Los Ángeles de la muerte

Capìtulo 21 : No lo creo

                    🎶"Hurt" de Johnny Cash
 
Bonne lecture 333>

TW : attouchement ..

PDV LUCÍA

Je me concentre sur la respiration, chaque souffle me rappelant que je suis encore vivante, encore en train de me battre. Les pensées se bousculent dans ma tête, mais je m'efforce de rester lucide. Je suis encore attachée, toujours dans cette pièce sombre, et l'attente est insupportable.

La porte s'ouvre brusquement, me tirant de mes pensées. El Lobo entre, son visage toujours marqué par ce sourire malsain. Il a cette allure désinvolte qui masque à peine la violence qu'il porte en lui. Ses yeux brillent d'une lueur dangereuse.

"On dirait que ton chevalier servant tarde à arriver," dit-il en s'approchant, sa voix dégoulinant de fausse sympathie. "Peut-être qu'il ne te trouve pas si précieuse après tout."

Je reste silencieuse, refusant de lui donner le plaisir d'une réaction. Mais je sens mon cœur s'accélérer, une alarme silencieuse retentissant dans ma tête. El Lobo s'accroupit à côté de moi, observant chaque nuance de mon expression.

"Tu sais, Lucía," commence-t-il en passant lentement un doigt sur mon bras, me faisant frémir de dégoût. "Les gens comme toi, si confiants, si pleins de fierté... J'aime les voir se briser."

Je serre les dents, essayant de ne pas réagir à son contact. Mais il continue, son doigt traçant un chemin glacé sur ma peau. "C'est presque poétique, n'est-ce pas ? Le pouvoir que je détiens sur toi en ce moment."

Il attrape soudainement mon visage, forçant mon regard à rencontrer le sien. Sa prise est brutale, ses doigts creusant dans ma peau. "Tu crois que tu peux t'en sortir indemne ? Que ton petit jeu avec Alejandro va te protéger ?"

Je respire difficilement, mon esprit s'efforçant de rester clair malgré la panique grandissante. "Qu'est-ce que tu veux de moi ?" parvins-je à articuler, ma voix rauque.

Son sourire s'élargit, révélant des dents blanches et impeccables. "Oh, beaucoup de choses," murmure-t-il, se penchant plus près, si près que je peux sentir son souffle contre ma joue. "Mais pour l'instant, je me contenterai de quelques amusements."

Sa main descend, et je me tends instinctivement, luttant contre mes liens. Mais il est trop fort, ses doigts froids et impitoyables explorant sans gêne. La panique monte en moi, chaque nerf de mon corps criant de se défendre, de fuir. Je veux hurler, le repousser, mais je suis impuissante.

"Regarde-toi," murmure-t-il, ses yeux brûlant de cruauté. "Tu n'es qu'un pion dans un jeu qui te dépasse. Tu crois que ta dignité, ton honneur, ont un poids ici ?"

Mes joues sont humides de larmes que je n'ai pas senti couler, mon corps tremblant de terreur et de dégoût. Je ferme les yeux, essayant de m'échapper mentalement de cette horreur, de trouver un endroit, n'importe où, où je peux être en sécurité.

Mais il me secoue brusquement, me forçant à ouvrir les yeux. "Reste avec moi," susurre-t-il d'une voix douce mais menaçante. "Je veux que tu ressentes chaque instant, que tu te rappelles de qui est en contrôle ici."

Je veux crier, me libérer, mais mes efforts sont vains. Sa main explore plus loin, un contact froid et violent qui me fait haleter de douleur et de rage. Je me débats, mais il se contente de rire, un son qui résonne comme un coup de poignard dans ma poitrine.

Soudain, il arrête, retirant ses mains et se redressant. Il me regarde, ses yeux étincelant d'une satisfaction morbide. "Tu vois, Lucía, je pourrais te briser ici et maintenant. Mais où serait le plaisir dans ça ?"

Il se tourne vers la porte, se préparant à sortir. "Rappelle-toi bien, chaque douleur, chaque humiliation. Parce que ce n'est que le début."

Avec ces mots, il quitte la pièce, me laissant dans l'obscurité, mes sanglots silencieux résonnant dans le silence. Mes pensées sont un chaos de douleur et de honte, mais au fond de moi, une flamme de détermination brûle encore. Il ne m'aura pas, pas complètement. Je trouverai un moyen de sortir de cet enfer, et je le ferai payer pour chaque instant de terreur qu'il m'a infligé.

Je reste là, les mains tremblantes et le corps endolori, à essayer de rassembler mes esprits. Chaque minute qui passe me semble une éternité, mais je me raccroche à l'espoir, aussi mince soit-il. Alejandro viendra, je le sais. Et quand il le fera, je serai prête.

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Coucouu mes chouquette ! 💕

J'espère que vous allez bien j'essaye de rattraper mon retard même si ce chapitre est relativement court !

Vous en avez pensé quoi ? ➡️➡️➡️➡️➡️

Bisous ❤️💕