chapitre 02

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John était au travail, mais son visage trahissait son malaise. Le refus de sa femme le tourmentait profondément, et il se sentait complètement impuissant. « Comment peut-elle me refuser quelque chose qui me revient de droit ? Je suis son mari, et j'ai le droit de partager notre intimité comme je le souhaite. Après tout, j'ai respecté toutes les traditions en la dotant et en officialisant notre mariage. Alors, quel est le problème maintenant ? J'ai été patient pendant des années, me retenant simplement à cause des normes religieuses qui proscrivent les relations sexuelles avant le mariage. J'ai tout fait comme il faut. Pourquoi est-ce si difficile maintenant de répondre à mes besoins ? Dans tous les cas, si ce soir elle refuse encore, elle risque de regretter d'être mariée avec moi.» John se sentait blessé, frustré et même menacé par le rejet de sa femme, remettant en question sa propre valeur et son bonheur dans leur mariage.

Il était plongé dans ses pensées, assis derrière son bureau, lorsque le son des coups à sa porte le tira de sa concentration. 

— C’est encore qui ? demanda-t-il.

L'entrée de Samy, son meilleur ami et partenaire d'affaires, le surprit, et John perdit momentanément ses mots en le voyant. Samy, s'asseyant devant lui, remarqua l'état de son ami et lui demanda ce qui n'allait pas.

— C'est Mariam.

— Qu'est-ce que ta femme t'a encore fait pour que tu déverses ta colère sur tout le personnel de la compagnie ? Je t'ai toujours dit que nos problèmes de couple ne doivent pas interférer avec le professionnel. Mais enfin, qu'est-ce qui s'est passé ?

— Elle refuse de répondre à mes attentes sexuellement.

— Hum... Tu ne peux pas être sérieux. Mariam t'aime trop pour te refuser cela.

— Tu crois ? C'est pourtant ce qu'elle a fait ce matin. Elle a refusé de faire l'amour, arguant que nous l'avions déjà fait tout le week-end et même la nuit dernière avant de se coucher, donc elle ne pouvait pas me satisfaire ce matin avant que je parte au travail.

Samy se redressa sur sa chaise, son visage marqué par un mélange de confusion et de préoccupation.

— Je ne comprends pas, tu n’as plus rien d'autre à faire avec ta femme à part ça ? Passer tout le week-end à faire l’amour, dis-tu ? Non, elle dit la vérité, c’est vraiment ce qui s’est passé ?

Son ami baissa les yeux, une lueur d'embarras traversant son regard.

— Je sais que tu vas chercher à prendre sa défense. Mais tu dois savoir que je suis son mari et qu'elle est ma femme.

Samy secoua la tête, ses sourcils se fronçant davantage.

— Je ne refuse pas, et c’est son devoir de satisfaire tes envies. Mais là, mon pote, tu exagères. Elle n’est pas une machine sexuelle, ni une nymphomane. Elle va s’occuper de ce grand restaurant, de la maison, tout ce qui va avec, et n’aura pas un instant de repos parce que tu es son mari et qu'elle doit te satisfaire ? Sais-tu que tu nourris ce qui va vous détruire ? Penses-tu à ce qui pourrait se passer si jamais elle s’habitue à ton rythme et que tu la laisses seule pour tes voyages d’affaires ? C’est carrément impossible pour toi aussi d’être fidèle dans cette situation dont tu parles. Car l’habitude est une seconde nature, ou bien auras-tu toujours ta femme à tes côtés lors de tous tes voyages d’affaires ? Mon pote, tu ne sais pas ce que tu es en train de semer, hein, et je ne suis pas sûr que tu seras content des récoltes.

John soupira, ses épaules s'affaissant légèrement.

— Mon frère, je te comprends, mais le truc c’est que je veux juste rattraper toutes ces années d’abstinence et rien de plus.

Les yeux de Samy exprimèrent de la compassion mêlée à une pointe de frustration.

— Je ne pense pas, parce que tu es devenu dépendant d’une telle habitude, sinon tu ne serais pas dans cet état juste parce qu'elle a refusé juste pour ce matin. Mais vous êtes forts, hein, faire l’amour chaque matin avant de venir au boulot et aussi chaque soir avant de dormir. N’oublie pas que la pauvre est un être humain tout comme toi. Réfléchis bien à ce que tu fais là.

— Mon pote…

— Ne dis pas après qu'elle t'a trompé en couchant avec votre gardien ou son chauffeur. Moi, je suis venu discuter avec toi à propos du contrat en cours. Mais ce serait mieux qu'on le mette pour plus tard.

Sur ces mots, Samy se leva pour fausser compagnie à John, laissant ce dernier perturbé par les insinuations. John, cependant, refusa de le laisser partir si facilement. Un mélange de colère et d'inquiétude se lisait sur son visage, ses émotions en ébullition face à cette accusation impromptue. Il pressa Samy de rester, cherchant à rétablir une certaine normalité dans leur conversation. Samy, sentant l'ambiance tendue, consentit à s'asseoir. Les deux hommes commencèrent alors à discuter. 

De l’autre côté, sur la route…

Mariam avait déjà récupéré sa sœur à la gare. Elle était tellement contente de la revoir qu'elle échangeait quelques mots avec elle tout en étant concentrée sur le volant de sa voiture. Elles discutaient joyeusement, mais à un moment donné, un silence s'installa dans le véhicule. Mariam se laissa alors emporter par ses pensées, qui étaient principalement tournées vers la situation dans son foyer. Elle se demandait comment elle pourrait raisonner son mari. « Jessica veut rester chez nous pour poursuivre ses études universitaires, mais mon mari semble incapable de se contrôler », pensa-t-elle, se parlant intérieurement. « Il doit avoir des rapports chaque matin avant le travail et chaque soir avant de dormir. Même quand je suis fatiguée, je dois obéir à ses désirs. J'ai vraiment eu du mal ce matin à lui refuser et je crains qu'il ne réagisse mal à un autre refus. Je ne veux pas perdre mon mari, mais il doit aussi faire un effort pour me comprendre. Je ne veux surtout pas que ma sœur soit témoin de cette situation qui devient de plus en plus envahissante dans notre maison. Je dois avoir une conversation sérieuse avec John à ce sujet, sinon je devrai peut-être en parler à notre pasteur. Qu'est-il arrivé à John ? Il est mon mari et je ne veux pas le rejeter, mais il doit comprendre que je ne suis pas une machine.» Mariam était absorbée par ses pensées jusqu'à ce qu'elles arrivent à la résidence.

Elles arrivèrent enfin devant le portail. Mariam klaxonna, et le gardien vint leur ouvrir. Dans la maison, après avoir stationné la voiture, elles descendirent. Le gardien, ayant fini de fermer le portail, les rejoignit pour les aider à faire entrer les affaires de Jessica.

Jessica s’installa dans la chambre où elle allait rester. Elle se laissa choir dans le lit moelleux et commença à contempler l’appartement, laissant ses pensées dériver. « Ma grande sœur vit dans un endroit paradisiaque », pensa-t-elle, mêlant admiration et une pointe de jalousie. « Elle est vraiment riche. Maintenant, j’ai ma liberté. Ici, ce n’est pas comme avec maman, où elle passait tout son temps à me surveiller. Je vais bien profiter de la vie maintenant. Je vais satisfaire mes envies sexuelles comme j’aime. Bon, je vais vendre un peu l'illusion d'être sérieuse et calme à ma grande sœur avant de me reconnecter avec mes sexfriends. Oui, je vais maintenant bien m'occuper de ma libido dans mon nouvel environnement. Ha ha ha !!!»

Se levant, Jessica continua à inspecter les lieux. Mariam, revenant de sa chambre, vint la voir pour lui dire de s’apprêter afin qu’elles puissent retourner au restaurant. Sans plus tarder, Jessica s’apprêta et elles prirent la route pour le restaurant.

UN APPÉTIT SEXUEL DÉMESURÉ ( Il couche avec ma sœur, mon mari pervers)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant