Le garçon de café (creek)

~13~

Avec Tweek, on est resté ensemble toute la journée. Je me suis endormi la plupart du temps car j'étais extrêmement fatigué. J'ai pu appeler mes parents et leur dire que je restais chez un ami et de toute manière, ils n'avaient pas le choix d'accepter puisque j'y étais déjà. 

Je me reposais dans son canapé quand quelqu'un sonna à la porte. 

- C-craig, dit il dans une autre pièce, je suis entrain de faire q-quelque chose d'important. 

- Sérieux Tweekers ? 

- S-s'il te plait.

- Bon ok... Je me levai difficilement pour aller ouvrir sa porte. 

- Bonjour, c'était un jeune homme aux cheveux châtains et aux yeux verts, il avait l'air d'avoir 1 an ou 2 de plus que Tweek et était plus petit que moi, est ce que Tweek habite encore ici ? 

- Vous êtes ? 

- Il est toujours aussi parfait ? 

Pardon ? Qui ose le traiter d'homme parfait à part moi ? C'est mon Tweek, pas le sien. Je vais répondre à ça poliment malgré le fait que j'ai très envie de lui arracher les yeux. Il avait une tête de bite en plus de ça. Je retire tout ce que j'ai dis, je suis jaloux, je ne suis pas mature pour lui.

- Il n'y a que moi qui dit ses louanges. Je claquai la porte au nez du jeune homme. 

Je retournai dans le canapé à essayer de penser à autre chose que cette pourriture. Il a rien fait pourtant, mais c'est le mien et je ne partage pas. En parlant de lui, il arriva dans le salon, tout habillé avec une belle chemise verte mal boutonnée et un jean noir. Wow, je crois que je pourrai lui sauter dessus. Je m'approchai de lui pour remettre ses boutons de chemises au bon endroit. 

- C'était qui ? Il vit que je lui touchai le torse il rougissait directement. 

- Témoin de Jéhovah, ils sont chiant ces gens.

J'entendis encore une fois sonner. Putain ! Il veut pas nous laisser tranquille.

- Encore ? Dit Tweek.

- J'y vais. Ok il veut qu'on se batte.

- Attend, je t'accompagne. 

- Si tu veux. 

On se dirigea vers la porte et je regardai dans le judas, c'est quelqu'un d'autre. Il a enfin comprit, j'ouvris la porte. 

- Bonjour, c'était un homme plutôt vieux, il n'avait rien de bien méchant, je voudrais vous parlez de l'apocaly... 

Il n'eu le temps de finir sa phrase que je claquais la porte, mais c'est pas possible, les gens sont vraiment entrain de nous déranger pour rien, je décuve merde. 

- C-craig ?! T'aurais pu le laisser finir, i-imagines il a raison et on v-va tous mourir. Il commença à paniquer. 

- Tweek, c'est une secte, ils veulent que tu y crois justement.

- M-mais j'ai peur. 

- Non, tu ne dois pas avoir peur de ça. Je retournai dans le salon pour essayer de redormir. 

- C-craig, comment tu fais p-pour être aussi rationnel ? Il s'assoit sur la table basse en face de moi. 

- Je réfléchis. 

- T-tu réfléchis ? Dit il en rigolant un peu. 

- Je t'aide plus. Je lui fis un doigts d'honneur et me retournai du côté du dossier du canapé. 

- C-c'est quoi cette manie de faire t-tout le temps des doigts d'honneur ? 

- Je fais ce que je veux. 

- J-j'ai vu ça.

- Je suis trop fatigué. 

- Autant ? 

- Oui. 

- T-tu es quand même sur mon canapé, j-je peux te virer. 

- Non, je reste. 

- T-tu es incorrigible. Il souffla un peu.

- Je le suis. Je me retournai pour voir son visage. Il était quand même si beau avec ses yeux bleus. Je m'y noyais dedans. Qu'est ce que je l'aime cet homme. Je me relève en souriant et me met en face de lui.

- Q-qu'est que tu fais ?

- Je te regarde, j'ai pas le droit ?

- Non. Il partit de sa cuisine en rougissant. J'aime quand mon charme marche, il marche toujours et il marchera toujours. 

Je souris suite à ses actions et je me dis quand même qu'il est mignon ce petit. Je commence à parler comme un vieux, c'est gratifiant pour moi. Je vais dans la cuisine pour voir ce qu'il fait. Je le vois entrain de cuisiner des cupcakes. Je me place derrière lui et mis ma tête au dessus de son épaule.  

- Ils sont super, c'est pour moi ?

- GAH ! Il sursauta d'un coup et se retourna d'un coup. 

- Et bien, je rigolai légèrement, je te fais de l'effet Tweekers ? 

- T-t'es pas drôle ! J'ai eu la p-peur de ma vie.

- T'as quand même pas répondu à ma question. Je me rapprochai de lui. 

- N'non, c'est pas pour toi. 

- Dommage... Je fis mine d'être triste.

- I-il faut vraiment que t'arrêtes tes bêtises. Il se retourna pour finir sa préparation. 

- Je peux en avoir un ? Je meurs de faim. Je mis mes mains sur le plan de travail pour l'entourer de ma présence. 

- N-non, casses toi. 

- Oh mais s'il te plait, mon Tweekers. J'avais chuchoté ces mots au creux de son oreille. 

- A-arrêtes ! 

- T'en que j'en ai pas un, non. 

- T-tu es un capricieux. 

- C'est mentir ça Tweek. 

- Lâches moi. 

- Ok. J'enlevai mes mains et commençai à partir. 

- T-tu vas où ? 

- Quelque part...

- P-pourquoi tu fais genre que t'es triste ? 

- Je ne le fais pas, juste, ne me demande plus rien. 

- T'es sérieux ? 

- Oui. 

- G-gamin capricieux va. 

- MOI ?! Moi ? Tu vas voir si je suis capricieux. Je me rapprochai de lui et je commençai à le chatouiller. Il était trop mignon quand il riait, alors chaque occasions étaient bonnes à prendre pour entendre son rire. 

On passa le reste de la journée ensemble à regarder des films. On avait regarder un film d'horreur car j'adorai ça, mais apparemment pas Tweek, il passa tout le film à se coller contre moi ou le canapé. J'avoue j'en ai un peu profité, ses réactions étaient trop mignonnes aussi.

Je dû rentrer chez moi et je peux vous dire que j'ai pris un sacré savon de la part de mes parents. Je ne leur avait donné aucunes nouvelles et j'étais sensé dormir chez Clyde. Quand j'y pense, pourquoi je me suis retrouvé drogué au milieux de la rue ? C'est bizarre ça. 

A vrai dire, je m'en fou un peu tant que je n'ai rien fait d'illégal c'est ok.