Capítulo 13: La reunión

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🎶"Summertime sadness" de Lana del rey
Bonne lecture >333

PDV Lucía

La nuit avait été agitée. Isabel se réveillait régulièrement, délirant sous l'effet de la fièvre, et j'essayais de la calmer comme je pouvais. Le matin apporta une brise légère et une lueur d'espoir alors que sa fièvre semblait légèrement diminuer. Malgré cela, l'inquiétude ne me quittait pas. J'avais besoin de comprendre où nous nous trouvions et ce que nous pouvions faire pour sortir de cette situation.

Je décidai de descendre pour trouver quelque chose à manger et prendre un peu de recul. La cuisine de la villa était immense, remplie de fruits frais, de pains et de plats élaborés. En me servant une tasse de café, je me perdis dans mes pensées jusqu'à ce que je sente une présence derrière moi.

« Salut, Lucía, » dit une voix joviale. Je me retournai pour voir le jeune homme souriant de la veille. « Tu t'adaptes bien à la villa ? »

« Autant que possible, » répondis-je avec un petit sourire. « Merci encore pour ton aide avec Isabel. »

« Pas de problème, » dit-il en riant. « Ça fait du bien d'avoir un peu d'action ici de temps en temps. »

« Je n'ai pas eu l'occasion de te demander ton nom, » dis-je, essayant de faire la conversation.

« Ah oui, j'oublie toujours les formalités, » répondit-il en tendant la main. « Je m'appelle Diego. Et toi, tu es... Lucía, c'est ça ? »

Je hochai la tête en serrant sa main. « Oui, c'est ça. »

« Enchanté, Lucía. Si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas à demander, » ajouta-t-il avant de sortir de la cuisine avec un sourire éclatant.

Je pris mon café et retournai vers la chambre d'Isabel, espérant qu'elle se sentait mieux. En chemin, je croisai à nouveau l'homme sérieux que j'avais vu s'entraîner la veille. Il était assis sur une chaise, un livre à la main.

« Bonjour, » dis-je doucement en passant à côté de lui.

Il leva les yeux de son livre et hocha la tête. « Bonjour. Tu vas bien ? »

« Oui, merci, » répondis-je, hésitante. « Je ne crois pas connaître ton nom. »

Il posa son livre sur ses genoux et me regarda. « Matteo. Enchanté, Lucía. »

« Enchantée, Matteo, » dis-je avec un sourire timide.

Il me regarda un instant, puis retourna à son livre sans un mot de plus. Son attitude froide me laissait perplexe, mais je comprenais qu'il avait ses propres préoccupations. Je continuai mon chemin, me demandant si je rencontrerais le troisième frère aujourd'hui.

En arrivant près de la chambre, je vis un homme plus âgé que les deux autres, en train de discuter avec un garde. Sa posture rigide et son expression sévère me donnèrent immédiatement l'impression qu'il était le plus autoritaire des trois. Je pris une grande inspiration et m'approchai de lui.

« Excusez-moi, » dis-je d'une voix aussi calme que possible.

Il se tourna vers moi, son regard perçant me fixant. « Oui ? »

« Je voulais vous remercier pour votre hospitalité. Je sais que ce n'est pas une situation facile pour vous, » dis-je en essayant de paraître confiante.

Il hocha légèrement la tête. « Nous faisons ce que nous devons faire. » Il s'arrêta un moment, me jaugeant du regard. « Miguel. »

« Enchantée, Miguel, » dis-je, essayant de ne pas paraître intimidée.

« Faites attention, Lucía, » dit-il finalement. « La confiance se gagne difficilement ici. »

Je sentis un frisson courir le long de ma colonne vertébrale en entendant ses mots. Il se retourna et s'éloigna, me laissant seule dans le couloir.

De retour dans la chambre, je m'assis près d'Isabel, pensant aux trois frères et à ce que leur présence signifiait pour notre situation. Diego semblait être le plus amical, Matteo le plus réservé, et Miguel le plus froid et distant. Chacun avait une personnalité distincte, et chacun représentait une facette différente de la famille complexe dans laquelle nous étions maintenant plongées.

Isabel ouvrit les yeux et me regarda faiblement. « Lucía... que va-t-il nous arriver ? »

Je pris sa main et la serrai doucement. « Nous allons nous en sortir, Isabel. Nous devons juste rester fortes et trouver un moyen de prouver notre innocence. »

Elle ferma les yeux, semblant rassurée par mes paroles, même si moi-même, je doutais de notre avenir. Nous étions prises au piège dans un jeu dangereux, et il nous fallait jouer avec prudence et intelligence pour espérer survivre.

Alors que la journée avançait, je réalisai à quel point la situation était précaire. Chaque rencontre avec les frères me rappelait la gravité de notre situation. Nous étions des étrangères dans leur monde, et il nous fallait naviguer avec soin pour espérer en sortir indemnes.

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Coucouuu les chou comment vous allez et qu'est-ce que vous avez pensé du chapitre ➡️

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Bisous !💕💋

Los Ángeles de la muerteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant