Oliver Delvor et la plume magique.

Chapitre 6

Il est 23h34 et mon papy est venu me chercher. Il a toqué à la porte, j'ai ouvert et je suis sorti avec ma valise.

Le voyage était silencieux. Nous n'avons pas échangé un seul mot. La seule chose que j'entendais, c'était les pleurs et les larmes coulant. Je n'avais pas vu mon grand-père depuis trois ans. Il y a trois ans, c'était ma grand-mère qui était morte. Nous sommes arrivés à 00h23. Mon grand-père m'a montré ma chambre, et la première chose que j'ai faite a été de m'allonger et de m'endormir.

Le lendemain.

Le réveil était difficile, car la tristesse m'avait fatigué. Mon grand-père m'attendait au rez-de-chaussée.

La maison de mon grand-père était perchée sur une montagne. En bas de la montagne se trouvait un hameau. Bref, après le petit-déjeuner, je suis monté à l'étage pour me préparer. C'est alors que je me suis arrêté devant le bureau de ma grand-mère. J'ai observé les meubles en bois antique, de couleur marron foncé, et les motifs qui les décoraient. Puis, après cette observation intéressante, quelque chose de pointu et brillant a attiré mon attention. C'était une plume bleue et dorée. J'allais prendre l'objet dans mes mains quand mon grand-père m'a surpris.

— Oliver ! cria mon grand-père. Qu'est-ce que tu fais là ? Va te préparer et ne retourne plus dans cette pièce !

Le soir, mon grand-père regardait la télé dans le salon tandis que je lisais un livre. Mais cette plume, elle m'attirait ; pourtant, ce n'était qu'un stylo-plume ordinaire. Alors j'ai laissé mon livre, et sur la pointe des pieds, je me suis dirigé vers le bureau de ma grand-mère. Puis j'ai aperçu la plume. Je l'ai prise dans ma main droite et j'ai écrit sur une feuille. Puis mon grand-père m'a demandé d'aller me coucher, alors j'ai jeté la plume sur la feuille et j'ai couru vers ma chambre.

Il est 1h44 du matin quand j'aperçois une lumière dans ma chambre. Je me lève car je n'arrive pas à dormir. Je vois que ça vient du couloir. Je sors discrètement de ma chambre. Le couloir est sombre, il n'y a que cette lumière qui éclaire le couloir. Et c'est à ce moment-là que je vois la lumière sortir du bureau de ma grand-mère. Mon grand-père m'avait interdit d'y retourner, mais je n'ai pas le choix. J'entre, et là, je remarque que c'était la plume.