Chapitre O8

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Jessica aidait sa sœur à organiser les documents dans le bureau. Elle était concentrée sur sa tâche lorsqu'elle sentit son téléphone vibrer. C'était un message d'Éric, lui faisant savoir qu'il était déjà arrivé au restaurant. Jessica lut rapidement le message et répondit, demandant à Éric de patienter un peu. Elle savait qu'elle ne pouvait pas sortir du bureau sans avoir fini ce qu'elle faisait.

Plongée dans ses pensées, Jessica fut surprise de voir Carine, la sœur de John, entrer dans le bureau. Mariam se leva pour accueillir sa belle-sœur et échanger quelques mots avec elle. Après les salutations, Mariam présenta Jessica à Carine, et cette dernière s'installa confortablement dans une chaise.

— Merci d'être venue, Carine," dit Mariam, l'air visiblement tendu.

— Pas de souci, Mariam. Tu avais l'air préoccupée au téléphone. De quoi voulais-tu me parler ?" demanda Carine, son ton trahissant une pointe de curiosité et d'inquiétude.

Profitant de la présence de Carine, Jessica s'éclipsa discrètement du bureau. Elle se dirigea immédiatement vers la terrasse où Éric l'attendait. Celui-ci avait déjà commandé un jus de fruits et profitait du soleil.

— Salut, désolée pour l'attente," dit Jessica en prenant place à la table.

— Pas de souci, je savais que tu avais des choses à faire," répondit Éric avec un sourire rassurant.

Pendant ce temps, dans le bureau de Mariam, une serveuse apporta un verre de jus de fruits à Carine avant de quitter discrètement la pièce. Mariam, après avoir pris une profonde inspiration, commença à expliquer à Carine les problèmes qu'elle rencontrait avec John.

— Carine, je ne sais plus quoi faire. John... il a des besoins sexuels tellement fréquents que je n'arrive plus à suivre. Chaque soir, chaque matin... Je suis épuisée," avoua Mariam, sa voix tremblante.

Carine, visiblement déçue, prit la parole d'un ton ferme. "Mariam, tu sais que ce dont tu te plains, beaucoup de femmes en rêvent. Mon propre mari, par exemple, ne me satisfait que rarement. Je dois souvent le supplier. Et toi, tu as un mari qui te désire ardemment et tu te plains ?"

— Mais Carine, ce n'est pas une question de se plaindre," protesta Mariam. "C'est juste que je me sens utilisée. Comme une machine sexuelle. Ce n'est pas normal de faire l'amour deux fois par jour, tous les jours."

— Écoute, Mariam," répondit Carine, impassible. "Ton mari te comble de tout, il t'a offert ce grand restaurant. Tu ne manques de rien. Tu devrais être contente qu'il ne cherche pas ailleurs. Tu dois comprendre que c'est ton devoir de satisfaire ton mari. Si jamais il commence à voir ailleurs, ce sera encore toi qui viendras te plaindre."

Mariam prit une profonde respiration avant de répondre. "Je comprends ce que tu dis, Carine. Mais il y a des limites. Je suis humaine, pas une machine. John veut faire l'amour tous les soirs et tous les matins. Cela dure des heures et je n'arrive plus à suivre. Je pense vraiment qu'il a un problème et aller voir le pasteur de notre église sera peut-être une solution qui sait?"

Carine secoua la tête. "Tu es vraiment prête à exposer ta vie de couple en public ? Aller voir le pasteur, c'est risquer de ridiculiser ton mariage. Le mariage, c'est un sacrifice. Tu dois t'adapter."

— Je suis consciente de tout cela," répondit Mariam. "Mais je ne veux pas que John devienne dépendant de cela. Avec ses voyages d'affaires fréquents, comment puis-je être sûre qu'il ne va pas se laisser tenter par une autre femme quand je ne suis pas là ?"

— Discutez-en entre vous deux et prenez des décisions ensemble," conseilla Carine. "Moi, je dois partir, j'ai un rendez-vous que j'avais complètement oublié. Mais souviens-toi, détruire ton mariage à cause de cela n'en vaut pas la peine."

Mariam soupira, déçue par la réponse de Carine. "Je comprends. Mais pourrais-tu parler à ton frère pour moi ?"

Carine se leva de sa chaise, attrapant son sac. "Je ne sais pas quoi lui dire, et tu sais bien qu'il n'aime pas qu'on s'immisce dans sa vie personnelle." Sur ces mots, Carine quitta le bureau, laissant Mariam désemparée.

Sur la terrasse du restaurant, Éric et Jessica étaient plongés dans une conversation pleine de sous-entendus. Éric, visiblement captivé par les mots de Jessica, ne pouvait détacher ses yeux d'elle. Jessica, experte dans l'art de la séduction, se mordillait les lèvres tout en détaillant ses fantasmes sexuels, utilisant des gestes suggestifs pour accentuer ses propos.

— Tu sais, Éric," dit-elle avec une voix douce et sensuelle, "j'adore quand on me surprend. Ça me fait perdre tous mes repères. Et toi, tu as déjà essayé quelque chose d'inattendu ?"

Éric, essayant de garder son calme, répondit avec un sourire nerveux, "Je dois avouer que tes idées me donnent des frissons. J'aime l'idée de l'imprévu. Ça rend les choses tellement plus excitantes."

Jessica éclata de rire, se penchant un peu plus près de lui. "Je suis contente que ça te plaise. Peut-être qu'on pourrait explorer ces idées un de ces jours."

Pendant ce temps, Mariam discutait avec Carine à l'extérieur. Carine, après leur conversation tendue dans le bureau, semblait plus apaisée et écoutait attentivement Mariam.

— Merci d'être venue, Carine," dit Mariam en serrant les mains de sa belle-sœur. "Je sais que ce n'est pas facile d'entendre tout ça, mais j'avais besoin de parler à quelqu'un."

— Je comprends, Mariam," répondit Carine avec un sourire bienveillant. "Prends soin de toi, et souviens-toi que je suis là si tu as besoin de quoi que ce soit."

Carine monta dans sa voiture et partit. Mariam, en se retournant pour entrer dans le restaurant, aperçut Jessica en pleine conversation avec Éric. Elle sentit la colère monter en elle mais fit de son mieux pour se maîtriser. Elle appela Jessica d'un ton ferme.

"Jessica !"

Jessica sursauta et tourna la tête vers sa sœur. Leurs regards se croisèrent, et Jessica se leva aussitôt. "Je dois y aller, Éric. On se parle plus tard, d'accord ?" dit-elle rapidement avant de rejoindre Mariam à l'intérieur du restaurant.

Une fois dans le bureau de Mariam, Jessica commença automatiquement à s'excuser. "Je suis désolée, Mariam. Je sais que tu m'avais dit de ne pas..."

Mariam leva la main pour l'interrompre. "Ça va, Jessica. Assieds-toi et finis ce que tu étais en train de faire." Sans un mot de plus, elle s'assit et se replongea dans ses occupations. Jessica suivit son exemple, se concentrant sur les tâches.

Quelques heures plus tard. .

Jessica et Mariam étaient de retour à la maison. Elles étaient dans la cuisine, préparant le dîner, lorsque le bruit de la voiture de John retentit. Il était rentré du travail. Mariam, anticipant une possible tension, prépara un plateau avec un verre d'eau et un verre de jus de fruits. Elle savait que John pourrait encore être en colère, mais elle ne voulait pas alimenter la situation par un comportement défensif.

John entra dans la maison et trouva Mariam l'attendant avec le plateau. "Bonsoir, ma chérie," dit-il, acceptant le verre d'eau.

— Bonsoir, mon amour," répondit Mariam calmement. " J'espère que la journée s'est bien passée ?"

— Oui, on peut dire ça" répondit John.

Elle prit son sac de bureau et après avoir déposé le plateau sur le guéridon, elle monta dans leur chambre en laissant John assis dans le salon.

Pendant ce temps, Jessica, ayant remarqué l'arrivée de John, décida d'aller le saluer et profiter pour vérifier quelque chose sur son  son téléphone qui était en charge dans le salon. "Bonsoir, monsieur John. J'espère que votre journée s'est bien passée ?"

John sourit, visiblement détendu. "Oui, c'était une bonne journée, même si un peu fatigante. Et toi, comment ça va ?"

— Ça va bien, merci à vous," répondit Jessica.

John la regarda avec insistance. "Jessica, je t'ai dit de m'appeler par mon prénom et de me tutoyer. Je ne suis pas si vieux, tu sais."

Jessica sourit, un peu gênée. "D'accord, John. J'essaierai de m'en souvenir."

— Bien," répondit John en riant.

UN APPÉTIT SEXUEL DÉMESURÉ ( Il couche avec ma sœur, mon mari pervers)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant