Combat pour ma liberté (Twilight Fanfiction)

Chapitre 5 Souffrances psychologiques

Toujours en train de regarder mon ennemi dans les yeux, je me préparais mentalement à subir toutes formes de souffrances afin de me briser de nouveau. La naïveté ne m'était aucunement permise et je devais rester concentré sur mon but ultime, c'est-à-dire m'échapper coûte que coûte avant de vraiment finir par craquer. La vérité demeurait dans mes pensées et venait cogner à la porte de mon esprit pour m'avertir de mon désavantage flagrant, soit je suis encore et toujours une humaine empathique. Ce désagrément prouvait facilement que je pouvais et j'allais finir par craquer mentalement contre le monstre, mon ennemi, dont l'esprit restait le plus fort entre nous deux... De plus, même un ignorant saurait que le Volturi en question tentera coûte que coûte de me briser dans le but de me contrôler et surtout accéder à mes pouvoirs et cela à tout prix...

Un large rictus se manifesta sur le visage d'Aro pour se retourner vers Félix et Démétri. Sans aucun mot comme si les deux gardes savaient déjà ce qu'ils devaient faire, les deux vampires se mirent en marche pour soulever la cage et la transporter vers une autre salle ronde. Toujours emprisonnée dedans, je tentais de respirer calmement. Regardant tout autour de moi-même, je me mettais profondément à l'arrière de ma cage tout en redoutant les événements avenirs. J'espérais vainement que les intentions pourtant claires et nettes du chef ne se produiraient pas. Rapidement, Aro s'approcha de ma cage pour déclarer toujours avec un long rictus sur son visage :

- N'oublie pas que je t'aie donné le choix, ma chérie et que tu aurais pu tout éviter si tu t'étais pliée à mes désirs, mais que veux-tu il faut croire que tu t'entêtes à vouloir que je sois un méchant père. Je suppose que c'est l'unique moyen que j'aie afin d'imposer nos anciennes règles et le respect.

Il se retourna vers Démétri et Félix pour déclarer :

- Surveillez-la, vous pourrez manger après.

Ce fut à ce même moment que Heidi arriva avec un groupe d'humain pour que je perde complètement mes couleurs. Mes pires craintes se produisaient en face de moi et comme dans mon passé je restais impuissante devant l'horreur même...

Dès que les portes furent fermées, les vampires n'attendirent pas pour attaquer les humains et de les tuer un par un. Sans surprise, le chef en question ne se limita pas pour continuer cette souffrance psychologique. Au fond de ma cage, les yeux fermés, et mes mains sur mes oreilles pour tenter de cesser d'entendre ces cris d'horreurs, je priais coûte que coûte que mes assaillants terminaient bientôt de se nourrir et surtout qu'ils ne me forcent pas à regarder. Évidemment, Aro ne comptait pas adhérer à mes désirs lorsque soudain une force herculéenne me força à sortir de la cage pour me tenir fermement le cou et me tenir debout. Les yeux toujours fermés, je m'efforçais de ne pas regarder, car ma conscience me hurlait que de toute évidence, Aro voulait à tout prix que je sois témoin du meurtre de sa prochaine victime.

- Faîtes-la ouvrir les yeux, déclara le chef d'un ton sérieux.

Sans attendre, la poigne autour de mon cou se serra pour que petit à petit je ne puisse plus respirer. Forcée, j'ouvris les yeux pour tenter de me dégager de la poigne, mais il s'avère que le vampire en question ne desserrait pas de sa poigne. Manquant d'air, je crus mourir lorsque le chef intervint en déclarant vers le garde :

- Démétri, je crois que ses yeux sont bien grands ouverts.

Pouvant de nouveau respirer, ça ne m'empêchait pas de respirer rapidement. La panique commençait à s'emparer de mon esprit à même me faire demander si Aro ne changerait pas d'avis sur mon sort et décider sur un coup de tête de me tuer...

De toute évidence, le chef le comprit pour déclarer d'une voix douce vers moi :

- Ne t'en fais donc pas, ma chère enfant, je n'ordonnerai jamais ton exécution sauf si vraiment tu deviennes un danger que je ne puisse contrôler...