Capítulo 8: Sueños y Realidades

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      🎶"No Rest for the Wicked" de Lykke Li
Bonne lecture >333

PDV Lucía

Les phares de la ville s'évanouissaient dans le rétroviseur alors que nous roulions à toute allure sur l'autoroute. La tension était palpable dans la voiture, et la peur me tenaillait. Isabel, assise à l'arrière, était presque aussi blanche que les sièges en cuir. Marco, l'ami d'Isabel, conduisait avec une concentration extrême, ses yeux fixés droit devant.

« On doit se dépêcher », murmure Isabel, le stress perforant sa voix. « Ils sont sur nos talons. »

Je jetais des regards paniqués dans le rétroviseur. Les phares derrière nous se rapprochaient dangereusement, illuminant la nuit de leur éclat menaçant. Mon cœur battait à tout rompre.

« Qu'est-ce qui se passe ?! » je crie, ma voix tremblante.

« Ce sont eux ! » hurle Isabel. « Marco, accélère ! »

Les balles commencent à siffler autour de nous, frappant la voiture et faisant vibrer les vitres. Marco reçoit une balle en pleine tête, et la voiture dérape sous l'impact. Tout devient un chaos débridé alors que je tente de garder mon calme.

« Lucía, prends le volant ! » Isabel ordonne, sa voix perçante brisée par la terreur.

Je n'ai aucune idée de ce que je fais. Mes mains attrapent le volant, tremblantes, et j'essaie de garder la voiture sur la route. Isabel sort une arme et tire à travers la fenêtre, son visage tordu par la concentration.

La voiture dérape de plus en plus, et dans un mouvement désespéré, je la fais dévier vers un mur. Le choc est brutal ; tout s'effondre autour de moi, des éclats de verre et des débris volent dans tous les sens. Je suis projetée contre le siège, ma vision troublée par la poussière.

Quand je reprends connaissance, je suis dehors, les jambes flageolantes. Isabel est à mes côtés, à moitié consciente. Nous avons atterri dans une cave obscure, remplie de chaînes et de cris étouffés venant des profondeurs.

La silhouette imposante d'Alejandro apparaît dans l'obscurité, les yeux verts brillants d'une lueur glaciale. Il se tient là, observant la scène avec une intensité froide. L'air est lourd de menace.

« Qu'est-ce qui se passe ici ?! » exige celui que je pense être Alejandro, sa voix coupante. Il fixe Isabel avec un regard accusateur. « Donc, c'est toi la traîtresse. »

Isabel se redresse, son visage marqué par la terreur et le désespoir. « Alejandro, je peux expliquer... »

Avant qu'elle puisse finir, Alejandro la coupe d'un ton méprisant. « Explique ? Putain de salope, tu crois que je vais perdre mon temps avec tes excuses de merde ? La traición nunca prospera, porque si prospera, nadie se atreve a llamarla traición. »

Sa voix est chargée de dédain, chaque mot coupant comme une lame. Isabel pâlit encore plus, ses lèvres tremblantes.

Alejandro se tourne vers moi, et je sens le poids de son regard glacial. Il ne me connaît pas, mais il est clair qu'il me perçoit comme une inconnue dans cette situation déjà désespérée.

« Et toi, qui es-tu et que faisais-tu avec elle ? » demande-t-il, sa voix inflexible et menaçante.

Je suis paralysée, incapable de formuler une réponse cohérente. La terreur me fige, chaque respiration devient un effort, et je sais que je me trouve maintenant face à un homme dont la cruauté est légendaire. Le silence oppressant qui s'ensuit est presque aussi dévastateur que la menace imminente, alors que je tente désespérément de comprendre comment m'échapper de ce cauchemar.

Les chaînes résonnaient faiblement dans la pénombre de la cave, chaque cliquetis amplifiant l'atmosphère de tension. Alejandro se tenait là, immobile, ses yeux verts perçant l'obscurité comme des lames de glace. Les balles avaient cessé de siffler, mais leur écho résonnait encore dans mon esprit.

Un des gardes s'approcha d'Alejandro, la mâchoire serrée, l'air inquiet. « Chef, on a découvert quelque chose. »

Alejandro ne bougea pas d'un pouce, mais son regard devint encore plus dur. « Parle, connard. »

Le garde hésita un instant, comme s'il redoutait de prononcer les mots. « Cette fille, Lucía... elle n'est pas n'importe qui. C'est la nièce de Javier. »

Le silence tomba comme une chape de plomb. Isabel écarquilla les yeux, horrifiée. Moi, je me sentais prise au piège, le souffle court.

Alejandro éclata d'un rire sans joie, un son rauque et méprisant. « Putain de merde. La nièce de Javier, hein ? » Son regard glacial se tourna vers moi. « Tu te fous de ma gueule ? Tu pensais pouvoir te pointer ici, te mêler à nos affaires, et t'en tirer sans rien ? »

Sa voix se fit plus basse, plus menaçante. « Javier, ce salaud... Tu crois que je vais te laisser partir comme ça ? Tu crois que je vais laisser passer ça ? »

Il se rapprocha de moi, chaque pas résonnant dans l'espace confiné. « Ta famille a fait souffrir la mienne. Maintenant, c'est à mon tour. »

Isabel tenta d'intervenir, sa voix tremblante. « Alejandro, s'il te plaît, elle n'y est pour rien ! »

Alejandro lui lança un regard noir, coupant. « Ta gueule, Isabel. T'as assez parlé. »

Je sentais ma gorge se nouer, l'horreur m'envahissant. Alejandro se pencha vers moi, son souffle chaud contre mon visage. « Dis adieu à ton putain de oncle, petite. Parce que tu vas souffrir. »

Il se redressa, se tournant vers ses hommes. « Emmenez-la. Et faites en sorte qu'elle regrette chaque seconde d'avoir croisé notre chemin. »

Je fus saisie par deux gardes, leurs mains brutales m'arrachant à ma tentative désespérée de me libérer. Isabel pleurait, ses larmes coulant librement.

Alors que je me faisais entraîner dans l'obscurité, la voix d'Alejandro résonna derrière moi, glaciale et pleine de haine. « Bienvenue en enfer, Lucía. »

La porte de la cave se referma avec un claquement sinistre, me plongeant dans un abîme de terreur sans fin.

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Alors vos avis sur ce chapitre je sais que je le poste très tard et je m'en excuse n'hésitez pas à donner vos avis ici.          ➡️➡️➡️➡️➡️➡️

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Bisous mes chou !💋

Los Ángeles de la muerteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant