À ce garçon que j'ai toujours aimé

un

Lucas & Donovan Stories 

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C'est étrange. Une part de moi a hâte de le revoir. Une autre pas du tout. Je l'attends. Je patiente en reprenant calmement ma respiration. 

C'est complètement dingue. J'ai envie de fuir mais mes jambes refusent de partir. Mon cerveau me dit de rester. Mon cœur palpite je vais m'évanouir. Bien avant qu'il apparaisse sous mes yeux.

Qu'est-ce qu'il fait ?

Je regarde ma montre. Enfin la montre qu'il m'a offert avant de partir faire ses études à l'étranger. Ce con s'est barré en Corée du Sud. Non il n'a pas trouvé plus loin. Alors pendant trois années j'ai dû jongler, avec le décalage horaire. Pour l'avoir au minimum une fois au téléphone par jour. Oui, c'est fou. Mais j'avais ce besoin, d'entendre sa voix. Pour qu'il me rassure. Pour qu'il me dise que ce n'est pas de ma faute s'il est parti loin de la famille.

Je tourne en rond dans le skate-park, de la ville.

Les lumières sont éteintes. Je n'ai que l'éclairage, de mon téléphone qui me permet de regarder un peu autour de moi. De voir ce qui se passe. Voir s'il arrive.. Bientôt ça fera dix minutes que j'attends. Son avion s'est posé cette après-midi. Et il n'a même pas pris la peine de répondre à mon message. Je le hais pour ça.

Mais à cette pensée je vois une ombre. Une ombre qui lui ressemble étrangement. Je recule et trébuche, sur mon propre skate. Rapidement ses mains me retiennent.

C'est bien, lui ?

Un inconnu, n'aurait jamais osé faire une telle chose. Si ?

Il me retient toujours me redresse et ses bras s'enroulent, autour de ma taille. 

C'est bien, lui. 

Je n'en ai plus le moindre doute maintenant. Son odeur caresse mes narines. C'est exactement la même qu'il y a trois ans. J'éteint la lampe de mon téléphone et le laisse même tomber au sol. À ce moment-là, plus rien ne compte. 

Mise à part, lui. 

Je pose mes mains sur les siennes, en fermant les yeux et le sourire aux coins des lèvres, il l'entend puisque je ris nerveusement. Sa présence m'avait beaucoup manqué et je sais qu'il va me charrier avec ça. Qu'il le fasse. Tant qu'il restera contre moi je n'en ai plus rien à foutre.

– Toujours aussi, maladroit.

C'est la première chose, qu'il me dit et sa voix me fait frissonner. Elle résonne dans mon oreille, comme une douce mélodie. À ce moment-là il me relâche. Je ne comprends pas ce qu'il fait. Ça fait trois ans, qu'on ne s'est pas vu et juste un câlin de moins de cinq minutes, lui suffit. Je soupir. Je râle. Ce qui le fait sourire. Il vient se placer devant moi pour juste me faire un rapide baiser, sur la joue. Avant de me demander, d'une faible voix.

– Les parents vont bien ?

Hein ? Je pose mes petites, mains sur son torse. Pour le pousser et ramasser mon téléphone, ainsi que mon skate, avant de partir presque en courant. Mais je m'effondre, sur l'herbe. Toute la journée je n'étais pas bien. J'avais la boule aux ventres et de la fièvre. J'étais vraiment en panique et lui tout ce qu'il demande, c'est si les parents vont bien. 

Il se fou vraiment de moi où soit, je suis le dernier des crétins. À l'attendre comme si, lui allait m'attendre. Pourtant, j'ai changé physiquement. Beaucoup changé depuis trois ans et lui n'en a clairement rien à foutre, de moi. De savoir si ça va. C'est moi ça, putain de priorité. Pas les parents.

Je reprends connaissance.

J'ouvre les yeux, mais je ne sais pas où je suis. Ce n'est pas chez papa c'est sûr. Je regarde autour de moi, je ne vois personne. Puis d'un coup je réalise que je me suis évanoui, après être parti du skate-park. 

Je me relève brusquement, mais deux mains me retiennent pour que je reste allongé sur le lit. Je tourne la tête et je vois Donovan à côté moi. Je clignote des yeux. Pensant que, j'étais sûrement en train de rêver.

 – Repose toi. Tu en as besoin.

Dit-il, un peu trop froidement à mon goût. Je n'ai rien fait. Et lui m'engueule. Je crois que je n'arriverai jamais réellement à comprendre, ce gars. Je me relève une seconde fois en                  m' adossant contre les oreillers  derrière moi. Je n'ai pas l'envie de dormir. Je veux rentrer. Il me saoule déjà. Et ça fait qu'une journée, qu'il est rentré.

Ma main part et je le gifle alors qu'il ferme les yeux. Sa réaction est épique. Il me regarde choqué. Mes yeux sont remplis de larmes. Il le voit. Mais ne fait toujours rien. Je me lève du lit pour me rendre dans son petit salon et m' allonge dans le canapé je préfère rester seul plutôt que d'être à côté de lui, mais rapidement il me suit et grimpe sur moi, en colère. 

Ce que je peux comprendre totalement. 

Ses mains tiennent mes poignées et les placent au-dessus, de ma tête. Il a peur que je lui mette une autre, baffe. Ce qui me fait sourire.

– C'est quoi ton problème ?

Il hurle tellement que j'en sursaute sur le coup et mon sourire, disparaît subitement. Je ne réponds pas, à sa question et tourne la tête pour éviter, son regard.

– Je t'écoute vas-y parle.

Je sens bien qu'il est énervé rien qu'à l'entente de sa voix qui est un peu plus grave qu'habituellement. J'ose enfin, fixer mon regard dans le sien. Son regard est sombre plein de rage. Je ne vois pas pourquoi d'ailleurs. Ça devrait être moi, le plus en colère des deux et ça apparemment Donovan, n'arrive pas à le comprendre. Où à l'accepter. Peut-être..

Je viens d'avoir tout juste mes 15 ans la semaine dernière. Et il n'a même pas eu le culot, de m'envoyer un message pour me souhaiter, mon anniversaire ni de m'appeler. Non, bien sûr c'est beaucoup trop compliqué. Les larmes roulent sur mes joues. 

Ses mains lâchent mes poignées en voyant mes larmes. Donovan soupire puis respire en reprenant son calme, remarquant sûrement, qu'il avait été un peu loin. 

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Ne manquez pas les petites aventures de Donovan & Lucas ! 

Je vous ferai un rappel, dans le coin conversation, pour la sortie du prochain chapitre ! 

Je vous dis, à bientôt ! 

XAIYSTISTIE