03 : Ayaka.

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WATABANE AYAKA.

Chapter three : Amère rancune.



- Relis.

- Ça sert à rien. Je ne comprends pas.

- Relis et tu comprendras.

Je relisais une nouvelle fois la consigne, non sans lui lancer un regard meurtrier.

L'anglais, ce n'était vraiment pas ma matière.

J'étais bien meilleure dans les matières scientifiques.

À mon dernier contrôle d'anglais, j'avais eu une sale note, ce qui m'avait valu une petite réprimendation auprès de mes parents.

Rien de grave, mais quand la note était plus proche de zéro que de dix, c'était vrai qu'il y avait du souci à se faire.

Personnellement, ça m'avait vraiment mis un coup au moral et il fallait avouer que j'étais une fille très sensible pour tout ce qui concernait mes notes.

J'avais l'habitude d'avoir d'excellentes notes, et je me devais de les avoir. Parce que je visais une très grandes universités.

L'une des meilleures au monde.

Donc je me devais impérativement d'avoir des excellentes notes. Excellentes et pas seulement bonnes.

Je tenais ce rythme depuis mon entrée au collège, mais là, tout devenait plus intensif. Il me restait un an au lycée, en plus de la moitié d'année de celle-ci.

Oui, j'étais bien en première.

Et en première, on se devait d'accepter ses points faibles et de faire en sorte de progresser.

Mon point faible était l'anglais.

En plus si je voulais étudier à l'étranger, je devais impérativement apprendre cette langue. Il ne me restait plus beaucoup de temps. Alors un apprentissage d'urgence devait être mis en place.

J'aurais pu demander à mes parents de me payer des cours supplémentaires, mais j'étais bien trop honteuse pour leur avouer que j'étais nulle dans une matière.

Je n'avais pas la force adéquate.

Alors je préférais avoir Osamu comme professeur. Il était bon. Vraiment très bon.

Je dirais même qu'il était bilingue. Tout lui paraissait tellement facile dans cette matière.

Je n'avais jamais compris pourquoi les langues me paraissaient si dures.

Bref, concentrons-nous.

Mais même en relisant, je ne comprenais pas le sens de la phrase.

- Arg.

Le gris à mes côtés se laissa retomber contre le dossier de sa chaise, son regard brûlant d'incompréhension.

- Arrête de me regarder comme ça. Je ne comprends rien, c'est tout.

Il souffla un bon coup, avant de me donner la signification de chaque mot de la phrase. Et tout devenait plus clair, maintenant.

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