Capítulo 9: Prisioneros del cartel

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            🎶"Demons" de Imagine Dragons
                      Bonne lecture >333

PDV Lucía

La douleur était insupportable. Chaque mouvement, chaque respiration me faisait grimacer. Les gardes m'avaient traînée dans un coin sombre de la cave, me jetant au sol comme un vulgaire sac de déchets. Le froid du béton me glaçait jusqu'aux os, mais c'était bien le moindre de mes soucis.

Les larmes brouillaient ma vision, mais j'entendais encore les sanglots étouffés d'Isabel quelque part dans l'obscurité. La porte s'ouvrit brusquement, laissant entrer un filet de lumière crue. Alejandro s'avança, son regard toujours aussi glacial.

« Alors, petite, tu veux parler maintenant ? » cracha-t-il, sa voix remplie de mépris.

Je rassemblai tout le courage qui me restait. « Je ne savais rien des affaires de mon oncle, je te jure. Il ne m'aimait pas, et je n'avais aucun contact avec lui. »

Alejandro se pencha vers moi, son visage si proche que je pouvais sentir son souffle. « Tu te fous de moi, c'est ça ? »

Je secouai la tête frénétiquement, les larmes roulant sur mes joues. « Non, je te promets. Je n'ai jamais voulu être mêlée à ça. La maison... elle a brûlé. Javier est mort dedans. »

Ses yeux se plissèrent, mais il ne dit rien. Isabel, assise non loin de moi, se redressa avec difficulté. « Alejandro, écoute-la. Elle dit la vérité. Javier est mort, et Lucía n'a rien à voir avec tout ça. »

Alejandro sembla hésiter un instant, mais l'éclat de haine dans ses yeux ne disparut pas. « Tu crois que je vais te croire sur parole, salope ? »

Je sentais la panique monter, ma respiration devenait de plus en plus difficile. Tout autour de moi semblait tourner, se déformer. Les murs se rapprochaient, l'air me manquait. Je haletais, cherchant désespérément à reprendre mon souffle, mais chaque tentative ne faisait qu'aggraver mon état.

« Lucía, calme-toi », murmura Isabel, se rapprochant de moi malgré ses propres blessures. « Respire, je suis là. »

Je ne pouvais plus rien contrôler. Mon cœur battait à tout rompre, et je sentais que j'étais à deux doigts de perdre connaissance. Isabel me prit par les épaules, me secouant doucement. « Regarde-moi, Lucía. Respire avec moi, doucement. Inspire... expire... »

Je tentai de suivre ses instructions, mais la terreur était trop forte. Soudain, une voix retentit derrière nous, autoritaire et ferme. « Assez ! »

Un homme d'âge mûr, avec une aura imposante, se tenait à l'entrée de la cave. Son regard sévère balaya la scène, s'attardant sur Alejandro. « Que se passe-t-il ici ? »

Alejandro se redressa, son expression changeant en un instant. « Père, cette fille est la nièce de Javier. Elle doit payer pour ses crimes. »

L'homme, que je compris être le père d'Alejandro, s'avança lentement. « Nous ne sommes pas des bêtes. Nous ne nous abaissons pas à la cruauté gratuite. »

Il se tourna vers moi, son regard adouci. « Toi, comment t'appelles-tu ? »

Je tentai de répondre, mais ma voix n'était qu'un murmure tremblant. Isabel intervint à ma place. « Elle s'appelle Lucía, et elle n'a rien à voir avec les affaires de son oncle. »

Le père d'Alejandro hocha la tête, comme s'il évaluait la situation. « Très bien. Emmenez-les toutes les deux à la villa. Elles seront logées dans des chambres séparées. »

Alejandro protesta immédiatement. « Mais père, tu ne peux pas... »

L'homme leva la main, imposant le silence. « J'ai dit, emmenez-les. Nous discuterons de tout cela plus tard. Pour l'instant, elles doivent être traitées avec respect. »

Les gardes s'approchèrent de nous, cette fois avec moins de brutalité. Ils nous aidèrent à nous relever et nous conduisirent hors de la cave sombre et humide. La lumière du jour, bien que tamisée par la soirée naissante, me sembla presque aveuglante après l'obscurité oppressante de la cave.

En traversant le jardin de la villa, je ne pouvais m'empêcher de trembler encore. Isabel marchait à mes côtés, essayant de me soutenir du mieux qu'elle pouvait. « Ça va aller, Lucía. Nous sommes en sécurité, pour l'instant. »

Nous fûmes conduites à l'intérieur de la grande maison, où des chambres luxueuses, ornées de belles décorations, nous attendaient. Les murs étaient couverts de tentures richement brodées, et les lits à baldaquin semblaient sortis d'un conte de fées. Les meubles anciens, finement travaillés, ajoutaient une touche d'élégance à l'ensemble.

Les gardes nous laissèrent devant nos portes respectives. Isabel serra ma main avant de se diriger vers sa propre chambre.

« Repose-toi, Lucía. Nous trouverons un moyen de sortir de ce cauchemar. »

Je hochai la tête, incapable de trouver les mots. Lorsque la porte se referma derrière moi, je me laissai tomber sur le lit, épuisée. Mes pensées tourbillonnaient, mais une chose était claire : malgré la terreur, j'avais survécu à cette nuit infernale. Pour combien de temps encore, je l'ignorais. Mais pour l'instant, j'étais en vie.

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Coucouu mes chou j'ai corrigé le chapitre n'hésitez pas à donner vos avis ici ➡️➡️➡️

Pour moi il est pas très bien écrit mais j'ai pas le choix donc bon en espérant quand même que vous avez aimé Bisous !💕💋

Los Ángeles de la muerteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant