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Mes yeux étaient fixés  sur Akhim qui observait la scène violente avec une indifférence glaciale. la fumée de sa cigarette s'élevait encore en volutes paresseuse, se mêlant à l'atmosphère lourde et de tension. Il était comme insensible au chaos qui se passait devant ses yeux. Je voulais vraiment faire quelque chose, je voulais courir et aller défendre ce pauvre homme, je voulais appeler la police mais j'était paralysé, je n'arrivais plus à bouger, je n'arrivais plus non plus à parler. Puis, un coup de feu retentit. Je sursautai, criant de peur, et posai mes mains sur ma tête comme pour me protéger. Je ne voulais pas voir cet homme, maintenant mort. C'est après mon cri que Akhim tourna la tête et me vit. 

- Eh toi ! cria l'homme avec l'arme en main.

 Je voulais m'enfuir, mais mes jambes refusaient de bouger. 

- Laisse, je m'en occupe. Charge toi du corps. Dit Akhim.

 L'homme hocha la tête et Akhim s'avança vers moi. Mon corps ne répondait plus, mon cœur battait à tout rompre. Lorsqu'il arriva devant moi, il laissa tomber sa cigarette, l'écrasant du bout de sa chaussure, un sourire en coin se dessina sur ses lèvres. Il me saisit par le cou d'une main et me plaqua brutalement contre le mur. La paralysie disparut soudainement et je pus de nouveau bouger. Je posai mes mains sur la sienne, essayant de me libérer de son emprise, mais il était trop fort.

- Akhim... Pourquoi ?

- Ferme ta gueule ou je te bute !

- Tu participe au meurtre d'une pauvre personne... C'est cruel...

- J'ai dit ferme ta gueule !


Après avoir prononcé ces mots, il me donna un coup de poing au front. La douleur fut immédiate, une sensation brûlante se répandant à travers mon crâne. Je titubai légèrement, sentant une chaleur humide se répandre sur ma peau. En touchant mon front, je découvris une petite coupure d'où perlait du sang. La blessure n'était pas profonde, mais suffisante pour me rappeler la brutalité de l'attaque. Je serrai les dents. Je fermais les yeux pour m'empêcher de couler de des larmes. Je sentis ses doigts se resserrer autour de ma gorge, je sentais ma respiration se couper petit à petit.

- Tu es un monstre.

- Je sais, et je vais te tuer

Je luttais pour me libérer, sentant la panique monter en moi.

- Arrête... Akhim...

- Je ne peux te laisser la vie sauve après ce que tu viens de voir.

- Tu ne pense... pas à... à Chelsea... en faisant... cela...

- La ferme ! 


Ses doigts continuaient de se resserrer encore plus fort autour de mon cou. La pression devenait insupportable, chaque seconde me rapprochant un peu plus de l'asphyxie. Mon souffle se faisait rare, mes poumons brûlaient, et des points noirs dansaient devant mes yeux. Je tentais de me débattre, mais mes forces m'abandonnaient peu à peu. La panique montait en moi, un cri silencieux résonnait dans ma tête. Je savais que je n'allais plus pouvoir respirer longtemps. C'était vraiment ma fin... S'il vous plait qu'un miracle se produit ! ça peut pas se terminer ainsi ! 

- Akhim !! Criait  une voix.

- Thiam, passe moi ton flingue ! Je vais en finir avec elle.

- Akhim on doit bouger ! Il y a les flics.

- Vas-y toi je dois en fini avec elle ! Passe moi ton flingue putain !

I got my eyes on youOù les histoires vivent. Découvrez maintenant