Chapitre 12.

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Jordan Bardella POV:


J'ouvre doucement les yeux, j'aperçois une pièce blanche, je regarde le lit dans lequel je suis et je comprends que je suis à l'hôpital. J'ai du mal à me réveiller mais je finis par m'adapter à la lumière. Je me redresse et essaie de ma rappeler comment je suis arrivé là. Je tourne la tête et je crois rêver.

Gabriel est là, il dort sur la chaise à côté de mon lit, je sens mon coeur se serrer. Je ne sais pas quelle heure il est ni depuis combien de temps il se tient là, à côté de moi. Il dort paisiblement, sa poitrine se soulève de façon régulière. Sa veste est dans un coin de la pièce, il a seulement sa chemise et son pantalon habituel. Il doit être là depuis longtemps.

Puis je sens l'angoisse monter en moi, si quelqu'un le voyait là où l'avait carrément déjà vue, comment a-t-il osé venir malgré tout. Malgré l'inquiétude je sens l'amour que j'ai pour lui augmenter encore plus, il franchit tous les risques pour venir me voir.

Je le regarde et ne me lasse pas de ce que je vois.

Tout doucement il ouvre les yeux, il se relève et s'étire. Il me regarde et comprend que je suis réveillé. Il se tourne vers moi.

- Comment tu te sens? Il demande l'air inquiet.

- Ça va, j'ai un peu mal à la tête. Je remarque qu'il se masse l'épaule, il a dû rester assis sur cette chaise beaucoup trop longtemps.

- Ça fait combien de temps que tu es là ?

- Je sais pas ça doit faire 2 heures? ou 3 ? 

- Comment tu à fait pour venir? Personne ne ta vu ? Ou sont les autres ?

- Jordan il est 2 heures du matin alors non personne ne m'a vu. Et les autres sont venus juste après que tu aies perdu connaissance c'est-à-dire il y a 4 heures, alors détend toi un peu. Il se rassoit, pose sa tête contre le mur et ferme les yeux.

- Pourquoi tu es venu ? il lui faut quelques secondes pour me répondre 

- Parce que j'étais inquiet, il garde les yeux fermés.

- Je croyais qu'il n'y avait plus rien entre nous.

- Je me suis peut-être trompé.

Je ne peux m'empêcher de sourire face à cet aveu. 

- Tu es un menteur

- Il faut croire, il a toujours les yeux fermés mais sourit.

- Alors on fait quoi ? On est quoi ? Il ouvre enfin les yeux et me regarde

- Je ne sais pas. La politique complique tout dans cette histoire. Je décide de poser la question pour être sûr et je prie pour avoir la réponse que je veux entendre. 

- Est-ce que tu veux être avec moi, est-ce que tu veux nous laisser une chance ? Il me regarde droit dans les yeux et sans hésitation il répond aussi tôt.

- Oui. 

- Qu'est-ce qui t'a fait changer d'avis ? il y a quelques heures tu tenais un discours tout autre. Il réfléchit quelques secondes puis se lance un peu gêné.

- Quand je t'ai dit ça tout à l'heure c'est la raison qui a pris le dessus et j'étais terrifié, terrifié de ce que mon parti pourrait me faire et terrifié de me lancer avec toi. J'ai dis ça car pour moi cet amour finirait par disparaitre car c'était la seule solution envisageable. Puis quand tu t'es effondré devant mes yeux, c'est mon coeur qui a pris le dessus, je n'en avais plus rien à faire des autres, c'était juste toi, pendant quelques secondes j'ai cru te perdre et j'en ai eu le coeur brisé et puis j'ai compris. J'ai compris que j'avais besoin de toi, que je voulais être là, avec toi et nulle part ailleurs. Alors j'ai décidé de ne plus te lâcher, de rester avec toi coûte que coûte et peu importe les conséquences. Je sens les larmes monter. C'est exactement ce que j'avais besoin d'entendre.

- Pourquoi tu pleures ? il me demande l'air préoccupé

- Parce que je suis heureux, je suis tellement soulagé. Je repose ma tête sur mon oreiller et ferme les yeux.

Tout à coup je sens le lit s'enfoncer mais je garde les yeux fermés. Je sens son parfum à côté de moi. Il se cale près de moi et je passe son bras sous lui. Il pose sa tête sur ma poitrine et je pose la mienne sur sa tête. 

On reste comme ça toute la nuit, ça fait tellement longtemps que je ne m'étais pas senti si bien. Je remercie l'univers de m'avoir envoyé l'homme qui dort à côté de moi puis je m'endors à mon tour. 


Je sens quelque chose bouger à côté de moi, puis je sens quelqu'un me toucher les cheveux. J'ouvre les yeux et regarde Gabriel. 

- Je dois y aller, il est 6 heures, je dois partir avant que quelqu'un ne me voit. Il affiche un sourire triste. 

- Va travailler, tu m'envoies un message sur insta. 

- T'inquiète pas pour ça. Il descend du lit et enfile sa veste.

- On se revoit bientôt, il se penche et dépose un baiser furtif sur mes lèvres. Je le regarde partir discrètement de ma chambre. 

Pour la première fois, je me sens comblé.




NDA: HEEEEEEEEE tout le monde est heureux 🥳🥳 c'est la fiesta. Vous noterez aussi que j'ai publiée 2 chapitres en une journée (oui c'est un exploit pour ma flemme et moi). C'est aussi un exploit que j'ai publiée deux fois d'affilée des POV de Bardella (Attal mon chouchou).

Aussi, je cherche quelqu'un qui aurait une couverture sympa, la personne sera évidemment crédité pour son travail. 





Politiquement correct (Bardella x Attal)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant