Capítulo 6: La vida a la deriva

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           🎶 "Shamless" de Camila Cabello
                           Bonne lecture

PDV Lucía

Il fait chaud, trop chaud. La pièce est étouffante, la sueur perle sur mon front tandis que j'essaie de respirer lentement. La chaleur n'est rien comparée à la peur qui bouillonne en moi. Mes mains tremblent alors que je scrute le couloir sombre à travers la petite fente de la porte de ma chambre. Je sais qu'il n'y a pas d'échappatoire. Je suis prise au piège dans cette maison où je ne fais plus que vivre dans l'ombre.

Javier, l'oncle de merde, est encore une fois dans son état de colère. La porte de la chambre s'ouvre brusquement avec un grincement sinistre, révélant une silhouette massive. Javier entre, son visage marqué par des années de violence. Ses yeux, d'un brun profond, sont perçants, et ses traits sont durcis par des années de mépris. Son corps est imposant, une masse de muscles que la vie de criminel n'a fait que renforcer.

"Qu'est-ce que tu fous là, toi? Toujours à trainer comme une larve!" La voix de Javier est rugueuse, chaque mot comme un coup de fouet. Il se plante devant moi, l'air furieux, son regard d'acier transperçant le mien. Il est vêtu d'un vieux t-shirt tâché et de jeans déchirés, son apparence négligée reflète sa brutalité intérieure. Ses mains, pleines de callosités, serrent une clé de placard comme une menace.

Il se penche, et son haleine fétide de tabac et d'alcool me frappe en pleine face. "Tu crois que t'as droit à quelque chose? T'es qu'une merde, Lucía, et je vais te le faire comprendre." Son ton est menaçant, chaque mot est une promesse de souffrance. Il me prend par le bras avec une force qui me fait grimacer. "Viens ici."

Il m'entraîne jusqu'à un placard dans le couloir. C'est un espace exigu, sombre, avec des murs de bois recouverts de toile cirée, et il me pousse à l'intérieur avec une brutalité implacable. Je tente de résister, mais il me plaque contre les parois avec une telle force que je n'ai aucune chance de m'échapper.

"Non, non, s'il te plaît!" je supplie, ma voix tremblante, mais il ne semble pas entendre. "Ne me mets pas là-dedans! Laisse-moi sortir!"

"Silence, petite merde!" rugit-il. Il rigole d'un rire rauque alors qu'il ferme la porte du placard. Le bruit du verrouillage résonne comme une sentence. Il ajoute, moqueur, "Bonne chance avec les bestioles, petite peste. J'espère que tu vas te régaler."

L'obscurité m'envahit immédiatement, me plongeant dans un noir profond et oppressant. Je peux à peine voir mes mains devant moi. Je panique, mon cœur bat la chamade alors que je commence à sentir des mouvements indésirables contre ma peau. Le placard est infesté d'insectes. Je les entends grouiller, je les sens rampants contre ma peau. Chaque bruit est amplifié par le silence étouffant de l'endroit.

"Javier! Ouvre cette porte!" crie-je, ma voix éclatante dans le silence, mais il n'y a pas de réponse. La panique monte en moi. Je suis complètement figée, mon souffle court, chaque mouvement me remplissant d'une terreur grandissante.

Je me recroqueville dans un coin, essayant de me protéger des créatures invisibles. Mes mains cherchent désespérément une issue, mais il n'y a rien que l'obscurité et les bruits incessants. Je pleure, les larmes coulant sur mes joues, mélangeant ma sueur et mes larmes dans un torrent de désespoir.

Le temps semble s'étirer à l'infini. Mes pensées sont un tourbillon chaotique, me rappelant chaque détail de ma situation désespérée. La peur du noir, si ancienne et si enracinée en moi, est maintenant une prison mentale aussi redoutable que le placard lui-même. J'essaie de respirer profondément, de me calmer, mais chaque petit bruit de créature me ramène à la terreur.

Les minutes passent, mais chaque seconde est une éternité. Le claquement de la porte du placard résonne dans ma tête. Je n'ai jamais été aussi terrifiée. La promesse de Javier d'une "bonne chance avec les bestioles" est une menace qui semble se réaliser pleinement.

Finalement, j'entends le bruit de la clé dans la serrure, et la lumière du couloir s'engouffre dans le placard. Javier ouvre la porte, un sourire cruel sur les lèvres.

"Alors, comment ça se passe là-dedans, ma petite merde?" dit-il, son ton teinté de sarcasme. "Prête à revenir dans la réalité?"

Je sors lentement, les jambes tremblantes, mes vêtements en désordre, mes cheveux en bataille. La lumière me fait mal aux yeux, mais je suis soulagée de retrouver l'air libre. Javier me regarde avec un mépris évident, satisfait de voir ma défaite.

"On va voir si tu fais encore la fière après ça," dit-il, en se moquant. "Retourne dans ta chambre et réfléchis à ton comportement. La prochaine fois, ça sera pire."

Je me dirige vers ma chambre, la peur et l'humiliation gravées en moi. Cette nuit, je suis marquée par une nouvelle terreur, une peur du noir que je ne pourrai plus jamais oublier.

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Coucouu les chou j'ai fini de corriger celui-ci je pense en posté un dernier !
Qu'est-ce que vous avez pensé ➡️➡️➡️

Bisous les chou 💕🎀!

Los Ángeles de la muerteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant