Capítulo 2: Secretos y sufrimiento

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           🎶Adele - Set Fire to the Rain
                     Bonne lecture >333

PDV Lucìa

Les matins se ressemblent tous dans cette maison maudite. Le jour se lève à peine que je suis déjà sur le qui-vive, anticipant les coups, les cris, et l'humiliation. Javier, l'homme qui se fait appeler mon oncle, ne manque jamais une occasion de me rappeler ma place.

Je suis debout devant le miroir de la petite salle de bain, inspectant les nouvelles marques sur mon corps. Mon visage, encadré par des mèches brunes en bataille, porte les traces de sa rage. Mon œil gauche est encore enflé, un hématome violacé s'étendant sur la joue. Je m'efforce de ne pas pleurer. Les larmes ne changent rien, elles ne font qu'alimenter sa cruauté.

"Tienes que aprender a obedecer, perra" (Tu dois apprendre à obéir, salope), avait-il craché hier soir, avant de me frapper si fort que j'avais cru que ma tête allait exploser.

Je serre les poings en me rappelant ses mots, la rage bouillonnant en moi. Il est temps que je trouve un moyen de sortir d'ici, mais comment ? Chaque porte, chaque fenêtre est surveillée, chaque mouvement suspect déclenche sa fureur.

Je retourne dans ma chambre minuscule et verrouille la porte. Là, je me permets de laisser couler quelques larmes, des larmes de frustration et de désespoir. Puis, je me ressaisis. Pleurer ne sert à rien. Je dois être forte. Je dois trouver une solution.

En fin d'après-midi, j'entends des bruits de pas lourds dans le couloir. Javier est de retour. Mon corps se tend instinctivement. Je fais mine de ranger des vêtements, essayant d'avoir l'air occupée et innocente.

La porte s'ouvre brusquement. Il est là, imposant, son regard perçant et cruel fixé sur moi. Javier est un homme de grande taille, ses cheveux noirs sont toujours en désordre, et son visage porte l'empreinte permanente de la colère. Il s'approche de moi, une odeur de sueur et d'alcool flottant autour de lui.

"¿Qué mierda estás haciendo, estúpida?" (Qu'est-ce que tu fous, idiote ?) Sa voix est un rugissement, et je me fige, le cœur battant à tout rompre.

"Solo estoy... limpiando," je réponds, ma voix tremblante malgré mes efforts pour rester calme.

Il s'approche davantage, ses yeux brûlant de colère. "Limpiar, ¿eh? Eres inútil, ni siquiera puedes hacer eso bien." (Nettoyer, hein ? Tu es inutile, tu ne peux même pas faire ça correctement.)

Il lève la main, et je me prépare au coup, fermant les yeux instinctivement. Mais cette fois, il s'arrête juste avant de me frapper. Il rit, un son guttural qui me glace le sang.

"Esta noche va a ser larga, perra." (Cette nuit va être longue, salope.)

Après son départ, je me laisse glisser au sol, les jambes tremblantes. Je dois sortir d'ici. Je ne peux plus supporter ça. Chaque jour est une torture, chaque instant une lutte pour ma survie.

Je prends une profonde inspiration et me relève. Je dois trouver un moyen de m'échapper, peu importe le risque. Ma vie ne peut pas continuer ainsi. Je passe le reste de la journée à élaborer des plans, cherchant des failles dans la vigilance de Javier.

La nuit tombe, et je me retrouve une fois de plus face à l'horreur. Javier entre dans ma chambre sans frapper, un sourire sadique sur le visage.

"¿Lista para la diversión?" (Prête pour le fun ?), dit-il en s'approchant. Mon cœur se serre, mais je reste silencieuse.

La nuit est un enfer. Il me frappe, me hurle des insultes, me traite comme une moins que rien. Chaque coup, chaque parole est une marque de plus sur mon âme déjà meurtrie. À un moment, je perds connaissance, et je sombre dans une inconscience bienvenue.

Je me réveille en sursaut le matin, mon corps endolori et mon esprit en lambeaux. Mais une chose est claire : je dois partir, et vite. Mes pensées se tournent vers Isabel. Peut-être qu'elle pourra m'aider. Nous avons souvent parlé de fuir ensemble, de trouver un endroit sûr loin de cette maison de cauchemars.

Avec une détermination renouvelée, je me prépare pour la journée, cachant mes blessures du mieux que je peux. Personne ne doit savoir ce que je subis ici. C'est mon secret, ma souffrance. Mais plus pour longtemps. Bientôt, je serai libre.

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Coucouu même je me suis motivée à corriger le chapitre(GRÂCE À VOUS ) vous m'avez trop motivé et de toutes façons on est lundi donc bon 🤭  j'espère que le chapitre vous plaira je compte posté minimum 1 chapitre par jour vu que c'est les vacances !
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BISOUS ENJOY 💕💋

Los Ángeles de la muerteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant