02 : Ayaka.

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WATABANE AYAKA.

Chapter two : Onigris.








J'ouvrais la porte d'entrée de la maison en tenant la poignée avec rage.

Un vrai idiot !

Je les séparais de leur chamaillerie fraternelle et après c'était comme ça qu'il me remerciait. En plus, tout ce cirque pour une fille, non mais les garçons étaient totalement idiots.

J'espérais de tout cœur ne jamais me disputer comme ça pour un garçon avec ma sœur. Jamais au grand jamais.

Je rentrais chez moi, enlevais mes chaussures et montais à l'étage.

Mes parents n'étaient pas encore rentrés. Les lumières étaient toutes éteintes. Avant d'aller dans ma chambre, je jetais un coup d'œil dans celle de ma sœur, pour m'assurer que tout se passait bien.

Elle dormait paisiblement avec sa peluche. Qu'est-ce qu'elle était mignonne.

Je restais quelques secondes à l'observer dans l'obscurité, avant de me décider d'aller prendre une douche.

L'eau chaude coulant sur mon corps me fit un bien fou. Je me laissais guider par la douce mélodie que faisait les gouttes d'eau contre le sol.

En sortant, je m'habillais simplement avant de me poser sur mon lit et d'y faire mes devoirs.

J'avais un long bureau qui ne demandait qu'à être utilisé, mais je préférais de loin être sur mon lit.

Après avoir fini mes devoirs, je m'allongeais prête à m'endormir. Sauf qu'une notification de mon téléphone me fit rouvrir les yeux.

Une personne inconnue m'avait écrit.

‹‹ Je suis désolé pour tout à l'heure. Je me suis un peu emporté. Pardonne-moi. ››

Je ne répondis pas en ne sachant pas qui c'était.

Une deuxième notification me dérangea de nouveau.

‹‹ C'est Osamu, Rintarou m'a donné ton numéro. ››

Ah, je comprenais mieux. Suna était un élève de ma classe. Je m'entendais bien avec lui, et généralement nous faisions les travaux de groupe ensemble.

J'éteignais mon téléphone, voulant qu'une seule chose : trouver le sommeil.

C'était sans compter l'acharnement du brun qui m'assénait de messages pour me dire à quel point il était désolé.

Je lui répondis en deux, trois lignes que je le pardonnais et mis mon téléphone en mode silencieux.

***

Une chevelure grisâtre s'approcha de moi lorsqu'elle me vit. Son visage était à moitié fermé, il baissa le regard sur ses pieds lorsqu'il fut juste devant moi.

- Tu n'as pas répondu à mes messages.

Il grattait l'arrière de sa tête, en n'osant pas croiser mon regard. J'avais remarqué qu'il avait ce toc, de me faire quand il était stressé. Il le faisait déjà hier.

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