Premiers rendez-vous

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   Il était vingt-et-une heure quinze le rendez-vous était dans un quart d'heure. J'ai mis une longue jupe blanche et un haut rouge. J'ai pris mon téléphone, la longe de Maya, Maya et je suis partie rejoindre Noa sur la plage.
Arrivées au point où nous nous étions donné rendez-vous, je vis qu'il était déjà là. Il regardait le large, assis sur le sable. J'ai couru vers lui avec Maya un peu à la traîne derrière. Arrivée à côté de lui je lui ai dit :
- Coucou, ça fait longtemps que t'es là ?
- Ça doit faire une ou deux minutes, me dit-il, tu t'assoit pas ?
J'ai lâché Maya pour qu'elle puisse aller se baigner dans la mer et je me suis assise à côté de lui.
- Il fait bon, dis-je alors pour casser le blanc.
- Oui, me dit-il.
Je vis en tournant légèrement la tête qu'il ne regardait plus la mer mais qu'il me regardait en souriant.
- Qu'est-ce qu'il y a, demandais-je.
- Rien.
- Pourquoi, tu me regardes comme ça alors, j'ai un truc entre les dents, lui dis-je en rigolant.
- Parce que t'es juste magnifique, répondit-il alors que je me sentais rougir.
- Merci.
   Nous regardions la mer et le soleil depuis une vingtaine de minutes, le soleil commençait à se coucher, quand soudainement, il prit ma main dans la sienne. Il regardait le soleil et tout d'un coup il me dit :
- Mélissa, je crois que je suis tombé amoureux de toi.
Je l'ai regardé avec un grand sourire, il m'a regardé et je lui ai dit avec un petit rire nerveux :
- Tu m'as dit quoi ?
- Rien t'inquiètes.
Je me suis rapprochée de lui, mon épaule était collée à la sienne et je lui ai dit :
- Je t'aime Noa.
Il a passé son bras autour de mon cou pour rapprocher ma tête de lui et il m'a embrassé sur le front.
Nous avons assisté au dernier rayon du soleil, il commençait à faire froid en manche courte mais en me collant à lui la chaleur revenait. J'étais heureuse comme je ne l'avais jamais été, c'était un mélange de joie et de liberté. Il paraissait lui aussi heureux, il ne disait rien mais un petit sourire était dessiné sur ses lèvres.
    Nous sommes restés environ un quart d'heure collé l'un à l'autre puis il m'a dit :
- Il est tard la miss, il va falloir qu'on y aille.
Nous nous sommes levés et nous avons marché un peu, puis est venu le moment où nous devions nous séparer pour rentrer chez nous. Nous nous sommes enlacés, mes bras près de son cou, les siennes sur mes hanches, puis nos regards se sont croisés, nos lèvres se sont rapprochées et nous nous sommes embrassés... Nous nous sommes dis je t'aime une dernière fois, avant que je passe le portail et qu'il reparte chez lui.
- Tu étais où, me demanda ma grand-mère.
- J'étais partie promener Maya. Désolée j'ai pris du temps.
- Ce n'est pas grave. Monte te coucher tes cousins sont déjà en haut, dit-elle.
- Yes, répondis-je acquiessant de la tête.
Je n'arrêtais pas de penser à ce baiser. C'était mon premier amour, mon premier baiser et il était tout simplement parfait.

Arrivée en haut Elios me dit :
- T'en a pris du temps. T'étais partie promener Maya ?
- Oui, répondis-je.
- Mais t'étais où frérot t'en a pris du temps, demanda à son tour Gaston.
- Je suis allée jusqu'à la plage de Gatseau en passant par la plage et je suis revenue.

   Le lendemain matin le réveil a sonné à sept heures. Les trois garçons sont partis au city, ma grand mère est partie au marché et je suis restée toute seule à la maison. J'ai donc profité de la matinée pour parler par message avec Noa et faire des jeux avec Maya.
Tout le monde est revenu pour le repas, ma grand-mère m'avait demandé de préparer le repas et j'en avais donc profité pour tester une nouvelle recette de tarte aux concombres qui n'était finalement pas si mal.
En fin d'après-midi, alors que tout le monde était à la maison, j'ai proposé à Noa de venir m'accompagner pour faire du shopping au centre ville de Saint-Trojan. Et bien sûr aucun garçon ne peut refuser de venir faire du shopping avec sa bien aimée. Ma grand mère m'avait finalement laissé prendre de l'argent contrairement à ce que disait les règles qu'elle m'avait donné quand j'étais arrivée. Il faut dire que beaucoup de ses règles n'avaient pas été respecté.

Je lui ai donné rendez-vous à côté de l'église à dix huit heures et je suis arrivée cinq minutes avant l'heure prévue.
- Salut la miss, me dit-il en arrivant.
- Et coucou, on y va ?
Nous avons marché un peu et je lui ai dit :
- Je sais pas si t'as remarqué mais c'est notre deuxième rendez-vous.
- Oui, répondit-il en déposant un baiser sur ma tête.

Il n'y avait pas beaucoup de magasin d'ouvert mais j'ai quand même réussi à trouver une jolie robe printanière blanche avec des fleurs bleues, un short blanc et un haut vert foncé.

On est ensuite allé chercher une glace, glace à la pastèque pour ma part car il y a moins de calories et Noa a pris une glace à la vanille. Nous avons ensuite marché jusqu'à la maison de mes grands qui était à environ deux kilomètres.
Sur le chemin Noa me dit :
- Mélissa je peux te poser une question ?
- Oui, je t'écoute, répondis-je.
- T'as parlé de moi enfin de nous deux à tes parents ?
- Euh non... Et toi ?
- Oui. Pourquoi tu leur en as pas parlé, t'a honte ou quoi, dit il en rigolant.
- Non j'ai pas honte mais j'ai eu une année difficile avec des gens pas sympa et mes parents veulent pas trop que je traîne avec des gens de mon âge. Et encore moins si c'est une relation amoureuse. Ils sont comment toi tes parents ?
- Moi, bah je vois pas trop mon père vu qu'il est gendarme est que je vis loin de lui mais sinon il est très sympa et ma mère est super sympa aussi même s'il faut pas trop la chercher.
Nous avons continué tout le chemin en parlant et en rigolant, c'était très agréable.
Puis est venu le moment où nous devions nous dire au revoir, nous étions dans ma rue, et je lui ai dit :
- Je t'aime Noa, merci d'être venu avec moi.
- Moi aussi je t'aime la miss. On se revoit demain ?
Je m'apprêtais à lui répondre quand j'entendis le bruit d'un portail puis je vis Gaston sortir en disant :
- Tu vois mamie je t'avais dit qu'un mec l'avait raccompagné la dernière fois.
Ma grand-mère me cria :
- Mélissa, tu rentres immédiatement. Je t'assure que ça va mal se passer pour toi ma petite !
Noa s'apprêtait à partir mais ma grand mère continua en disant :
- Toi aussi mon garçon, tu viens ici, maintenant !

Rencontre d'amour à Oléron Où les histoires vivent. Découvrez maintenant