Mariam s’était changée et se préparait à sortir lorsque John fit irruption dans la pièce. Il semblait chercher quelque chose, mais son regard s'attarda sur Mariam. D'un geste impulsif, il l'attira vers le lit, la faisant chuter avec lui dans un éclat de rire partagé. Mariam tenta de garder son sérieux, consciente de ses responsabilités, mais l'atmosphère ludique de John commençait à la contaminer.
"Mais, John, je dois vraiment préparer le dîner," protesta-t-elle doucement, essayant de se libérer de son étreinte.
Pourtant, John, captivé par le moment présent, refusait d'entendre ses objections. Ses caresses, saturées de douceur et de sensualité, semblaient n'avoir qu'un seul but : séduire Mariam, la transporter dans un tourbillon d'émotions et de désirs. Mais Mariam, malgré elle, se sentait partagée entre le plaisir et le devoir, son humeur oscillant entre l'excitation et la contrariété.
Finalement, incapable de contenir sa frustration plus longtemps, Mariam se dégagea brusquement de l'étreinte de John, son cœur battant la chamade, ses joues brûlantes de colère contenue.
— Arrête, s'il te plaît," lança-t-elle d'une voix tremblante. "Pourquoi est-ce si difficile pour toi de comprendre ? Nous ne sommes pas seuls à la maison, ma sœur est là, et je dois préparer le dîner pour que nous puissions passer à table. Je t'ai déjà dit que nous pourrions le faire après le dîner. Qu'est-ce qui te prend ?"
John tenta d'articuler une réponse « Mais ma chérie je veux …»
Mariam ne lui laissa pas le temps de finir sa phrase. Dans un mélange de frustration et de déception, elle tourna les talons et quitta la chambre précipitamment, laissant John seul, déconcerté par son refus catégorique.
Dans le couloir, Mariam se dirigea vers la chambre de sa sœur, Jessica, pour s’assurer que tout allait bien. Elle ouvrit la porte avec précaution. Jessica sous la douche, perdue dans ses pensées érotiques, se caressant avec abandon. Les gémissements étranges qui s'échappaient de la salle de bain inquiétèrent Mariam, faisant naître en elle un mélange de préoccupation et de curiosité. Elle décida alors de s'approcher prudemment de la douche pour vérifier que sa sœur allait bien.
— Jessica, est-ce que tout va bien ? Sa voix trahissait son inquiétude.
— Oui, grande sœur. Jessica répondit d'une voix étouffée par l'eau.
— Tu es sérieuse là ? Mariam sentait toujours une pointe d'anxiété dans sa voix.
— Oui, je termine et je te rejoins à la cuisine. Jessica tenta de paraître rassurante, mais ses propres émotions étaient troubles.
— D’accord, tout à l’heure. Mariam hésita un instant, mais finit par sortir de la chambre, son esprit encore préoccupé par les bruits étranges venant de la salle de bain.
Pendant ce temps, Jessica avait cessé ce qu'elle faisait, ses pensées troublées par la présence de sa sœur. Elle se concentra enfin sur sa douche, mais une boule d'anxiété pesait toujours sur son cœur.
Mariam s'affaira dans la cuisine, se laissant absorber par la préparation du dîner, un léger souci étincelant dans ses yeux alors qu'elle jonglait entre les casseroles et les ingrédients. Jessica, sa sœur, vint lui prêter main-forte, son visage illuminé d'un sourire complice, ravivant une complicité enfantine entre elles. Pour un moment, les rires et les plaisanteries remplirent l'air, leur lien fraternel vibrant à travers chaque échange.
Alors que le repas prenait forme, Jessica s'éclipsa soudainement vers le salon, attirée par le film que John regardait à la télévision. Dans son short et son t-shirt moulant, elle émanait une aura de séduction involontaire, elle échangea quelques mots avec John avant de prendre place. Soudain, le regard de John sur Jessica se transforma, passant de la simple conversation à une contemplation chargée d'une nouvelle intensité, oubliant momentanément le lien de parenté qui les liait. Ce n'est que lorsque Mariam les interrompit, annonçant que le dîner était prêt, que John retrouva brusquement ses sens, conscient à nouveau de la présence de sa femme à côté de lui.
Dans le silence qui suivit, alors qu'ils se dirigeaient vers la salle à manger, un sentiment étrange imprégnait l'air, une tension discrète teintée d'incertitude et de conscience aiguë des frontières qui séparent la familiarité de l'inconnu.
De l’autre côté…
Dans l'appartement, l'excitation palpable se mêlait à une tension croissante entre les deux hommes que Jessica avait croisés au restaurant. Éric, sûr de lui, revendiquait sa primauté dans l'approche de la femme mystérieuse.
— Dine, laisse-moi savourer cette beauté en premier," insista-t-il. "Après tout, c'est moi qu'elle a abordé en premier et je l'ai présentée à toi. Elle est de mon genre, tu le sais. Laisse-moi la gérer."
Dine, cependant, avait d'autres idées en tête.
— Tu te trompes, Éric. Cette fille est pour moi. J'ai déjà un plan pour la séduire. Elle est simple et je suis convaincu qu'elle partage notre appétit pour le plaisir charnel. Elle n'a parlé que de sexe, posant des questions pour évaluer nos compétences. Je suis impatient de voir ce qu'elle peut faire avec ce corps ensorcelant.
Une bataille silencieuse s'installa alors entre les deux hommes, chacun convaincu de sa propre légitimité.
— Finalement," proposa Éric, "pourquoi ne pas faire un pari ? Celui qui réussit à la conquérir en premier gagne."
Dine sourit. "Ça me va. Mais sache que sur ce terrain, personne ne m'égale."
Ainsi, les deux hommes se préparaient à rivaliser pour l'attention de cette mystérieuse femme, tandis que leur lutte d'ego prenait forme dans leur appartement.
Résidence de Samy…
Samy et sa femme Charlotte avaient fini de dîner, partageant quelques moments de complicité en débarrassant la table. Charlotte, épuisée par sa journée à l'hôpital, avait décidé de rester un peu plus longtemps dans la cuisine pour préparer quelques choses pour le lendemain. Pendant ce temps, Samy se dirigea vers leur chambre à coucher, laissant derrière lui les bruits apaisants de sa femme s'activant dans la cuisine. En entrant dans la chambre, il remarqua la télévision allumée dans le salon et l'éteignit machinalement avant de se rendre dans leur chambre. Une fois dans leur chambre, il s’allongea sur le lit en attendant sa femme.
Charlotte, de son côté, se sentait épuisée et coupable de ne pas pouvoir consacrer plus de temps à son mari. Malgré ses efforts pour jongler entre sa carrière exigeante et sa vie personnelle, elle se sentait souvent impuissante face à la fatigue et au stress. En rejoignant Samy dans la chambre, elle ressentit un mélange d'amour et d'inquiétude pour leur foyer.
— Mon amour, murmura-t-elle doucement en s'installant à côté de lui dans le lit, je suis désolée si je suis moins présente ces derniers temps. Je sais que ça a été difficile pour nous deux. Es-tu sûr que tout va bien entre nous ? Tu sembles distant, et ça me préoccupe. Tu n’as plus envie de me faire l’amour ?
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UN APPÉTIT SEXUEL DÉMESURÉ ( Il couche avec ma sœur, mon mari pervers)
Roman d'amourMariam et John partagent leur vie depuis leur jeunesse, respectant scrupuleusement leur foi en tant que croyants et chrétiens évangéliques, en s'abstenant de toute relation sexuelle avant le mariage. Cependant, quelques mois après leur union, leur a...