouvrir dans un coulissement fluide et presque silencieux. Guan-Yin, sa mère, apparut dans l'encadrement, une ombre inquiétante dans la lumière tamisée du couloir.

- Huā-fēn, dit-elle, sa voix douce mais teintée d'une dureté inhabituelle.

Le jeune garçon sursauta, surpris de l'entendre, puis se retourna pour lui faire face. La lumière du couloir illuminait partiellement son visage, révélant une expression de fatigue et de tristesse.

- Mère ! Qu'est-ce que vous...

- Combien de fois t'ai-je dit de ne pas être insolent envers tes aînés ? souffla-t-elle, son visage sombre et ses yeux bouffis trahissant une émotion contenue.

Le regard de Guan-Yin oscillait entre une sévérité glaçante et une étrange tendresse, créant une tension palpable dans l'air.

L'état des yeux boursouflés de sa mère n'échappa pas à Huā-fēn.

- Mère, avez-vous pleuré ?

- Bien évidemment que oui, comment ne pas pleurer quand on a un enfant comme toi, hein, Huā-fēn ? répondit-elle en haussant le ton, ses mots coupants comme des lames.

Huā-fēn savait ce que cela signifiait lorsque sa mère prononçait son nom au lieu de l'appeler "mon chéri" ou autre terme affectueux. Il détestait cette facette de sa mère, celle qui devenait complètement folle lorsqu'il s'agissait de son géniteur. Une sensation d'angoisse se répandit dans tout son être.

- Parfois, j'ai l'impression d'avoir fait une erreur en te mettant au monde, dit-elle, sa voix tremblante de rage et de désespoir.

- Mais mère, ne dites pas ça, supplia-t-il, son cœur se serrant comme jamais. Chaque mot de sa mère était une lame tranchante, s'enfonçant un peu plus dans sa chair.

- Lorsque je t'ai mis au monde, c'était pour que ton père soit heureux et aussi pour renforcer son amour pour moi, ne te l'ai-je pas dit ? demanda-t-elle, furieuse, les yeux brillant de larmes non versées.

Huā-fēn sentit une boule d'émotion monter dans sa gorge. Les paroles de sa mère le transperçaient. Ses yeux se remplirent de larmes, mais il les retint, refusant de montrer sa faiblesse. La colère et la tristesse se mêlaient en lui, créant une tempête d'émotions contradictoires.

Huā-fēn était particulièrement effrayé par cette facette de sa mère qu'il connaissait trop bien. Il n'osa pas la contredire, beaucoup trop apeuré. Tremblant, il hocha simplement la tête, les larmes dévalant ses joues. Il ne supportait pas cette partie d'elle qui semblait capable de le tuer si son géniteur le lui demandait.La peur s'insinuait en lui, paralysant chaque fibre de son être. Ses mains se crispaient involontairement.

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