La Résistance 3 : La Légende Du Roi De Dagofire

Amnésie

Jordan

Je sentais qu'un garçon m'embrassait à plusieurs reprises.

Je voyais le visage de ces inconnus heureux devant moi. Le lit d'une fille était toujours à côté de moi. On se tenait toujours la main.

Je n'arrivais plus à me souvenir de ce qu'il s'était passé. Je sentais que c'était de ma faute si nous étions là.

J'avais fait un cauchemar. On avait eu un accident de voiture et ensuite il y avait un sifflement dans mes oreilles.

Apparemment, ce n'était pas un cauchemar mais la réalité. Une elfe me donnait une tisane à la menthe, préparée par une gentille fille brune que je buvais.

Je voyais flou, je n'arrivais pas à parler. Je voulais me rendormir, j'avais mal partout.

Mais qui était ces gens devant moi. J'entendais qu'ils parlaient en disant un prénom qui m'était très familier.

Jordan...

Jordan...

Mais qui est ce Jordan ?

Je voyais qu'un médecin s'approchait de moi en m'examinant.

— Il vient à peine de se réveiller, il mettra du temps à vous reconnaître...

Mais reconnaître qui ? Je ne les connaissais pas.

— Il a perdu la mémoire ? Vérifions ensemble, demanda un garçon brun aux yeux verts et à la peau matte.

— Comment tu t'appelles ? Me questionna un métisse aux cheveux noirs aux yeux verts foncés.

— Je... je ne sais pas..., répondis-je alors que j'étais sonné.

— Putain, mais c'est pas possible ! OK, OK, savais-tu que tu étais prince et que tu avais des pouvoirs magiques ? Demanda un blond aux yeux bleus polaires.

— Oui, disais-je.

En réalité, je ne le savais pas. Je venais de l'apprendre à l'instant. Ce n'était pas mes amis, en qui devais-je faire confiance ici ?

— Qui est cette fille ?

— C'est Antonella. Ta petite-amie.

Depuis quand j'avais une petite-amie ? Elle était belle, très belle. Elle se réveillait et me regardait avec ses yeux bleus glacial. J'avais l'impression de tomber amoureux d'elle mais je ne la connaissais pas assez.

— Qui es-tu ? Qui êtes-vous ? Qu'est ce que je fais ici ? Pourquoi me tient-il la main ?

J'enlevais ma main rapidement et regardais sur le côté. Elle se regardait le corps et vit qu'elle avait beaucoup de blessures, tout comme moi.

— Comment t'appelles-tu ? Pourquoi tu me tenais la main ? Vous là, répondez !

Les autres se regardaient avec confusion.

— Tu t'appelles Antonella, et moi, Jordan.

Les autres quittaient la chambre en fermant la porte. Elle se leva, ouvrait la fenêtre et regarda le vide. Elle me disait de venir et je suis passais la tisane qu'elle but aussi.