10 : Osamu.

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MIYA OSAMU.

Chapter ten : le véritable amour.














Mes mains moites tripotaient le bracelet accrocher à mon poignet.

J'étais terriblement stressé.

Parce qu'aujourd'hui, nous avions un gros gros match et que je n'avais pas pu faire ma routine qui me permettait d'arriver serein au match.

En temps normal, Ayaka venait toujours me voir avant que l'on ne commence et nous nous embrassions.

Elle me chuchotait des mots doux à l'oreille et cela suffisait à faire baisser tout le stress en moi.

La routine d'un joueur était extrêmement importante. C'était ce que notre coach nous disait et nous apprenait.

Mon frère lui aussi avait sa petite routine bien précise.

Je me souviens des paroles du coach :

‹‹ Ne jamais toucher à la routine d'un joueur. ››

Ouais bah là c'était trop tard.

Hier soir, alors qu'on était parti se promener dans un parc, j'avais eu une grosse dispute avec ma copine.

Je lui avais reproché de passer plus de temps avec un garçon de sa classe que de moi. Elle avait un devoir à faire avec lui, donc ils se voyaient souvent en dehors des cours.

Ayaka était extrêmement chargé dans son planning, tout comme moi. Alors cela faisait que nous nous voyions très peu ces derniers temps.

J'avouais mettre emporter. Ce n'était pas bien. D'autant plus que ce n'était que par pur jalousie. En plus, je lui avais promis de ne jamais me mettre entre elle et ses études. Et c'était en quelques sortes ce que je venais de faire. Mais sur le moment, je ne l'avais pas compris comme ça.

Alors elle s'était elle aussi énervée et nous étions rentrés chez nous.

C'était à peine si j'avais pu fermer l'œil de la nuit.

Lorsque l'équipe de volley et moi étions dans le mini-bus, j'y avais longuement réfléchi en me basant sur la douce mélodie des ronflements de Tsumu.

Ce mec était horrible. Je ne comprenais vraiment pas toutes ces filles qui lui trouvaient quelque chose. Il ronflait comme une vache, je vous jure, toutes les nuits je l'entendais ! En plus il m'avait volé mon sweat à capuche qu'il portait maintenant ! C'était le mien, je le reconnaissais. Il allait sans doute l'enlever avant la compétition, mais quand même. Ça voulait dire que ce gros porc avait transpiré dedans !

Bref, arrêtons de parler de lui, je vais péter un câble sinon.

Donc, je disais que je venais tout juste de recevoir un message d'Ayaka qui disait qu'elle n'allait pas venir. Alors qu'elle m'avait promis de le faire.

J'étais mitigé entre la colère, l'anxiété et la tristesse.

- Allez viens Samu, c'est à nous.

Mon frère me tapota l'épaule pour m'insiter à me lever. Ce dont je n'avais pas la moindre envie.

Le vestiaire se vida, seule ma présence y restait.

Comme si j'étais attaché par des chaînes, mes pieds refusaient de bouger. La peur retenait mes bras et se nourrissait d'eux.

Et si cela me permettait de ne pas aller à ce match, alors j'acceptais.

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