Chapitre 16.

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Jordan Bardella POV:


Je viens de démissionner.

Je refuse de rester dans ce parti 1 seconde de plus. Je n'ai pas laissé Marine me convaincre de rester, j'ai posé ma démission et j'ai tourné les talons. J'ai envoyé un message aux journalistes 1 minute après. 

Quand j'ai vu les infos j'ai eu le déclic, dans ce parti je sais que notre amour est impossible. Gabriel a au moins cette chance.

Je suis rentré chez moi. Je regarde les infos quand mon téléphone sonne, c'est Gabriel.

- Allô ?

- Tu as démissionné ??

- Oui. 

- Et ça va ??

- Je viens de foutre toute ma carrière politique en l'air mais oui ça va, je dis très détendu.

- Je suis désolé si j'avais su que ça conduirait à cette situation je- je le coupe.

- Je ne t'en veux pas le moins du monde Gabriel, je commençais déjà à saturer depuis quelque temps je savais que cette situation arriverait à un moment ou à un autre, notre relation a simplement précipité les choses. 

- Tu veux que je vienne ? il a l'air inquiet

- Comme tu veux, si tu as du travail à terminer termine-le.

- Bon je termine ce que j'ai à faire et je viens pour ma pause de midi.

Je m'allonge sur mon canapé et réfléchi à la situation. Quel merdier. 

Je me rappelle que je n'ai pas vu le tweet de Gabriel alors je prends mon téléphone et ouvre l'application, très vite je tombe dessus et je le lis avec une boule au ventre.

" Je savais très bien qu'en tant que premier ministre ma vie privée serait médiatisée, je savais que ce moment finirait par arriver un jour ou l'autre. Je confirme donc que j'entretiens une relation avec Jordan Bardella. J'entretiens cette relation avec un homme et non un politicien. Je sais que nous serons jugés, insultés, lynchés mais cela m'est bien égal. 

Merci a vous"

Tout à coup c'est de la fierté que je ressens, non seulement je suis fier de Gabriel, du fait qu'il ai choisi d'assumer sans broncher, fier que notre relation ai pris le dessus sur la politique et même si cela me coûte de le dire je suis quelque part aussi un peu fier de moi, d'avoir réussi à prendre mon courage à deux mains et à quitter le Rassemblement National. 

Je décide de me mettre à l'aise, je mets un jogging et un t-shirt, puis je me couche sur le canapé et prends un plaid. Je ferme les yeux et m'endors.

Quelques heures plus tard je suis sortie de mon sommeil par des bruits venant de ma porte. Je comprends que Gabriel est en train de frapper, je me lève et vais lui ouvrir. Nous nous saluons puis je retourne sur mon canapé, il me suit et s'assoit à côté de moi.

- Comment tu te sens ? il me demande

- Je sais pas trop, je pense que je ne réalise pas vraiment, je soupire

- Je m'inquiète pour toi, il pose sa tête sur mon épaule.

- Je sais, je suis désolé, je me sens coupable de l'inquiéter autant. 

- C'est rien. Il marque une pause, puis semble nerveux.

- Je peux te demander quelque chose ? 

- Oui, je le vois triturer ses doigts, il y a un problème ? 

- Non non, c'est juste que ... je voulais juste savoir si tu voulais que je m'installe ici quelque temps, je veux dire, tu vis un moment compliqué, entre la révélation de notre couple et ta démission je me dis que tu auras peut-être besoin de compagnie et de soutien. Mais je propose juste, te sens pas obliger de- je le coupe. 

- D'accord.

- C'était plus facile que se ce que je pensais, il se moque.

- Tu pensais que je refuserais ? je dis en haussant les sourcils. 

- Non je pensais juste que tu serais dubitatif.

- Eh bien ce n'est pas le cas, j'ai bien envie d'essayer, j'avoue.

Je m'allonge, met ma tête sur ses jambes et fixe le plafond pendant qu'il caresse mes cheveux.

- Merci. 

- De ? il demande. 

- D'être là. 

Il a l'air de réfléchir quelques secondes et me regarde de travers comme si j'étais en train de péter les plombs puis réponds en souriant.

- Y'a pas de quoi. 


FIN





NDA: HAAAAAAAAAAA thats the end, j'espère que vous avez kiffé. Il manque juste l'épilogue mais c'est la fin des chapitres :( peut-être que j'écrirais une deuxième fanfic ou la période enemy serait bien plus longue mais rien n'est sûr pour l'instant. bisous



Politiquement correct (Bardella x Attal)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant