05 : Osamu.

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MIYA OSAMU.

Chapter five : Noirceur des enfers.













Nous étions désormais milieu décembre. Les vacances de Noël approchait à grand pas et j'avouais que j'étais épuisée par le rythme entre les cours et le volley.

C'était épuisant.

Les nationales approchaient à grands pas et nous devions à tout prix gagner tous nos matchs pour nous qualifier.

J'étais terriblement stressé à cause de plusieurs facteurs.

Le premier était que je devais tout donner dans mes entraînements.

Le deuxième était que chaque année nous avions un examen début janvier et qui nous donnait ensuite notre niveau moyen sur ce que l'on avait appris cette année. Il y en avait plusieurs durant l'année et l'un d'eux se trouvait en janvier. Il avait une grande importance car ils comptaient ensuite dans les résultats globales de toutes l'année. Même si ces derniers avaient un bas coefficient.

Je n'étais pas particulièrement bon pour ce qui concernait le lycée. Je n'aimais pas le cours. Tout l'inverse d'Ayaka. En fait, je dirais plus qu'elle avait l'impression qu'elle devait exceller dans tout ce qu'elle faisait. C'était un besoin et une obligation, de son point de vue.

Je l'admirais pour son sens du devoir et pourtant j'avais dit tout l'inverse dans la bibliothèque ce soir-là. Je m'emportais facilement, je le savais et je m'en voulais.

Et le dernier point, le plus important, celui qui était en train de me faire déprimer et culpabiliser, était le fait que cela faisait deux semaines que la petite brune ne daignait même plus me laisser un regard.

En toute honnêteté, Ayaka ne m'avait plus parler depuis ce soir là et j'en étais le seul coupable. J'en avais conscience. Elle m'évitait depuis déjà deux semaines.

Je m'étais dit qu'avec le temps cela lui passerait et que je n'aurais qu'à m'excuser pour qu'elle revienne.

Grosse et terrible erreur.

C'était à cause cet imbécile de Tsumu, à force de le côtoyer, je devenais aussi bête que lui.

Elle n'avait pas posé un œil sur moi. Pas un seul. Hier je l'avais vu rentrer avec Rintarō après les cours. L'idée de m'incruster avec eux m'avait traversé l'esprit, mais je connaissais trop bien le caractère de la brune pour savoir que si je lui faisais ça, alors elle serait partie à la minute où elle m'aurait vu.

Mieux ne valait pas la forcer d'être là en ma présence. Plutôt me faire pardonner petit à petit.

Deux semaines.

C'était vraiment, vraiment long et pénible.

Tu l'avais bien mérité.

C'était clair. J'avais été un idiot, crétin, abrutis et tout ce que vous vouliez d'autres.

Je n'avais pas l'habitude d'être en présence d'une fille, je ne savais pas vraiment me comporter. Les seules compagnie que j'avais étaient celles de mon jumeau et de l'équipe de volley. Je n'étais pas particulièrement proche de d'autres gens et encore moins de ma gente féminine.

Et je devais bien dire qu'avec mon frère tout était plus simple.

Je me disputais avec lui, on se battait et puis le lendemain on se reparlait comme si rien ne s'était passé.

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