Combat pour ma liberté (Twilight Fanfiction)

Chapitre 10 Promesses

Je devais avouer, dans l'état où je me trouvais, je ne pensais pas que j'allais pouvoir sortir de ce lit de sitôt, bien que je veuille m'enfuir le plus rapidement possible de cette maison. Je ne pensais pas non que j'allasse être en mesure de m'évader et de m'enfuir de la maison des Volturi aussitôt pour la simple raison que mon bourreau ne me laissait pas seule une seule seconde. Je ne croyais pas avoir cette opportunité aussi vite. Cependant, je fus surprise que cette opportunité d'évasion arriva plus vite que prévu. Une chance que j'aie eu l'aide de Marcus, car je n'aurai jamais pu m'en sortir sans lui... Laissez-moi donc vous raconter la suite. Cependant, je m'excuse d'avance, il est fort possible qu'il ait certain trou dans cette histoire pour la simple raison que ma mémoire me fait encore un peu défaut à cause d'un certain événement malheureux...

Bien que je détestasse cela, je dus me plier pour boire de l'eau et ne pas trop bouger sur mon lit. Je faisais cela pour la simple raison que Marcus m'avait prévenu qu'il fallait que je me remette sur pieds afin qu'il m'aide à m'échapper. Malheureusement, cela me demandait que je me pliasse au désir d'Aro. Je mangeais donc ma soupe sans rechigner et me réjouissa tout de même de bénéficier d'une glace comme dessert. Après cela, le temps passa très lentement. Je ne bougeais pas pour ne pas mettre en colère Aro et m'éviter de me faire enchaîner de nouveau. Cependant, je fus surprise que peu de temps après mon dessert Caïus s'était présenté dans ma chambre. Dès à la vue de son frère, Aro se leva et m'avait déclaré :

-    Je reviens, Caïus et moi devons parler.

Sans me dire de plus, le chef était sorti de la pièce en me laissant à mes deux protecteurs et son frère. Cependant, je ne doutais aucunement que cette discussion avait sûrement un lien avec celle qui précédait entre Aro et son autre frère. J'espérais qu'Aro adhèrait à la demande de Marcus et prenait la décision de retourner à Volterra avec Caïus tout en me laissant seule avec Marcus. Je ne doutais aucunement que ça allait être notre porte de sortie de cet horrible enfer. Cependant, j'avais encore un doute sur comment nous allions nous débarrasser de Jane et Alec s'ils restaient tous les deux à la maison avec nous. Évidemment, je ne doutais pas qu'Aro ne me laisserait pas seule avec Marcus. Après tout, il voulait vraiment assurer ma protection et déjà avec la conversation, je sentais qu'il n'aimait aucunement l'idée de me laisser seule avec Jane et Alec. Je croyais sincèrement qu'il préférait laisser Démétri et Félix à la maison avec nous et avoir les deux jumeaux diaboliques à ses côtés. Je doutais que Félix soit facile à convaincre de me laisser partir. Cependant, j'avais quand même un certain doute sur Démétri. Le connaissant et connaissant un peu son historique, peut-être, je dis bien peut-être que je pourrais le convaincre d'aider Marcus à me laisser partir en échange de le reconnecter avec son amoureuse secrète que j'étais la seule à connaître. Encore là, ça exigeait être en mesure de le libérer lui aussi de son lien avec les Volturi ce qui était chose très difficile. Malgré toutes ses années d'amour secret, il ne s'était pas détaché des Volturi et il restait très, même trop, loyal à Aro. Ceci l'a malheureusement éloigné de son amoureuse secrète qui n'était aucunement intéressée et même presque dégoûtée qu'il continue à faire partie du clan ennemi. Malgré tout, je savais par elle qu'il essayait de revenir la voir et lui promettait souvent de partir. Malheureusement, étant un garde très rapproché d'Aro, il était très difficile de tenir cette promesse... L'amour pouvait nous faire bien de choses surprenantes...

Le temps passa lentement. Je fus surprise que la discussion entre Aro et Caïus dura au moins une heure. Malgré cela, Démétri ne manqua pas de veiller de changer ma compresse d'eau sur mon front et de me faire boire au moins 2 verres d'eau. Je ne me plaignais pas de l'absence d'Aro, car durant ce temps, je pouvais penser plus profondément à mon évasion. Ceci était plus difficile lorsque le chef était présent dans la pièce. Lisant mon esprit, Aro pouvait facilement savoir lorsque je pensais à m'échapper et sans grande surprise, cela le mettrait en colère. Disons que ces semaines, si ce n'est pas un mois, n'ont pas été comme il l'espérait. Je devais dire qu'il a été très difficile de ne pas être brisée et encore, je ne vous mentirais pas que si j'étais resté plus longtemps, j'aurais sûrement fini par abandonner. Aro avait facilement trouver ma faiblesse avec la faim et l'hydratation, cependant, je crois sincèrement que cela ne lui plaisait pas. Il n'était pas stupide et je ne doutais pas qu'il se mettait la tête dans le sable concernant ma faiblesse du moment. Malgré qu'il voulût me convaincre que j'avais ma part de responsabilité dans cette maladie, je savais pertinement qu'il se sentait mal de m'avoir autant affamé et déshydraté. J'avais fini par le connaître durant ces 3 autres années d'enfermement et je savais que ma santé lui tenait à cœur. Il préférait devoir subir mes tentatives de révoltes et d'évasion que me voir mourir tout doucement devant ses yeux. Je ne doutais pas que le chef allait changer de nouveau sa tactique. C'était ce qu'il avait fait la dernière fois et comme la dernière fois, je comptais bien en profiter. Par chance, au lieu que cette torture dura 1 an, cela s'est déroulé 1 mois et au lieu que ma planification d'évasion dura 2 ans, cela a duré 2 jours. Laissez-moi donc vous raconter ces 2 jours de planification et la manière dont j'ai réussi à m'évader grâce à l'aide de Marcus. Ne vous inquiétez pas, je prendrais évidemment le temps de vous expliquer mes autres 2 ans et mon ancienne évasion bien que je n'aime pas raconter ces années-là. Mon passé n'était pas un sujet que j'aimais parler même si le docteur Cowell insistait que j'en parle. Le psychiatre disait que cela m'aidait à passer à autre chose et à laisser mon esprit à accepter le trauma. Dommage qu'avec ce mois, ceci ne m'aidera pas avec mon passé et mes difficiles souvenirs que j'avais toujours de la difficulté à accepter et à garder en moi...