Chapitre 5

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J'ai grandi dans une famille qui était stable. Mes parents s'aimaient et m'aimaient. J'avais que des bons souvenirs.

Mon père m'a fait faire un nombre incalculable de sport quand j'étais jeune.

Ma mère m'habillait et me coiffait comme si j'étais sa petite poupée.

Ils me traitent comme une princesse, leurs princesses.

Mais, plus je grandissais, plus je voyais l'envers de la médaille.

Ils portaient un masque H24 et quand j'étais supposé dormir, je les entendais se disputer. Le matin ils remettaient leur masque et "s'aimaient".

Un jour, quand j'ai su que mes parents allaient divorcer tout mon monde s'est écroulé. Les deux personnes que j'aimais le plus au monde ne s'aimaient plus.

J'avais 13 ans à l'époque. J'étais encore jeune et naïve.

Se n'est qu'à mes 16 ans que j'ai compris. Mon père avait trompé ma mère. Ma mère était restée avec lui pour moi.

Je ne lui est jamais pardonné et je ne pouvais que me sentir coupable. Ma mère s'était forcée de rester avec un trompeur pour moi.

Il a rapidement refait sa vie avec sa maîtresse et il m'a oublier.

Sauf à partir d'hier, il m'a envoyé une invitation à son mariage. J'avais déchirer la carte et l'avait jeter.

Il croyait vraiment que j'allais revenir à ses pieds avec une invitation à son mariage ?

Il m'a menti toute mon enfance. Ma fait croire qu'il était parfait et que je pouvais lui faire confiance.

- Tu devrais y aller. me dit ma mère au téléphone.

- Maman...dis-je. Je n'y vais pas.

- Pourquoi pas ? Tu ne la pas vue depuis...8 ans maintenant. marmonne ma mère.

- Maman...il ta blessée et je ne vais pas aller à un mariage en quelle je ne crois pas. expliquais-je.

- comment ne peux tu pas croire en leurs mariage ? demande ma mère.

- si il n'a pas été capable de tenir sa promesse une fois...alors pourquoi deux ? dis-je.

- Tu as sûrement raison, mais Dédé...commence ma mère. Je veux que tu repense ta décision, peut-être que ça te fera du bien.

- Ma décision est déjà prise maman. dis-je.

- D'accord. marmonne ma mère.

- Je t'aime. dis-je simplement.

- Moi aussi mon petit ange. dit ma maman à l'autre bout du téléphone.

- Je vois Olivia arriver, je te laisse. Bisous. dis-je.

- Bisous. dit-elle avant de raccrocher.

Elle s'assoit sur le siège à ma droite et soupire lourdement. Elle a l'air épuisée. Je caresse gentiment son dos pour lui donner du soutient. Je sais automatiquement que son air épuisé est à cause de son pilote.

- Qu'est-ce qu'il a fait encore ? demandais-je.

- Il m'a fait courir dans tout l'écurie pour finalement m'humilier devant tout le monde en me disant que je servais à rien. dit-elle.

Je secoue la tête en levant les yeux au ciel. Je lui tend ma limonade et elle en prend quelques gorgées.

Ce Lando lui pourrit vraiment la vie en se moment. Il l'humilie, la fait balader alors qu'elle en arrache pour que tout soit à la perfection.

- Il agit comme un enfant. J'ai l'impression de faire du babysitting. soupire Olivia

- Je crois que tu devrais lui dire. soufflais-je.

Elle reste silencieuse et regarde devant elle. Je lève les yeux vers l'écran devant nous et mon cœur rate un battement.

L'écran montrait le pilote qui allait commencer au premier rang se dimanche et je fus extrêmement surprise de voir que c'était l'homme aux tableaux.

- Ça va ? demande Olivia.

Elle tourne ça tête et regarder devant nous avant de me regarder à nouveau.

- C'est lui. dis-je.

- Qui...Charles ? demande Olivia.

- Oui. dis-je en hochant la tête. Il m'a acheté toute mes peintures.

- C'est lui le mec arrogant et snob? demande Olivia.

- Oui! Qu'est-ce qu'il fou en formule 1 ? demandais-je.

- C'est peut-être son métier...dit Olivia avec une once de sarcasme.

Je la regarder et lève les yeux au ciel. Elle rit et prend une nouvelle gorgée dans ma limonade.

- Tu te demandais si il était si riche que ça...voilà ta réponse. explique Oli en prenant son téléphone.

Elle clique sur quelques boutons sur son téléphone et me montre une recherche Google.

- 125 million ? marmonnais-je.

- Ouais. sourit Olivia. Ton 200 mille euro ne fait rien à coter de ça. rit-elle.

Je lève les yeux au ciel agacé. Je déteste les gens comme lui.

- En plus il est très beau. dit Olivia.

- Regarde ton annulaire gauche ma chérie. marmonnais-je.

Elle éclate de rire, mais son rire se transforme en grognement lorsque son téléphone sonne et le nom de Lando apparaît sur l'écran.

- Quoi ? dit-elle en décrochant. Putain qu'est-ce que t'a encore foutu. grogne Olivia en se levant.

Elle me salut d'un regard et se volatilise en quelques secondes.

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Monegasque boy { Charles Leclerc }Où les histoires vivent. Découvrez maintenant