Los Ángeles de la muerte

Capítulo 20: Un encuentro inesperado

🎶 Candy - Doja Cat
                      Bonne lecture >333

PDV ALEJANDRO

Nous arrivons dans l'une de mes boîtes de nuit, aux alentours de minuit,un lieu où l'élite de la ville vient s'amuser, mais aussi un espace pour conclure des affaires plus ou moins légales. La musique électronique résonne dans tout l'établissement, les basses profondes faisant vibrer les murs et les corps. La lumière tamisée crée une atmosphère envoûtante, tandis que les néons multicolores dansent sur les visages des clients. Les barmen jonglent avec des bouteilles, les serveurs se déplacent rapidement entre les tables, portant des plateaux de cocktails exotiques.

Je suis accompagné de Lucía et Marina. Lucía est vêtue d'un simple jogging, une tenue qui contraste fortement avec l'élégance de Marina, habillée d'une robe noire ajustée qui met en valeur sa silhouette. Elle se tient près de moi, ses gestes calculés pour attirer mon attention, tandis que Lucía reste en retrait, observant l'agitation autour d'elle avec une certaine réserve. Marina profite de chaque opportunité pour me toucher, ses doigts effleurant mon bras ou mon épaule, alors qu'elle me parle d'une voix douce et mielleuse. Je sens Lucía nous regarder, mais elle ne dit rien. Elle se contente de rester à l'écart, son expression neutre, comme si tout cela ne la concernait pas.

Nous nous dirigeons vers une salle privée à l'arrière du club, un espace réservé pour des réunions plus confidentielles. Les murs sont recouverts de velours rouge, les canapés sont en cuir noir, et une table basse en verre est ornée de bouteilles de spiritueux coûteux. Un homme nous y attend, entouré de quelques-uns de ses hommes de main. El Lobo. Son apparence est aussi dérangeante que les rumeurs le laissent entendre. Grand, mince, avec des traits anguleux et des cicatrices qui marquent son visage comme autant de souvenirs de sa vie violente. Ses cheveux sont épars, ses yeux sont d'un bleu glacial, perçant, comme s'ils pouvaient voir à travers les âmes.

Il se lève à notre arrivée, un sourire tordu sur les lèvres. "Alejandro," dit-il, sa voix traînante et froide, "quel plaisir de te voir."

Je m'avance, essayant de garder mon calme malgré la tension palpable dans l'air. "El Lobo," je réponds, gardant mon ton neutre. "J'espère que tu comprends l'importance de cette réunion."

Il éclate de rire, un son étrange et désagréable qui résonne dans la pièce. "Bien sûr, bien sûr. Les affaires avant tout, n'est-ce pas ? Mais parfois, les affaires et le plaisir peuvent se mélanger..."

Il laisse sa phrase en suspens, ses yeux glissant vers Lucía. Je sens une vague de colère monter en moi, mais je la maîtrise. El Lobo est un psychopathe notoire, un schizophrène dont les accès de violence sont aussi imprévisibles que dévastateurs. Depuis qu'il a repris le cartel de Javier, il s'est forgé une réputation de cruauté et de folie.

"Alors, pourquoi suis-je ici ?" demande-t-il en s'asseyant de nouveau, croisant nonchalamment les jambes. "Tu as quelque chose à me proposer ?"

Avant que je puisse répondre, Marina intervient, s'approchant de moi pour poser une main possessive sur mon bras. "Alejandro, je pense que tu devrais lui dire directement ce que tu veux," murmure-t-elle, ses yeux lançant un regard dédaigneux à Lucía.

Lucía reste silencieuse, mais je capte la tension dans ses épaules. Je me tourne vers El Lobo, essayant de recentrer la conversation. "Nous avons des questions à régler concernant les territoires de Javier," dis-je fermement. "Nous devons clarifier certaines choses."

El Lobo arque un sourcil, un sourire narquois sur les lèvres. "Oh, je vois. Toujours cette question de territoires. Mais dis-moi, Alejandro, qu'est-ce qui me pousserait à écouter tes revendications ?"