Chapitre 8.

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Jordan Bardella POV:

Je viens de rentrer chez moi, je me laisse tomber sur le ventre sur le canapé. Je ferme les yeux quelques instants, j'ai du mal a réaliser ce qu'il s'est produit il y a encore quelques heures. Après avoir quitté Gabriel j'avais d'autres réunions. La concentration n'était pas au rendez-vous, les images de notre ébat ne cessaient de me revenir en tête sans que je ne puisse les chasser. Je me suis même fait sermonner par Marine car trop peu attentif.

Si elle savait.

Je m'oblige à arrêter de penser à ça, je regarde l'écran de mon téléphone, il affiche 18h30. Je vais me reposer quelques minutes. Je ferme les yeux et sombre immédiatement.

** 2 heures plus tard **

Je sens quelque chose vibrer près de moi, j'ai du mal à ouvrir les yeux. Je m'apprête a me rendormir mais mon téléphone se met à nouveau à vibrer. Je me plains et attrape mon téléphone. Ce que je vois en premier est l'heure, 20h30, merde j'ai dormi deux heures.

Puis je descends mes yeux et je sens la panique monter en moi.

34 appels manqués de mon manager, 19 de Marine, 28 de mon conseiller, ainsi que de milliers de messages. Je me calme et j'essaie e de comprendre, j'ouvre les messages de mon manager. Je remonte la cinquantaine de messages jusqu'à trouver le premier. C'est un article de presse. J'appuie dessus, au moment où la page s'ouvre je me décompose, l'angoisse et le choc prennent le dessus. Je sens la nausée monter, mes mains se mettent à trembler et les larmes se montrent au coin de mes yeux.

Je suis fichu.

La page s'intitule "Jordan Bardella et Gabriel Attal surpris sur le fait, une photo choc dévoile les deux amants dans les bras l'un de l'autre" et c'est loin d'être le pire. Je descends pour voir la photo et c'est le coup de grâce. 

La photo est en noir et blanc, mes mains sont sous sa veste au bas de son dos et il a ses mains sur mon visage, son corps est cambré vers moi, nos corps sont collés, nos bouches sont scellées. La photo ne laisse pas place au doute. 

Je ne sais pas comment je vais me relever de ça. 

Tout à coup mon téléphone se remet à vibrer, c'est mon manager. J'hésite quelques secondes puis prend l'appel.

- Allô ?

- Jordan qu'est-ce que t'a foutu? je sens de la colère dans sa voix.

- Je- je ne sais pas quoi répondre 

- Tout le monde est au courant maintenant, tout le gouvernement, tous les français, même à l'étranger ils en parlent. Tu es Jordan Bardella tu peux avoir toutes les femmes, tous les hommes. Pourquoi, pourquoi a-t-il fallu que ce soit Gabriel Attal ? Il est tout aussi énervé que dépité.

- Je sais pas.

- Il va falloir que tu viennes immédiatement ici, on doit trouver une solution. Je viens de t'envoyer une voiture, prépare-toi. 

Il coupe l'appel sans me laisser le temps de répondre.

Je me lève, change de chemise et de veste, bois un verre d'eau et descends en bas de chez moi. Le chauffeur arrive quelques minutes après. Sur le trajet j'essaie de me préparer mentalement à ce qui m'attend mais je sais que c'est impossible. Je regarde par la fenêtre, je me retiens de pleurer. Au bout de 10 minutes le chauffeur m'annonce que l'on arrive.

La voiture s'arrête et au moment où j'ouvre la portière, des centaines de flashs d'appareils photo m'éblouissent. Je n'avais pas anticipé ce détail. Je fonce tout droit sans regarder sur les côtés. J'entends les questions des journalistes

- Monsieur Bardella quelle est la nature de votre relation avec Attal ?

- Pourquoi avez-vous caché cette relation ?

- Comment gérer votre homosexualité au sein d'un parti qui prône l'homophobie ? Je ne peux pas m'empêcher de serrer les dents.

Je finis par entrer dans le bâtiment, je continue ma course jusqu'à la salle de réunion en fixant le sol, je refuse de voir le dégoût dans le regard de mes collègues. Après quelques mètres je rentre dans la pièce. Je me mets dans un coin et me fait toute petit, même si je sais bien que tout le monde me regarde. 

- Jordan. Je reconnais la voix de Marine Lepen.

Je finis par lever la tête, je regarde autour de moi, il y a 5 personnes mais je me sens très oppressé. 

- Des explications s'imposent mon cher. Je sens de la colère dans sa voix. 

- Je n'ai rien à dire, ça s'est passé c'est tout. 

- Super, sauf que maintenant on est tous dans la merde à cause de toi.

- On doit trouver une solution. Dit mon manager. On ne peut pas nier, ça serait pire. Mais on ne doit pas assumer non plus.

- Alors on fait quoi ?

- On ne dit rien, on fait comme si rien ne s'était produit.

- Donc je me présente au prochain débat comme prévu ? je demande

- Oui tu y vas.

- Et si on me pose des questions là-dessus ? 

- On va faire en sorte que ça n'arrive pas. On va contacter France 2 et on va conclure un accord pour que le sujet ne soit pas abordé.

- Et on va aussi essayer de trouver un accord avec le président pour taire le sujet. Et aussi Jordan, c'est terminé, tu ne vois plus Attal.

Je sens mon coeur se serrer, je sais que je ne peux rien dire. Je retiens mes larmes et j'acquiesce.

Ils discutent encore pendant plusieurs minutes, mais je ne suis plus là, mon esprit est ailleurs. J'ai mal, ça me fait mal, je veux le voir, je veux le toucher. 

Je souffre.





NDA: HAAA je me fais mal à moi-même. On est le 30 juin je suis allé voter en début d'aprèm et je viens de voir le tiktok de Gabriel Attal et où il a écrit dans les coms "le premier qui me parle d'edit 👀" 








Politiquement correct (Bardella x Attal)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant