Chapitre 11

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Je relevais la tête quand je compris que Hansi me parlait encore. Cette femme, une fois lancer, on ne peut plus l'arrêter.

- Vous avez dormi ensemble et tu va me dire qu'il ne te plaît même pas un peu ?

- Hansi, on a dormi un million de fois ensemble toi et moi, et non tu ne me plaît pas pour autant.

Elle souffla, en faisant de grand geste théâtrals, dans l'espoir de se faire comprendre un peu mieux.

- Et puis c'était il y a deux semaines, il va falloir que tu passe à autre chose.

Je la vis abandonné. Elle me fit tout de même un sourire malicieux lorsque l'objet de notre conversation arriva à notre table.

- Elle a quoi la folle au titan pour sourire comme ça ?

Je haussais les épaules, ne voulant pas rentrer dans les détails de son histoire imaginaire qu'il y aurait soit disant entre lui et moi.

Je vis soudainement mon amie se préparer à tout déballer, et lui mis un coup de pied dans le tibia. Mon stop, un peu brutal, eu l'effet escompté, puisqu'elle se tourna vers son repas et le fini rapidement.

- Je vous laisse je vais courir.

- Je peux venir ?

En voyant Hansi s'affoler je lui dis de partir devant. Je la regardais, posait mes mains sur ses joues et lui mis de légère tape.

- Tu m'inviteras a votre mariage ? Je pourrai être la témoin ? Oh, et la marraine ?

- Ce n'est pas la première fois que je cours avec lui. J'ai déjà couru avec plein de gens et je ne vais pas me marier avec eux. Arrête de fantasmé pour rien.

- Tu verra !

Je ris, levais les yeux au ciel et fini par rejoindre mon partenaire de course. Il était déjà entrain de s'étirer quand j'arrivais à sa hauteur.

Nous avons commencé par faire le tour du château, puis nous avons rejoins la forêt pour continuer le trajet.

On s'arrêta au bout d'une trentaine de minutes, pour faire une pause avant de repartir vers un petit lac.

- Ça te viens d'où ?

- Quoi ?

Je m'arrêtais pour lui faire face. J'étouffais un rire en le voyant essoufflé et trempé de sueur.

- Cette habitude de courir tous les jours.

- Mon père.

Je lui tendis ma bouteille, qu'il engloutit en une gorgée.

- Je ne pensais pas.

- Il y a plein de chose qu'on crois savoir, et pourtant, on serait étonné de la réalité.

Je m'assis par terre observant le ciel. Il se joigna à moi, me rendant ma gourde. Il me regarda avec cet air dubitatif, qui lui était propre.

Je ne préférais pas parler de mes parents. Tous le monde pensais que j'avais grandis dans le district de Karanes, ils n'en savaient pas plus, et c'était très bien ainsi.

- Le jour de ton anniversaire, a-t-il commencé. Pourquoi tu m'as lancé ce verre ?

- Tu m'as surprise. Je n'ai pas réfléchi.

- Tu avais l'air affolé. Et dans la nuit quand tu m'as dit que tu faisais des cauchemars.

Je le coupais, en me levant. Cette partie conditionnée, que j'enfouissais, faisait surface, comme un bouchon allant explosé.

Je rentrais mes ongles dans la paumes de mes mains pour paraître le plus naturelle possible.

- Je ferais mieux de rentré.

Je ne pensais pas qu'il fallait une force surhumaine pour garder son calme. J'étais à la fois terrifié de lui faire du mal, et à la fois j'en avais envie. Alors, je pris la fuite.

Je rentrais au château et m'enfermai dans ma chambre espérant que ça passe. Je fermais les volets, me mis en boule dans mon lit et bouchais mes oreilles, dans le but d'avoir le moins de contact possible avec des êtres humains.

J'avais remarqué que le meilleur moyen pour calmer ces sensations était de m'isoler, ou alors, d'avoir un certain choc.

Je ne sais plus quand je m'étais calmer, mais au moment où Hansi entra dans ma chambre, je levais simplement la tête vers elle.

Sans même voir son expression, je pouvais savoir qu'elle se posait des questions.

- Une migraine. J'ai eu une forte migraine. C'est pour ça que je suis dans le noir. Je ne voulais pas que ça s'empir.

- Erwin nous attend. Le mur Rose est tombé.

Je pensais pourtant qu'ils soupçonnaient qu'un autre titan se cachait dans la 104eme brigade, ce qui était véridique.

- Il n'y en a visiblement pas d'autre. On aura besoin de toi, Livaï à toujours mal à la jambes.

Et cet abrutit était venue courir avec moi deux heures plus tôt.

- Je m'équipe et j'arrive.

Elle s'en alla, et je me dépêchais de regarder les dernières infos de Yelena. Si je les avait lu plus tôt j'aurais compris. Sieg avait était envoyé pour tenter d'arranger la situation.

J'enfilais l'uniforme et l'équipement tridimensionnel. Sur le chemin je m'arrêtais devant Livaï qui parlais avec Hansi.

- Donc toi tu viens courir avec moi alors que t'as encore mal.

- Et toi tu t'en vas comme une voleuse sans donner d'explication.

- Elle m'a dit qu'elle avait une migraine.

- Drôle de migraine.

Je scellais mon cheval partis rejoindre mon escouade. Je n'avais aucune envie de continuer cette conversation.

Le simple fait de penser que je pourrais faire du mal à quelqu'un me terrifiais. Pour l'instant, ça allait. J'arrivais à reprendre mes esprit et contrôler ces pulsions meurtrière. Mais combien de temps ça allait durer ? Peut-être qu'un jour, je ne parviendrai plus à enfouir cette partie de moi.

Vivre Ou Mourir  (Livaï X Oc) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant