Chapitre 24

0 0 0
                                    

Je me réveillais avec un mal de tête. En me redressant j'observais la pièce et me rendit peu à peu compte que je n'étais pas dans ma chambre.

Je tournais la tête vers l'homme qui était à côté de moi. Et visiblement j'avais trop bu la veille, puisque je ne le connaissais pas.

Je me levais et m'habillais rapidement. Quand il commença à bouger je pris la fuite et à mon plus grand malheur, je n'étais même pas au château. J'étais au district de Trost et tout m'est revenu.

La veille on avait sortit les soldats dans la ville pour boire un verre après l'enterrement de Sasha. Ce qu'il s'est passé après je ne m'en souvenais plus mais j'avais ma petite idée.

Je me regardais dans la vitre d'une épicerie et soupirais bruyamment. La moitié de mes fringue n'était pas à moi, je ressemblais à un panda et je puais l'alcool. Un parfait lendemain de soirée.

Je rentrais au château et allais voir Hansi directement. Elle était entrain de potasser toute seule sur je ne sais quoi. Je m'assis devant elle et posais ma tête sur son bureau.

Mon amie rit et me tendit son café que je bu rapidement.

- J'ai trop bu hier ?

- C'est un euphémisme.

- C'était qui le mec avec qui je suis rentré ?

- Un soldat des brigades spécial, interrompit Livaï.

Je tournais les yeux et lui fit un signe de main pour lui dire bonjour. Il vint s'assoir sur la chaise à côté de moi et me donna une des potion contre le mal de tête de l'infirmière.

- Pourquoi vous m'avez pas empêcher de faire ça ?

- T'avais l'air bien déterminé, on voulait pas te gâcher le plaisir, lança mon amie.

Je pouffais.

- Quel plaisir ? Je m'en souviens même plus.

Hansi riait tandis que je grimaçais après avoir englouti le verre d'eau que Livaï m'avait apporté.

- Ne me laissez plus jamais boire autant.

- C'est ce que tu dis à chaque fois.

Il avait pas tort.

Je leur dis au revoir, me levais et allait me recoucher. Livaï m'a raccompagné voyant que je ne marchais pas encore très droit et nous avons laissé Hansi se creuser les méninges.

Je me suis laissé tombé sur mon lit, le corps a moitié par terre. Il me redressa et me lança un t-shirt et un jogging.

Je fronçais les sourcils sans vraiment comprendre ce qu'il attendais de moi.

- Tu crois vraiment que je vais te laisser dormir comme ça ? Tu peux et c'est même pas tes vêtements.

Je n'écoutais pas ce qu'il me disait bien trop concentré sur le fait que je n'avais pas de soutien gorge. Pourtant j'étais persuadé d'en avoir mis un hier soir. Je l'avais sûrement oublié sur place.

- Lorelei tu peux m'écouter au moins une fois.

- J'ai perdu mon soutien gorge. C'était mon préféré en plus.

Il soupira et secoua la tête.

- Va à la douche.

Je me levais et l'écoutais. En sortant de la salle de bain il était toujours là à m'attendre. Livaï n'avait pas remarqué que j'étais sortis.

Je le regardais et je sentis une drôle de sensation dans ma poitrine. C'était comme de l'anxiété. C'était étrange. Il ne m'avait jamais fait cet effet là.

Il ne pouvait pas me plaire. C'était comme mon meilleur ami. On avait peut-être couché une fois ensemble, mais on s'était mis d'accord, ça ne voulait rien dire.

Il fallait que j'en parle à Hansi mais pour l'instant je ne voulais que dormir. Alors je me contentais d'entrer et de m'allonger dans mon lit.

- Dors bien.

- Merci, toi aussi. Enfin nan tu vas pas dormir. Après si tu veux dormir, tu peux. Mais t'es pas obligé. Mais si tu vas dormir alors euh dors bien.

Mais quel boulet je fais.

- Je crois que j'ai encore quelque gramme dans le sang.

- Je crois aussi.

Il s'est en allé et je soupirais. J'étais devenu une catastrophe ambulante en même pas 10 secondes.

Je fini par m'endormir après une bonne heure à cogiter sur la question. À mon réveil, le soleil commençait à se coucher. Je priais pour qu'Hansi disponible pour qu'on puisse parler.

Mais, quand je sortis de ma chambre, je me dépêchais d'y rentrer. Ce qui pouvait arriver de pire arriva. Hansi, Livaï et le mec avec qui j'avais couché dix heure plus tôt, étaient réunis au même endroit entrain de parler.

Et je pouvais mettre ma main à couper qu'il me ramenait le sous vêtements que j'avais oublié chez.

Je fini par prendre mon courage à deux mains et sortis finalement de ma chambre pour les rejoindre. Je me félicitais intérieurement d'avoir passé la nuit avec quelqu'un de beau.

- Lorelei, c'est ça ?

Et merde.

Je ne savais même pas son prénom. J'avais du l'oublier. Ou bien je n'avais jamais pris l'information.

- C'est bien moi.

- Tu avais oublié ça chez moi.

Il me tendit un sac avec mes affaires et je le remerciais d'un signe tête.

- Oh et ça aussi.

Cette fois c'était mon soutien gorge qu'il me donna.

- Charmant. Et bah merci beaucoup. T'étais pas obligé.

J'avais l'impression que mes joues pouvaient faire cuire un œuf.

- On se refera ça.

- Nan.

Hansi étouffa un rire. J'avais encore parler trop vite. De toute façon foutu pour foutu.

- C'est pas contre toi. J'ai sûrement passé une super nuit mais le problème c'est que je m'en souviens pas. J'avais au minimum trois grammes dans le sang, la vison un peu flou, les hormones en ébullition et t'es passer par là. Et ça c'est la parfaite description d'un coup d'un soir. Et le principe d'un coup d'un soir c'est que ce soit qu'une seule fois.

Je tapotais son épaules et me mis à chuchoter.

- Oh, et je ne connais même pas ton prénom, donc nan. Nan on ne se refera pas ça.

Il hocha la tête salua mes amis et finit par s'en aller. J'y avais été peut-être un peu fort cette fois-ci.

Hansi ne pu retenir son rire et pouffa. Je confirme, j'y avais été un peu fort.

Vivre Ou Mourir  (Livaï X Oc) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant