C’était très tôt le matin, les premiers rayons du soleil menaçaient de percer le ciel bleu et matinal. Mariam avait décidé de changer ses habitudes pour voir si c'était elle-même qui incitait son mari à toujours vouloir des rapports sexuels avant qu'il ne parte au travail. Ce matin-là, alors qu'elle aurait normalement été encore au lit à côté de son mari après une nuit intense, elle s'était levée tôt pour préparer le petit-déjeuner, malgré la fatigue qui la paralysait à cause des ébats de la nuit précédente. Ses pensées étaient remplies de confusion et de questionnements sur sa propre implication dans leur vie sexuelle, se demandant si elle devait modifier son comportement pour répondre à ses propres besoins ou ceux de son mari.
John était encore allongé dans le lit alors qu'elle se levait pour s'occuper des tâches quotidiennes, cherchant désespérément un moment de repos avant de partir pour son travail. Elle gère un grand restaurant en plein cœur de la ville de Cotonou, et chaque journée est une course contre la montre. La fatigue se lisait dans ses yeux tandis qu'elle se dépêchait de préparer le petit-déjeuner, jonglant entre les responsabilités professionnelles et le besoin de prendre soin d'elle-même.
Avec la sensation persistante de ne pas avoir assez dormi, elle s'efforça de ne pas laisser transparaître son agacement alors qu'elle se déplaçait maladroitement dans la cuisine. Malgré sa fatigue, elle se concentra pour ne rien rater en préparant le petit déjeuner, dressant soigneusement la table, et en accomplissant quelques autres tâches ménagères. Une fois tout terminé, elle se rendit au salon où elle décida de s'allonger un moment sur le canapé. Elle ne put s'empêcher de se demander si sa simple présence dans la chambre à coucher était la cause des difficultés de son mari à se contrôler avant d'aller travailler. Cette pensée lui pesait lourdement, mêlant frustration et préoccupation quant à l'état de leur relation.
Elle était allongée dans le salon lorsque John, qui s’était déjà réveillé et avait fini de faire ses toilettes, vint la voir, vêtu seulement d'une serviette. Mariam était déjà plongée dans un profond sommeil lorsqu'elle commença à sentir quelqu’un la toucher sensuellement. Elle commença à revenir de son sommeil pour voir ce qui se passait, et c'était personne d'autre que son mari. Elle se leva précipitamment, son cœur battant la chamade, mélange d'excitation et de surprise, et prit la parole :
— Qu’est-ce qui ne va pas avec toi, John ? C’est quoi le problème avec toi ?
John, sans rien dire, s’assit tout doucement à côté d’elle avant de décider de répondre aux questions que sa femme venait de lui poser.
— Es-tu sérieuse avec les questions que tu viens de me poser, chérie ? Je me demande si tu oublies parfois que je suis ton mari.
— Alors, parce que tu es mon mari, tu dois me tuer avant d’être à l’aise ?
— Comment vais-je te tuer ? Depuis quand le plaisir charnel tue ? Tu sais quoi, nous avons déjà eu cette discussion hier soir et je ne veux pas prendre l’habitude de disputer avec toi avant d’être satisfaite à chaque fois. Tu m’appartiens et cela tu dois le comprendre une fois pour toutes. Ou bien voudrais-tu que je commence à chercher ailleurs ?
— Quoi ?
— Tu m’as bien compris. Si c’est ce que tu veux, que je trouve une autre femme pour mes besoins sexuels, dis-le moi et je vais arrêter de te déranger avec ça chaque fois.
— John, tu ne peux pas me dire une telle chose, mais chéri, c’est quoi qui est difficile à comprendre dans ce que je te dis depuis que tu n’arrives plus à contrôler ton appétit sexuel. C’est vrai que je suis ta femme et que je dois satisfaire tes besoins. Mais ce qui se passe là maintenant, c’est de l’abus. Je ne peux plus avoir de repos pour moi-même ?
— Est-ce que tu peux arrêter ça et me donner ce que je veux pour que je puisse partir au boulot ?
— Chéri, je suis désolée, je ne peux pas. Ce matin, ce n'est pas possible.
— Vraiment ?
— Nous avons passé tout le week-end à faire l’amour. Même avant de dormir, nous l'avons fait. Ce matin aussi, bien que je sois venue m'allonger ici pour éviter que la même chose se répète, tu es venu pour que je le fasse. Oublies-tu que j'ai aussi mon consentement à donner, sinon ce serait du viol, John.
— Maintenant si je comprends bien, tu passes le temps à compter le nombre de fois qu’on fait l’amour. Prends-tu aussi le temps de compter le nombre de fois où tu me demandes de l’argent ?
— Chéri, tu abuses sérieusement. Je suis fatiguée. Ce soir, nous pourrons le faire. Mais pas maintenant, je suis fatiguée. S'il te plaît, comprends-moi.
— Cool. Comme c’est ce que tu veux qui doit se passer maintenant dans cette maison, ce n’est pas grave.
— Mais chéri…
Mariam n’avait pas terminé sa phrase avant que John ne se lève pour retourner dans sa chambre et se préparer enfin pour se rendre au travail. À cause de la discussion qu'ils avaient eue, il n'avait pas pris son petit déjeuner avant de partir. Mariam se dit que cela lui passerait et elle ne lui adressa plus la parole avant son départ. Elle ressentait un mélange de frustration et de tristesse face à la situation, espérant que les choses s'arrangeraient entre eux.
Quelques heures après…
Mariam était au restaurant, supervisant ses employés avec une concentration feinte, son esprit vagabondant dans les méandres des tâches à accomplir. Soudain, le son strident de son téléphone la tira de sa torpeur. C'était sa sœur Jessica. Son cœur bondit d'excitation à l'idée de la retrouver après si longtemps. Jessica était déjà arrivée à Cotonou et l'attendait impatiemment à la gare. Sans plus tarder, Mariam abandonna ses responsabilités et se précipita à sa rencontre, une bouffée de bonheur mêlée à une pointe d'anxiété l'envahissant à l'idée de revoir sa sœur.
VOUS LISEZ
UN APPÉTIT SEXUEL DÉMESURÉ ( Il couche avec ma sœur, mon mari pervers)
RomanceMariam et John partagent leur vie depuis leur jeunesse, respectant scrupuleusement leur foi en tant que croyants et chrétiens évangéliques, en s'abstenant de toute relation sexuelle avant le mariage. Cependant, quelques mois après leur union, leur a...