14. Confrontation

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Samia


Dans la lumière grise du matin, je montai les escaliers du lycée, mes pensées tourmentées par ce que Jasmyne m'avait révélé la veille.

La colère bouillonnait en moi, une rage que je ne pouvais plus contenir, une sensation qui me brûlait à l'intérieur depuis que j'avais découvert ce qu'elle vivait.

Je ne cessais de revoir son visage, ses yeux rougis par les larmes, sa voix brisée, et surtout cette révélation insupportable : Zayn, qui faisait de sa vie un cauchemar, ne s'arrêterait pas tant qu'il ne l'aurait pas détruite.

Alors que j'atteignais la dernière marche de l'escalier, une silhouette familière se dressa devant moi, bloquant mon passage. Je reconnus aussitôt Zayn.

Il m'observait, un sourire en coin qui trahissait son arrogance et son plaisir malsain. Il croisa les bras, me fixant avec un regard glacial. 

Zayn : Eh bien, Samia. Des nouvelles de Jasmyne ?

Mon cœur s'accéléra. Je me forçai à rester calme, bien qu'une vague de haine me montait à la gorge. Je détournai le regard, refusant de lui répondre.

Ma main était crispée sur la lanière de mon sac, et j'essayai de me frayer un chemin pour passer, mais il se rapprocha, me coinçant contre la rambarde. 

Zayn : Quoi, tu as perdu ta langue ? 

Je le regardai droit dans les yeux, la mâchoire serrée. Il ne se doutait probablement pas que je savais tout, mais je n'avais pas l'intention de me taire. Je me redressai et lui lançai un regard plein de défi. 

Moi : T'es un fou, Zayn. Un vrai malade, et un lâche, en plus.

Son sourire s'effaça instantanément, remplacé par une expression de colère glacée. Ses yeux s'assombrirent, et je sus que j'avais touché un point sensible.

Je vis sa mâchoire se contracter, et il se pencha légèrement vers moi, ses yeux fixés dans les miens. 

Zayn : Tu ferais bien de faire attention. Parce que si tu continues à parler, si tu continues à me défier comme ça... je pourrais bien m'occuper de toi aussi.

Je le regardai, une boule de peur et de colère se formant dans mon ventre. Mais je refusai de lui montrer que j'étais effrayée. Je n'avais pas l'intention de me laisser intimider. 

Moi : J'ai rien à voir avec toi, Zayn. Tu ferais mieux de te trouver une autre victime.

Il éclata d'un rire sans joie. 

Zayn : Vraiment ? Parce que moi, je trouve que tu devrais te faire plus discrète sur les réseaux sociaux. Tu publies un peu trop de photos, tu ne crois pas ?

Il sortit son téléphone et fit défiler quelques images devant moi, des captures de mes publications récentes.

Zayn : Ce serait tellement dommage...

Ma gorge se noua. J'aimais poster des photos de moi, des moments de joie, de liberté, mais je compris que Zayn menaçait de ruiner cette part de ma vie aussi.

Je réprimai un frisson de peur, refusant de lui montrer la moindre faiblesse. Mais alors que je cherchais une réplique cinglante, une voix familière résonna derrière nous. 

.. : Il y a un problème ici ?

Je me retournai, le cœur battant. Liam était là, regardant Zayn avec des yeux froids, les mains enfoncées dans les poches. Son visage était impassible, mais je percevais la tension dans son corps.

WeightOù les histoires vivent. Découvrez maintenant