Guerre

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Deux corps inanimés furent retrouvés dans la salle 125, l'un juste assommé et l'autre blessé à la hanche. Ils étaient en présence de plusieurs kilos de drogues. La police ne tira pas de conclusion hâtive mais les deux hommes furent placés en garde à vue. L'enquête fut ouverte et des policiers se mirent à aller et venir dans les couloirs.

« Tu l'as vraiment planté alors ?!

- Si je ne le faisais pas, c'était lui qui me le faisait !

- J'ai rien dit contre ça... Je voulais juste savoir...

- On s'est fait berner tout le long Benoît. Tout ça se passait sous nos yeux...»

Camille arriva. Elle les dévisagea et dit :

« Vous, vous avez encore fait des conneries.

- Disons qu'on a remit Servane sur le bon chemin... Répondit Guillaume.

- Je doute qu'elle arrête, même après ça...

- Après quoi ?! » 

Charlotte vint les rejoindre avec Meig, Yann et Fanny.  Guillaume et Benoît leur expliquèrent leur escapade d'hier soir. Ils les regardèrent gravement.

« Mais donc, on peut rien dire à la police..., dit Meig.

- Rien. Elle sait qui je suis.

- Et même si vous l'arrêtez de temps en temps, vous avez tous les deux de quoi vous faire chanter..., reprit Fanny.»

La sonnerie retentit et ils se dirigèrent vers leur salle de cours. Dans les rangs, Guillaume sentit qu'on lui tapait dans l'épaule. Il se retourna et vit Servane. Elle regardait ses pieds. Elle l'entraîna au fond du rang.

« Je dois te dire quelque chose.

- Quoi ?

- Mon... Employeuse... Celle à qui j'ai promis de stocker sa marchandise...

- Quoi ? Elle est pas contente, c'est ça ?

- Non, pas du tout. J'ai peur qu'elle vienne se venger.

- Et pourquoi tu m'en parle ?

-Tu... Tu pourrais aller la voir, lui dire que c'est toi... Avec ton masque et tout si tu veux, hein !

- Pour me prendre une bastos ?

- Guillaume elle va me tuer !

- Vois ça avec la police.»

Il entra en cours, pensif. Il passa ses deux heures de cours tranquillement et au milieu de la troisième, il regarda par la fenêtre. Soudain, deux quatre-quatres débarquèrent en trombe de chaque côté du lycée. Ils s'arrêtèrent en dérapant de manière à bloquer les issues. Une dizaine d'hommes en descendirent, tous masqués et armés. 

« Hé, hé, hé ! Y a un problème là ! » 

Tout le monde se rua sur la fenêtre et regarda. Il y eut un moment de silence et finalement, le principal sortit en trombe du lycée et alla à leur rencontre. Il tendit une main pour les stopper mais reçut deux balles dans la tête. Tout le monde se mit à crier dans la classe et les élèves se ruèrent dehors. Guillaume commença à monter vers sa planque et attrapa Benoît par le bras :

L'ange Gardien Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant