- Eh bah oui Mélissa c'est quoi cette histoire, dit Gaston tout fier de lui.
- Ta gueule et laisse moi expliquer, répondis-je.
Elios me regardait avec des yeux noirs charbons comme si je lui devais de l'argent.
- Vous savez tous ce qui s'est passé cette année et à un moment je faisais un action ou vérité et puis voilà quoi...
- Donc tu t'es tranquillement fait tatouer, me dit Elios d'un air abasourdi.
Je lui répondis d'un hochement de tête, puis un blanc.
- T'a pas répondu à la question, me lança Hicham qui n'avait pas pris part à la discussion.
- Oui j'avoue y a écrit quoi du coup, demanda Gaston.
- C'est quand même toi qui a choisi où et quoi, demanda Elios.
- C'est moi qui ai choisi où et quoi ne t'inquiètes pas.
- Alors il est où, me coupa Hicham.
- En haut de sa cuisse gauche, répondit Gaston, par contre je sais pas ce que c'est.
Je lui dis alors :
- C'est une écriture et il y a marqué " I'm a princess".
Il y eut un blanc pendant quelques secondes et Gaston n'avait pas l'air de comprendre puis il dit :
- Je comprends pas, ça veut dire quoi ?
- Je suis une princesse, répondit Elios, faudrait que tu penses à bosser tes cours d'anglais.
- D'accord merci l'esclave, répondit GastonL'action ou vérité se finit calmement et je fut la première à monter me coucher.
Cela devait faire une demi-heure que j'étais montée, j'étais en train d'écouter de la musique quand soudain Hicham arriva vers moi en courant.
- Comment t'as fait, me dit-il, comment t'as fait pour te faire tatouer alors que t'as que dix-sept ans ?
- Autorisation parentale, répondis-je.
- Mais ton père le sait ?
- Non, une petite signature en lui disant que c'était pour les cours.
- Malin, me dit- il en hochant la tête et en souriant avant de partir se coucher.Je fut réveillée par Elios qui comme à son habitude poussait des cris semblables à ceux d'un ours quand il se réveille.
- Ta gueule, lui cria Gaston.
- Oh vous vous calmez en haut, nous cria mamie depuis le rez-de-chaussée.
- Ça va mamie, lui demandai-je.
- Oui merci mon chéri, Elios il faut que tu arrêtes de crier comme ça.
Ce dernier répondit par un grognement, avant de se rendormir.
- Gaston t'as l'heure, demandai-je.
- Midi, répondit- il.
- MerciQuelques minutes plus tard tout le monde était descendu.
- Vous voulez que je commande à manger, nous demanda mamie.
- Ouais merci mamie tu gères, répondit Gaston.
- Mais arrête gros porc tu vas ruiner mamie à manger pour trois, ajouta Elios.
Mamie lui répondit :
- Mais non ça me fait plaisir, ne vous inquiétez pas mes chéris. Vous voulez quoi, pizza, burger, tacos, sushi...
- Sushi, proposa Hicham.
Tous le monde acquiesça et mamie commanda donc des sushis.
Après un trentaine de minutes d'attente le livreur sonna.
- J'y vais, dis-je en criant et en courant vers la porte d'entrée.
- Bonjour, c'est pour vous les deux plateaux xxl de sushis, me demanda le livreur.
- Oui merci, répondis-je avant de donner un pourboire et de retourner à l'intérieur.
En regardant ce qu'elle avait pris je dis à ma grand-mère :
- Dit donc mamie ça fait beaucoup la pour cinq personnes non ?
- Mais non mon chéri, et au pire Maya prendra les restes.
Vers deux heures et quelques, alors que le repas était terminé, je pris mon maillot de bain et je parti me changer pour aller dans la piscine.
L'après-midi se finit plutôt calmement si on ne prend pas en compte les insultes habituelles entre Elios et Gaston et le fait que Gaston avait balancé le dernier iPhone d'Hicham dans la piscine depuis le deuxième étage pour vérifier l'étanchéité ( il était peut-être étanche mais l'écran lui pris cher en cognant sur le bord de la piscine).Le soleil commençait à se coucher alors nous venions de finir la salade de pâtes faite par mamie composée de tomates, pousses d'épinards, burrata. Je partis ensuite comme presque tout les soirs promener Maya en direction des bords de mer.
Arrivée sur la plage, je vis qu'il n'y avait personne et que Maya était calme et très attentive. Je pris donc la décision de détacher la laisse pour qu'elle aille se baigner dans l'océan. Elle était toute contente de pouvoir se baigner et s'amuser puis au bout d'une dizaine de minutes elle revient vers moi. En voyant qu'il faisait nuit, je reparti donc pour continuer la balade. Tout semblait bien se passer et Maya revenait à chaque fois qu'elle s'éloignait un peu trop et que je lui disais de revenir puis soudain en quelques secondes d'inattention Maya de mit à partir en courant. Malgré mes efforts pour la rattraper, il faut avouer qu'une lycéenne ne va pas aussi vite qu'une jeune chienne Setter anglais.J'eus beau lui dire de revenir, elle ne revenait pas et il ne me fallut pas longtemps pour la perdre de vue avec en plus l'obscurité qui n'arrangeait rien...
Le temps passait et j'avais de plus en plus peur de ne pas la retrouver. Au bout d'un peu plus d'un quart d'heure je vis un garçon qui avait l'air d'avoir mon âge et qui marchait avec à côté de lui, Maya...
- Eh excusez-moi, criais-je au gars.
Il s'arrêta puis il me dit :
- Ça va ? T'es toute seule ?
Je couru dans sa direction pour récupérer Maya et je lui dis :
- Oui ça va merci, je suis pas vraiment toute seule, dis-je en pointant du doigt Maya.
Il me regarda sans comprendre puis il me dit en souriant :
- C'est ta chienne ?
- Oui enfin c'est pas vraiment la mienne mais bon...
Je m'apprêtais à partir mais il me dit alors :
- Eh la miss, t'as un nom ?
- Mélissa, je m'appelle Mélissa et toi ?
- Enchantée Mélissa, moi c'est Noa me dit-il en souriant.
Il me regardait droit dans les yeux et il avait l'air très gentil. Il était beau brun avec des yeux noisettes.
Je reparti à la maison en me disant que j'aurais dû prendre son numéro ou même son Insta...
- T'as pris le temps frérot on a cru que tu t'étais perdu, me dit Hicham.
- Moi je me suis pas perdue mais j'ai perdu Maya.
La nuit passa et malgré tout mes efforts je n'arrivais pas à l'oublier...
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Rencontre d'amour à Oléron
Roman d'amour"C'est vrai que c'est une belle rencontre d'amour mais la fin sera-t-elle aussi jolie ?" Mélissa, une jeune lycéenne qui quitte Paris car son père trouve qu'elle a de mauvaise fréquentation et se retrouve à l'île d'Oléron avec sa famille. Alors qu'...