Weight

4. Confiance perdue

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Comme c'est dimanche, je me suis occupée du rangement de ma chambre pour qu'elle soit propre. Darla ne travaille pas ce jour, elle est en repos.

Une fois que j'ai fini, je parfume ma chambre avec le parfum de ma maman et je décide de descendre les escaliers mais avant, j'aperçois la porte du bureau de mon papa ouverte.

En regardant les couloirs, je remarque qu'il n'y a personne. Je rentre dans la pièce doucement sans faire de bruit, car le sol est du parquet.

Papa ne laisse jamais entrer quelqu'un à l'intérieur, mais ma curiosité a fait surface à ce moment. Je me demande aussi pourquoi cette pièce n'est pas verrouillée.

Étrange, non ?

Son bureau est parfaitement ordonné dans cet endroit. Sa chaise en cuire est placée de manière droite. Des portraits de lui étaient peints sur les murs gris, montrant qu'il avait obtenu ses diplômes.

Une a été récompensée pour avoir ouvert son entreprise, et dix autres ont été récompensées pour avoir dirigé l'entreprise chaque année.

Je m'assois sur la chaise en cuire, un peu trop grande pour moi, quand mes yeux se fixent sur l'armoire en face. Une armoire en métal avec un mot de passe numérique. Elle est plutôt petite, mais assez épaisse.

Je ne pense pas faire grand-chose, alors je décide immédiatement d'abandonner l'idée. Il y a un pot de stylo, son agenda sombre contenant tous ses rendez-vous, et son ordinateur sur le bureau.

Tout est parfaitement organisé.

Je décide donc d'allumer son ordinateur en composant le mot de passe qui est mon prénom, tout simplement, et en cherchant quelque chose d'utile.

Oui, car je m'ennuie, surtout après avoir terminé mes devoirs et le ménage.

En examinant quelques fichiers, dont un qui me donne envie de cliquer sur un dossier inscrit "Affaire", j'entends soudain des pas passer vers cette pièce.

Des pas exigeants et rigides.

Papa.

Je décide alors d'éteindre son ordinateur, de le fermer et de bien m'être à l'endroit de sa chaise. Puis, je me cacher à côté de l'armoire en fer, puisqu'il y a un petit endroit étroite dans un mur qui pourrait me cacher.

Dès que la porte se referme, je retiens ma respiration en me tenant assez droite pour cela. Je ferme mes paupières doucement.

Je suis consciente que mon père est actuellement dans son bureau, mais il était censé venir dimanche prochain, mais pas aujourd'hui.

Pourquoi ?

Papa : Quand est-ce qu'on discute de tout cela pour que tout soit fini pour de bon ?

Il devait sûrement être au téléphone comme d'habitude, mais ce qui me fait le plus peur, c'est qu'il marchait dans cette pièce.

Dans toute la pièce.

Papa : Je vous ai dit que cette affaire date depuis quelques années. Ne me parlez plus de cela !