Rencontre d'amour à Oléron

Une rencontre

Le réveille sonna à sept heures pétante, comme prévu et tout le monde descendit, certes en faisant un peu la tête mais tout le monde était là.
- Vous faites quoi aujourd'hui, nous demanda mamie.
- Hicham et moi on va au city, répondit Gaston.
- Je peux aller voir Héloïse, elle est sur l'île aujourd'hui, demanda Elios.
- Oui bien sûr mais tu te débrouilles pour la rejoindre je viendrai pas te chercher, répondit mamie, et toi tu fais quoi, dit-elle en me regardant.
- Je vais à la brocante à côté du city ce matin et cet aprem je vais me poser sur la plage avec Maya, répondis-je.
Mamie nous dit alors :
- D'accord, je vous laisse dix euros chacun pour acheter à manger ce midi vous vous débrouiller et vous pouvez manger à la maison si vous voulez. Je ne suis pas là aujourd'hui, je vais rendre visite à une amie, je rentrerai tard ce soir ne m'attendez pas pour manger je mangerai là bas.
Quelques minutes plus tard mamie sortie, nous laissant seuls pour la journée.
Je parti ensuite en vélo à la brocante avec Maya qui était dans une charette attachée au vélo. Arrivée à la brocante, je reçu un message de Gaspard avec marqué :
- Tu manges avec Hicham et moi ce midi ?
Je lui répondis :
- Vous voulez manger où ?
- Hicham propose d'aller chercher à manger à la supérette à côté, répondit-il.
- Ça me va, répondis-je.
Il réagit à mon message par un petit pouce en l'air et je reparti ensuite voir ce que je voulais voir aux stands de la brocante...

Je rejoins Hicham et Gaston comme prévu à la supérette vers midi et quelques, en arrivant Gaston me dit alors :
- On attendait tu faisais quoi ?
- Un bowling, répondis-je.
Il me regarda avec un grand sourire forcé.
- Réfléchis à ton avis je faisais quoi à une brocante ?
Hicham dit alors :
- C'est bon vous avez fini tous les deux ? On peut aller acheter à manger ?

Nous étions posés en train de manger, quand Hicham me dit :
- Mange.
- Tu crois que je suis en train de faire quoi là, répondis-je.
- T'as manger à peine un quart de ta salade et là tu la mélange en espérant qu'on voit pas que tu manges plus. Mange.
- Non ça va merci j'ai plus faim.
- Tu la mange ou je te la fais manger, intervient Gaston.
- Tu vas rien faire du tout, répondis-je avant de jeter la salade dans la poubelle juste à côté et de répartir avec Maya.

Cela devait bien faire vingt minutes que j'étais allongée en train de bronzer sur la plage de Gatseau toujours en compagnie de Maya qui était elle-même posée sur sa serviette à l'ombre du parasol quand soudain j'entendis quelqu'un crier d'un air un peu étonné :
- Mélissa ?
Je levai ma tête pour voir qui c'était, puis je le vis, c'était Noa, qui faisait apparemment un footing au bord de mer... Je lui fis un grand sourire et un signe de la main pour qu'il me rejoigne. Il vint s'asseoir à côté avant de me lancer un :
- Ça va, pas trop dure la vie ?
- Non ça va merci et toi, lui répondis-je en souriant.
- Ça passe, mais je sens qu'il me manque quelque chose.
- C'est quoi ?
- Tu vois j'ai ton prénom, mais j'ai pas ton numéro...
Un petit rire m'échappa.
- Si tu veux pas c'est pas grave, mais sinon ton Insta, ou ton Snap, ou ton adresse mail, ou même ton compte vinted ?
- Je te donne mon numéro, t'inquiète pas, dis-je en rigolant.
- Merci, répondit-il.
Je lui ai donné mon numéro et il est resté pour discuter avec moi toute l'après midi pendant que Maya restait à l'ombre et allait parfois jouer avec d'autres chiens. Nous avons discuté de nos vies, de nos passe-temps, puis j'ai fini par lui dire :
- C'est étrange depuis notre rencontre d'hier j'ai pas arrêté de penser à toi.
- C'est vrai ? Je fais souvent cet effet là, dit-il avec un sourire en coin.
Je l'ai regardé avec un petit sourire mais surtout des étoiles dans les yeux. Il y eut un eye contact, pendant une dizaine de secondes, et c'est à ce moment-là que je compris.

A ce moment-là, je compris que je l'aimais, d'un véritable amour, un véritable coup de foudre.
Oui c'est bien ça, c'était ce garçon. Ce garçon que j'aurais pu suivre jusqu'au bout du monde, ce garçon avec qui j'aurais pu emménager, ce garçon avec qui j'aurais pu élever mes enfants, ce garçon pour qui j'aurais pu choisir une magnifique robe de mariage digne d'une robe de princesse, ce garçon pour qui j'aurais j'aurais écrit un livre ou une chanson d'amour. Il était ce garçon que j'aimerais jusqu'à la fin de mes jours...

- T'as de beaux yeux toi tu sais, me dit-il.
- Merci, répondis-je en rougissant.
- Il commence à être tard la miss faut pas que tu rentres ?
- Si merci répondis-je en faisant mes affaires.
- Je te raccompagne, me dit en souriant.
- Te sens pas obligé je sais rentrée, répondis-je.
- Je me sens pas obligé mais c'est quand même une question de principe, on est le soir je fais pas te laisser toute seule.
- Je suis pas toute seule, j'ai Maya.
- Elle va pas faire grand chose a part te protéger des lièvres avec ta Setter anglais.
- On y va alors, répondis-je en rigolant.

C'était agréable d'être avec lui et il n'y avait pas de malaise. J'étais sur un petit nuage mais malgré tout j'avais peur, peur parce que malgré tout le bonheur que je ressentais je savais qu'une chute depuis ce petit nuage pouvait être mortelle.

Nous avons pris le dernier petit train qui allait jusqu'à Saint-Trojan, là où j'habitais. Nous avons parlé et rigolé pendant tout le trajet puis il m'a laissé à côté de la maison.
- Merci de m'avoir raccompagné, lui dis-je.
- Mais de rien, bon je te laisse la miss, dit-il avant de partir.
- Noa !
- Oui, dit-il en se retournant une dernière fois ?
- Encore merci de m'avoir ramené Maya hier, dis-je avec un grand sourire.
- De rien, répondit-il en me faisant un signe de la main en guise d'au revoir.