Un travail a quel prix ?

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Il me dit alors ;
- Mélissa, t'es vraiment casse pieds ! Au bout d'une semaine tu me causes déjà des problèmes. J'ai un travail, je sais pas si t'es au courant mais j'ai travail, je peux pas toujours être derrière toi !
- Je sais que t'as un travail, mais à quel prix ? Tu te souviens que tu as une famille, mais tu oublies bien souvent que tu as deux filles ! Tu t'occupes peut-être très bien de ma demi-sœur mais moi en attendant tu m'as complètement oublié !
J'eus à peine fini de lui parler qu'il avait déjà raccroché.
J'ai reçu un message de sa part avec marqué : " Je m'en fou, tu te débrouilles et tu verras ça avec ton oncle.
Par contre que l'on soit très clair, au moindre problème, je t'envoie en internat en Russie. "
Je n'ai pas pris le temps de répondre et j'ai appelé mon oncle qui était déjà au courant.
- Coucou tonton.
- Coucou Mel, me dit-il. Il ne m'appelait quasiment jamais Mélissa, il avait toujours préféré m'appeler Mel.
- Je fais quoi du coup tonton ? Papa m'a dit de te demander.
- Franchement, je ne sais pas trop quoi te dire. Toi t'aimerais faire quoi ?
- J'aimerai bien rester à Oléron si c'est possible.
- Tu penses que c'est une bonne idée ?
- Oui, répondis-je.
- Moi ça me va. Par contre je veux qu'il y ait un de tes cousins avec toi quand tu sors et pas de conneries. C'est ok ?
- Ok, merci tonton. Dernière question : j'ai le droit de continuer à voir Noa ?
- Oui du moment que vous ne faites pas de conneries.
- Merci tonton, on se revoit dans une semaine.
- De rien Mel. Par contre il prend le canapé s'il dort à la maison, ajouta-t-il.
- Oui, répondis-je en rigolant.
- A la semaine prochaine Mel, sois sage et t'a intérêt à te reposer pour bien travailler les semaines où tu es avec moi.
Ce qu'il y avait de bien avec lui c'est qu'il avait toujours été plus impliqué dans ma vie que mon propre père et il se rendait toujours disponible quand j'en avais besoin.

Je suis partie me brosser les dents, me coiffer puis m'habiller. Je suis ensuite partie promener Maya avec Elios que mamie avait forcé à m'accompagner et Noa a appelé son père pour dire qu'il passait la journée avec moi.

Nous avons ensuite pris à manger à la maison et nous sommes partis nous poser au city, Gaston, Hicham, Elios, Noa, Maya et moi. Les garçons ont fait du foot pendant un bon moment et j'ai continué d'apprendre quelques tours à Maya.
Nous étions tous posés dans l'herbe, Elios sur son téléphone quand il nous dit soudain :
- Il y a une grosse soirée ce soir pas très loin, c'est chez des amis à Héloïse ( sa petite amie).
- On y va, demanda Hicham.
- Si ça vous dit, répondit Elios.
- Moi je suis chaud, répondit Gaston.
- On y va, me demanda Noa.
- Moi je veux bien après si tu veux pas y aller je comprends je resterai avec toi.
- Non moi je veux bien y aller me répondit-il.
Nous sommes rentrés à la maison pour nous changer, Noa est retourné chez lui et
Je suis partie me changer dans la salle de bain vers vingt et une heures. J'ai mis un haut bandeau blanc, un short marron et cette fois-ci j'ai eu la main moins légère sur le maquillage. J'ai mis de l'anticernes, du blush, du gel à sourcil, du mascara, de l'highlighter, du gloss et un peu de fard à paupières, j'ai détaché mes cheveux, j'ai fait des boucles avec un lisseur. J'ai mis de jolies boucles d'oreilles dorées pendantes, un collier en or avec des petits diamants que ma grand-mère m'avait offert et j'ai gardé les bracelets que j'avais toujours sur moi.
Je suis sortie de la salle de bain après presque une heure et j'ai bien sûr eu le droit aux réflexions de mes cousins.
- Tu sors comme ça, de Gaston.
- Qu'est-ce que t'as fait à tes cheveux frérot ? On dirait un bichon frisé, me dit Elios en éclatant de rire.
- Une heure pour ça, franchement Mélissa t'abuse, me dit Hicham.
Les trois garçons finirent de s'habiller, je pris une paire d'escarpins noirs et nous partîmes à la soirée.
Arrivés là-bas, je vis que Noa nous attendait déjà. Il m'aperçus et me dit :
- Waouh... Tu es sublime.
- T'es pas mal non plus, lui répondis-je en souriant.
- On y va les deux tourtereaux, demanda Gaston.
- On arrive, répondis-je avant d'embrasser Noa.
- T'as mis du gloss, me demanda-t-il.
- Oui pourquoi ?
- J'ai les lèvres qui collent maintenant...
Je lui ai souris et nous sommes rentrés dans la maison où se déroulait la soirée.
Je pus constater qu'Elios n'avait pas menti quand il parlait d'une grosse soirée. Nous devions être environ une centaine à l'intérieur de cette immense maison bourgeoise et une cinquantaine de personnes étaient dehors.
Musique à fond sur des grosses enceintes, boules discos, bar avec de la nourriture et des bouteilles ne contenant pas de l'oasis à première vue, piscine, DJ, et j'en passe... Tout était fait pour une grosse soirée. Il ne fallut que trente secondes avant qu'Elios trouve Héloïse puis que Gaston et Hicham se ruent sur le bar pour prendre de l'alcool fort.
- Il a quel âge Gaston, me demanda Noa.
- Quinze pourquoi ?
- Parce que là il vient de se prendre deux shots de vodka.
- C'est pas grave, il sera juste un peu bourré à la fin, répondis-je.
- T'es sûr de toi sur ce coup là, me demanda-t-il un peu inquiet.
- Eh t'inquiètes c'est pas la première fois qu'il boit. Et il a Hicham avec lui.
- Et tu penses qu'Hicham va le surveiller ?
- Hicham a des parents alcoolique, il connaît bien les dangers de l'alcool. Il le laisse faire mais il gère t'inquiètes pas et viens t'amuser.
- Okay, me dit-il.
- Aller viens on va chercher à manger.
Il m'a suivi au bar où se trouvait une énorme quantité de nourriture et nous sommes ensuite partis danser pendant environ une heure.

Rencontre d'amour à Oléron Où les histoires vivent. Découvrez maintenant