J'avais appris qu'ils avaient reprit le mur Maria, qu'il n'y avait que très peu de survivant et qu'Erwin n'en faisait pas parti. Armin avait reprit le titan de Berthold et Reiner c'était échappé avec Sieg.
Après m'avoir annoncé tout ça, Hansi et moi nous avons passé la nuit à discuter. On avait tellement de chose à se raconter qu'on ne pouvait pas attendre.
- Je peux accepter que tu ai joué à l'agent double pendant dix ans sans rien nous dire et que tu sois parti pendant un an, mais que tu ne m'ai pas dit que tu avais couché avec Livaï ! Ça je ne peux pas l'accepter.
Je riais. Elle était restée bloquer sur cette nouvelle sans vouloir lâche le morceau.
- Donc, pour te faire pardonner, donne moi des détails !
- Tu veux que je te dise quoi à part qu'on a couché ensemble une fois et que ça ne s'est pas reproduit depuis.
- C'était comment !?
- C'était bien.
Hansi se laissa tombé en arrière sur son lit et soupira.
- Tu as passé une nuit dans le lit de Livaï Ackerman et tu me dis que c'était "bien"! T'es pas sérieuse ?
- C'était très bien.
Elle se redressa et me regarda de son air inquisiteur dans le seul objectif de me soutirer plus d'informations.
- C'est bon t'as gagné, commençais-je. C'était génial.
- Je le savais !
Elle fêta sa victoire en faisant de grand gestes.
- Eh, t'emballe pas c'est arriver qu'une fois. Une fois mémorable, mais uniquement une fois.
- Ouais mais t'aimerais bien que ça se reproduise.
Alors que j'allais répondre, je m'interrompis les joues brûlante de honte. Livaï venait d'entrer et avait sûrement tout entendu.
- Eh, tic et tac, Yelena vous attend.
Hansi me regarda, étouffant un rire, avant de se lever et s'en aller toute contente. Je l'imitais, et il prit mon poignet pour me stopper devant lui.
- Mémorable ?
- La ferme Ackerman.
- Et génial. Dis donc trop de compliments.
- Je te déteste.
- C'est pourtant pas ce que tu disais cette nuit là.
Il finit par lâcher mon poignet et me laisser rejoindre mes deux amies qui m'attendaient déjà.
Je vins m'assoir avec elles et écoutais ce que Yelena avait à nous dire. Elle voulait savoir ce que nous devions faire. Si je devais rentrer à Mahr, où s'il était préférable que je reste sur Paradis.
A la fin de cette conversation, nous avons fini par conclure que je resterais ici, jusqu'à ce que l'opportunité de rassembler les troupes eldiennes se présente.
Yelena allait rentrer à Mahr pour prétendre que j'étais porté disparu.
Le bateau répartis quelques heures plus tard, et nous avons fait de même. Quand nous sommes arrivés devant le mur, une étrange sensation envahi le creux de ma poitrine.
Passer un an sur Mahr n'était pas une si bonne idée au final. Leur propagande sur les eldiens de Paradis avait fait le même effet qu'avant.
J'avais l'impression de revenir dans le seul but d'exterminer l'humanité entre ces murs. J'avais presque peur de rentrer, perdre le contrôle, et devenir la machine de guerre que Mahr avait fait de moi.
Sans m'en rendre compte, je m'étais arrêté. Je fixais le mur dans un silence de mort lorsque Livaï vint le rompre.
- Lorelei, ça va ?
Je hochais doucement la tête. J'essayais de me convaincre moi même que tout allait bien.
- Yelena nous a expliqué.
- Quoi ?
- Le conditionnement, la propagande et ce que ça avait eut comme conséquence sur toi. Tu veux en parler ?
J'hésitais un instant et cédais. De toute façon ça ne pouvait que me faire du bien.
- Il y a des moments où je suis comme dans un état second. Je n'arrive plus vraiment à discerner le bien du mal. C'est comme si d'un coup le guerrier fait surface pour tuer tout le monde avant de s'en aller.
- Tu ne tuera personne. Je te le promet. Tu viens ?
Je hochais la tête et le suivit jusqu'au mur. Nous avons avancer jusqu'au château. Là bas, Hansi me redonna la chambre où je dormais avant.
Je posais mon sac et déposais toute mes affaires. On aurait dit que rien n'avait bougé. Mon uniforme et mon équipement étaient toujours là.
Le lit est resté comme je l'avais laissé. J'avais l'impression de n'être jamais partis.
Je sursautais et poussais un cris en me retournant lorsque je vis Livaï m'observer. Je posais ma main sur ma poitrine pour calmer mon cœur qui avait louper un battement.
Il s'excusa et vint s'asseoir sur mon lit. J'avais l'impression qu'il ne m'avait pas vraiment pardonné. C'était bizarre entre nous. Comme si quelque chose avait changé.
Je m'assis à côté de lui, en silence. Aucun de nous deux n'osait parler. Jusqu'à ce qu'il soupire.
- C'est dingue, je n'arrive pas à te détester.
Je le regardais le laissant continuer.
- Je t'en ai voulu. Et je t'en veux toujours mais je n'arrive pas à te détester. J'ai essayé pourtant. J'ai essayé un nombre incalculable de fois. Mais, la Lorelei qui s'est assise à côté de moi pour regarder les étoiles avant toute les expéditions n'arrive pas à sortir de ma tête.
Il tourna son visage vers le mien. Le voir dans cet état me rongeait. J'avais l'impression que mon retour lui provoquait plus de peine que mon absence.
- Tu n'aurais pas pu changé ? Tu n'aurais pas pu sortir de ma tête ? Tu n'aurais pas pu arrêter d'être une femme incroyable ? Parce que là, maintenant tu me complique la tâche.
- Je suis désolé Livaï. Je suis désolé pour tout. Mais, très égoïstement, je ne veux pas que tu me déteste. Je sais que je ne peux pas t'y forcer. Alors si tu me demande de sortir de ta vie pour te rendre la tâche plus facile je le ferais.
- Je ne veux pas que tu sorte de ma vie Lorelei.
Je le regardais approcher son visage du mien jusqu'à ce que je puisse sentir son souffle sur mon nez. Mes joues me brûlaient.
Je relevais la tête quand j'étendis toquer, me reculant par la même occasion de Livaï qui en fit de même.
- Merde. Euhm, j'interromps quelque chose ? Ouais donc je vais fermer cette porte et repasser plus tard.
- Nan c'est bon je te la laisse j'allais y aller.
Il se leva et s'en alla sans rien ajouter de plus. Il avait l'air si vulnérable. Je n'avais jamais vu Livaï comme ça. Il s'efforçait à toujours paraître fort.
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Vivre Ou Mourir (Livaï X Oc)
FanficSi on vous demandais de mourir, le feriez vous sans hésiter ? Moi non. Et vous ? Lorsque qu'une jeune femme envoyer sur Paradis dans le but de communiquer des informations à Mahr, se lie d'amitié avec les personne qu'elle n'a que haïr, que ce passe...