Combat pour ma liberté (Twilight Fanfiction)

Chapitre 8 Le pouvoir de l'amour

Le vampire à mes côtés n'attendit pas longtemps avant de commencer à me lire mon histoire. Silencieuse, je l'écoutai attentivement et comme à mon habitude, me calmai pour commencer tout doucement à m'assoupir. À moitié endormie, je sentis l'homme à mes côtés se lever sûrement dans l'intention de chercher la seringue et m'injecter mon somnifère. Avec surprise, je l'entendis soupirer et déclarer d'une voix tout de même élevée vers quelqu'un dans la pièce :

- Surveille-la, veux-tu ? Caïus s'est trompé de dose de somnifère et il risque d'être très en colère de savoir que je lui ai de nouveau injecté une mauvaise dose qui pourrait la faire réveiller à deux heures du matin.

- En es-tu certain ? Elle a l'air de s'être endormie, répliqua la voix de Marcus.

- Je sais, mais juste au cas où qu'elle fasse un autre cauchemar. Je ne serai pas long, déclara Aro avant de disparaître.

Immédiatement, je rouvris les yeux. Sans grande difficulté, je remarquai la présence de Marcus avec son livre. Silencieuse, je fixai mes chaînes en étant tout de même très hésitante à encore utiliser mes pouvoirs et tenter de m'enfuir. Ce fut à ce moment qu'avec surprise, le vampire à mes côtés déclara vers moi sans aucune émotion :

- Dépêche-toi avant qu'il revienne. Cependant, j'ose espérer que tu es consciente des risques que tu prennes et les horribles conséquences qui t'attendent si tu utilises de nouveau tes pouvoirs afin de t'échapper.

- Rendu là, il faut bien essayer...

Sans attendre plus longtemps, je me défis de mes chaînes pour sauter sur mes pieds. J'eus un peu le vertige, car cela faisait tout de même peut-être plus d'une semaine que je ne m'étais pas levée de mon lit. Cependant, je forçais mon esprit à rester concentré sur mon objectif, c'est-à-dire mon évasion. Sans grande difficulté, je me rappelais que j'aurais une grande difficulté de m'échapper si je passais par les escaliers et la porte d'entrée, sans oublier que je risquais aussi fort probablement croiser mon ennemi. Par conséquent, je pris la décision d'agir comme ma première journée en Italie, c'est-à-dire passer par la fenêtre. Cependant, cette fois, j'optai pour une plus grande discrétion. Donc, je pris bien le temps de l'ouvrir et m'apprêtai à sauter de la fenêtre, lorsqu'au même moment mon père revint dans la pièce accompagné de Caïus.

- Sophie, ne fais pas ça ! s'exclama immédiatement Aro.

Sans l'écouter, je sautai de la fenêtre pour atterrir encore sur le gazon. Ne commettant pas la même erreur de regarder derrière moi, je me mis à courir le plus rapidement possible afin de retrouver ma liberté. Mon environnement tout à fait inconnu, je courrais dans le noir vers ce qui me semblait être une falaise. Entendant de mes propres oreilles le son des vagues se fracassant sur les rochers, je m'y précipitai. La seule pensée de me noyer en sautant de cet endroit m'était très abstraite dans ma tête étant une très bonne nageuse, de plus, si la malchance était vraiment avec moi, je préférai me suicider que rester auprès des Volturi une seconde de plus. Ne pensant qu'à ma liberté, j'atteignais mon objectif dans moins de dix mètres...

Par grande infortune, mes rêves de liberté furent réduits en cendre lorsque je ressentis l'atroce douleur de Jane. M'écroulant à terre, je gigotai sous la douleur. Sans difficulté, je vis la blonde avec son frère jumeau près de moi pour sourire et déclarer d'un ton satisfait :

- Il faut croire que tu n'as toujours pas appris ta leçon après tous ces jours d'enfermement et d'enchaînement. Dommage qu'avec cette tentative d'évasion, tu risques d'allonger ta punition.

La douleur augmenta pour que je hurle. Serrant le gazon, je priais que quelqu'un arrête cette psychopathe... Dommage que pour l'arrêter, il fallait la présence de mon bourreau qui arriva très rapidement accompagné par mes deux gardes habituels. Celui-ci regarda Jane pour déclarer d'un ton sérieux :