Crush or Crash

.18

Mon souffle se coupe lorsque je comprend ce à quoi il fait allusion.

dans quelle merde je me suis encore mise!!

Je reprend contenance

-ça c'est ton problème; lui dis je

            Il plonge ses pupilles dans les miennes et je chavire. Même lorsque je ne le veux pas, je n'arrive jamais à rester insensible quand il me regarde, j'ai parfois l'impression de passer aux rayons infra-rouges, comme si il pouvait lire en moi

        Les battements de mon cœur sont tellement éffrénés et j'ai l'impression que mes poumons s'atrophient mais je sais que si j'ouvre ma bouche pour inspirer je ne serai plus mettre des sons qui pourraient faire echo avec son souffle chaud

-je…balbutinais je

Sans pouvoir prononcer un mot de plus, je me mordille la lèvre. Ses mains remontent le long de mes côtes à travers le tissu fébrile de ma robe quand son téléphone sonne

ouf

               Il le sort de sa poche puis deccroche en soupirant alors j'en profite puis je me lève en quatrième vitesse me dirigeant à l'autre bout de la pièce une main sur la poitrine

c'etait quoi cette montée d'adrenaline

    J'inspire profondement. putain j'ai eu chaud. Ça m'apprendra à jouer avec le feu. Une fois que mon rithme cardiaque semble être redevevu un temps soit peu normal, je me dirige vers le bar pour prendre un verre d'eau.

          Je m'asseois sur l'un des tabouret qui l'entoure en attendant de recevoir mon verre lorsque Josh s'asseoit juste à côté de moi

-ça va? me demande t-il

-pardon!

-je demande si tu vas bien; réitère t-il

-oui; repondis je le souffle court

          Le barman me donne enfin mon verre

-Je voulais bien venir te parler mais tu avais l'air très occupé

      Il emet une certaine intensité sur le dernier mot me signifiant très clairement de quoi est-ce qu'il parle. Je suis prise d'un courant de gène qui me fait timidement sourire

-ce n'est pas ce que tu crois; dis je doucement en cachant mon sourire

- oui ce n'est pas du tout ça; me souffle t-il moqueur

Un rire m'échappe à sa façon d'en parler, je vide mon verre d'eau puis je me tourne vers lui

-ça fait plusieurs jours que tu te rend invisible; constatais je; t'es presque comme un fantôme

-moi je te vois pourtant tous les jours; dit il en me regardant dans les yeux

-tu veux dire les jours où nous sommes au lycée?

-bien évidement; répond t-il en rigolant

-t'es pourtant tellement rare dans les couloirs

-peut-être que c'est toi qui ne me vois pas

    Il plonge encore une fois ses pupilles dans les miennes et je ne peux décrire l'impression qui me parvient.