16. Un tir qui ne rate pas sa cible.

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Avertissement tw : Torture, mention de la pédophilie sur mineurs.

.16.

| H a k k e n |




Kellian m'énerve pour de bon.

Au lieu de se sentir un temps soi peu coupable. Elle m'a parlée avec arrogance. Ce qui a fait bouillir mon sang. Non seulement elle est arrogante et agaçante, mais elle est aussi maladroite.

Je ne suis pas un partisan de la violence envers la femme, pourtant la brune me donne des envies pas très commodes.

– Lâche la, ordonne sèchement le flic.

– Jihye, murmure Kellian.

Je ne dis rien, je ne cille pas. Je laisse ma main posée sur sa taille passer le message. Ça fait un moment qu'il a pointé son arme sur moi. Elle essaie de le persuader qu'il n'a pas à s'en faire. Mais il n'en fait qu'à sa tête.

– On se connait lui et moi, calme toi, déclare la brune.

– Il ne te fait pas chanter? Dit le moi si c'est le cas.

– Puisque je te dis que non, insiste-t-elle.

La déception sur son visage me pousse à sourire de satisfaction. Ce dernier me décoche un regard noir.

– T'es sûre que ...

– Enrico... murmure la blonde à ses côtés, une main posée sur son épaule.

– Très bien ! Puisque tu le dis Stella !

Petit à petit ses traits se détendent, il me fusille du regard avant de finalement ranger son arme. Kellian retire ma main et se libère de mon emprise pour s'avancer de quelques pas.

Je la vois essayer de calmer le jeu, je m'approche, incapable de retirer mes yeux d'elles, je la fixe, concentré, l'observant en détails.

– Ça faisait un moment Kellian, t'arrête pas de disparaître, déclare la blonde. Tu pourrais au moins nous passer ton numéro ?

– Le travail Stella ! Euh... pour le numéro, laisse moi voir.

Elle fouille dans son manteau. Sa longue chevelure brune encadre son visage, ses traits m'apparaissent doux. Elle sourit nerveusement, et me laisse remarquer qu'elle possède des fossettes aux creux de ses joues.

– Je n'ai pas...elle se mords l'intérieur de la lèvre, mon téléphone ici. C'est mieux que tu me passe le tien.

La blonde sourit chaleureusement, et demande au flic à ses côtés de lui passer son carnet.

– C'est mon carnet de bord, si tu le perds, tu perds tout les détails sur les enquêtes du moment.

– Ça va, je te le rendrais à la maison.

Elle se mords nerveusement la lèvre, et cela commence à m'agacer. Elle ne fait pas face à ces gens avec sa véritable nature.

– Vous... vous habitez ensemble?

Elle m'apparaît comme une dépendante à cet homme. Elle le traite comme un œuf. Alors qu'elle n'a pas la délicatesse pour.

SHELTERED | 1 & 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant