Chapitre 7.

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Gabriel Attal POV:


- Tu m'as laissé sur ma faim Gabriel.

Ma respiration se coupe, j'ai l'impression que le sol s'effondre sous mes pieds. Je ferme les yeux et essaye de calmer mon coeur. 

Au moment où ses lèvres entrent en collision avec les miennes je me sens libéré d'un poids. Je fonds sur sa bouche et me laisse aller contre lui. 

Il passe ses doigts dans mes cheveux et je passe mes mains sous sa veste, et à ce moment-là je me suis senti tellement bien, tellement à ma place, dans ses bras, j'aurais voulu que ces quelques secondes ne s'arrêtent jamais. 

- On devrait arrêter là, je murmure contre ses lèvres

- Je n'ai pas envie, il répond du tac au tac

- Moi non plus j'avoue à demi-mot

- Alors pourquoi arrêter ? il me souffle près de mon oreille

- Ce n'est pas bien, tu le sais. Et surtout pas ici.

- Alors dit moi d'arrêter, il descend le long de ma gorge 

Aucun mot ne sort de ma bouche, je ne veux pas qu'il arrête, je veux qu'il aille jusqu'au bout cette fois-ci. Je ne dis rien mais il le comprend.

Il me retourne et me plaque contre le mur, je sens son corps derrière moi, je sens son membre frotter contre mes fesses. Je peine à rester debout.

Il me retire ma veste et passe ses mains sous ma chemise, caresse mon torse et ne laisse aucune zone vide. J'ai l'impression que ses mains sont partout à la fois. Je ne peux m'empêcher de laisser échapper quelques gémissements. Il passe ses mains sur mon ventre sur mon torse ce qui me fait lâcher un râle. 

- Ne te retiens pas.

- Il y a du monde dehors, je n'ai pas envie que l'on soit dérangés, je réponds doucement 

Je le sens sourire contre mon dos. 

Il finit par défaire ma chemise mais ne me l'enlève pas. Il me retourne à nouveau pour que je sois face à lui. J'ai encore du mal à le regarder dans les yeux, j'ai l'impression que ce n'est pas réel. 

Il embrasse mes lèvres puis descend le long de mon menton, de mon cou, de mon torse. J'ai l'impression de sentir une décharge électrique a chacun de ses baisés. Je me sens tellement vulnérable face à lui. Il continue sa descente et arrive jusqu'à mon bas-ventre. Je bouillonne intérieurement, mes sensations sont décuplées, j'ai l'impression d'être sur le point d'exploser quand je vois Jordan accroupi. 

Il commence à défaire ma ceinture tout en me regardant, j'ai les yeux entre ouverts, je le regarde faire attentivement. Il descend mon pantalon jusqu'à mes chevilles, agenouillé là, devant moi, je sais très bien ce qu'il veut faire, mais c'est trop humiliant, je ne me sens pas prêt pour ça. 

- Je ne suis pas prêt pour ça, je- un bégaiement m'échappe, je suis désolé. J'ai honte

- Ce n'est pas grave, ça prendra le temps qu'il faudra. Il remonte vers moi et embrasse mes lèvres comme pour me rassurer 

- Par contre ça ne veut pas dire que je ne vais pas faire ça bien. Il me retourne d'un coup, c'est presque violent, je me retrouve à nouveau face au mur. 

Il passe son genou entre mes cuisses pour me forcer à écarter les jambes et baisse mon sous-vêtement d'un coup. Je n'ai pas le temps de comprendre ce qu'il m'arrive que je sens ses doigts derrière. Un énième gémissement sort de mes lèvres. Je le sens forcer l'entrée et y glisser un doigt. Je ne peux retenir un petit geignement, ça fait longtemps que je n'ai pas fait ça. J'ai l'impression de m'écrouler sous le plaisir mais il me maintient en place avec sa deuxième main et son genou.

Au bout de quelques secondes il insère d'autres doigts, un petit cri surgit sans que je ne réussisse à le retenir. C'est trop, je suis au bord du précipice. Il faut qu'il arrête sinon je vais jouir maintenant. 

- Stop, je souffle dans un murmure désespéré.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

Je me tais mais il comprend très vite ce que je veux.

- Dis-le, dit moi ce que tu veux.

Quel connard, il veut absolument que je le dise, il sait très bien que je suis timide.

- Mets-la. Dire ces deux mots me coûte, je me sens terriblement honteux.

- Vos désirs sont des ordres monsieur.

Déconcerté je me retrouve dans les airs, il me soulève et me pose sur une des tables. La table où j'étais assis il y a encore quelques minutes à côté du président. Quelle coïncidence tient tient.

- Tu es à moi maintenant. Il me regarde droit dans les yeux.

Il veut assouvir sa soif de domination.

Il m'allonge sur la table, sur le dos, comme ça, je suis totalement exposé à lui. Tout de suite je me sens affreusement gêné et ne peux m'empêcher de refermer les jambes. Dès qu'il me voit faire il s'interpose et me réouvre les jambes immédiatement.

- Ne touche pas à ça, je m'en occupe dans quelques secondes.

Trop gêné pour entendre ses paroles je me couvre les yeux avec mon bras, je l'entends défaire sa ceinture, baisser sa braguette et déchirer un emballage de préservatif.

Je réouvre de suite les yeux pour voir, comment aurait-il pu prédire une telle chose ? J'affiche un air outrancier.

- Oh pitié épargne moi cet air outré, je l'avais juste pris au cas où.

- On va dire ça.

Je recouche ma tête toujours légèrement outré qu'il ait pu prévoir une telle chose. 

Je le sens se rapprocher de moi, puis quelque chose de chaud frotter contre mon entrée. Il force à peine qu'il entre déjà en entier.

- Tu es trempé. Merci pour le constat je n'avais pas remarqué.

Il me laisse quelques secondes pour m'habituer puis commence doucement à bouger. Je me sens inondé de sensations. Je peine à retenir mes gémissements. Il y va de plus en plus fort, la table tremble tout autant que moi. Je finis par oser ouvrir les yeux, il a les yeux entre ouverts, il est transpirant. Je remarque qu'il a autant de mal que moi a se taire. 

Il s'enfonce de plus en plus loin, je sens le plaisir monter de plus en plus fort. Je me relève sur mes coudes et attrape son visage. J'ai besoin de sentir ses lèvres sur les miennes. Il m'embrasse sans retenue pendant qu'il continue ses enfoncés. 

- Je vais jouir.

- Moi aussi, ne t'arrêtes pas. La gêne s'évapore de mon corps, le plaisir prend le dessus

Dans un dernier souffle nous nous délectons ensemble, il se laisse tomber sur moi, il pose sa tête sur mon torse. Nous sommes trempées, brulants et nos coeurs battent beaucoup trop vite. Je ne sais pas pourquoi mais je place ma main dans ses cheveux et je prie pour que ce qu'il vient de se passer se reproduise. 





NDA: c'est la première fois que j'écris du smut par pitié soyez indulgents avec moi 😩 chapitre bien long mais c'était nécessaire pour le coup, j'espère que la musique a rajouté quelque chose ;) (par contre ça fait vraiment bizarre d'écrire ça quand d'habitude on est le lecteur)

Politiquement correct (Bardella x Attal)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant