Combat pour ma liberté (Twilight Fanfiction)

Chapitre 7 Affamée

Toujours éveillée sur mon lit, enchaînée, je regardais Aro Volturi rouvrir le livre qu'il a apporté pour déclarer avec réticence :

- Tu comptes sincèrement me lire une histoire dans l'espoir de me calmer et de me rendormir ?

- Évidemment, tu l'oublies peut-être, mais enfant, je me rappelle très bien que c'était un excellent moyen pour te fermer les yeux et profiter de ton sommeil et cela sans aucun cauchemar, s'enquit le chef. Je n'agis que comme un père qui prend soin de sa fille après une mauvaise et douloureuse nuit...

- C'est assez drôle, car dois-je te rappeler que tu es justement la cause de cette douloureuse nuit...

- Sans grand étonnement, tu rejettes de façon insensée la faute sur moi quand nous savons tous les deux que la vraie responsable, c'est toi-même surtout après avoir utilisé tes pouvoirs pour faire exploser la fenêtre, répliqua le chef sans perdre patience. J'ose espérer pouvoir changer cette vision erronée que tu t'entêtes à avoir...

- Tu espères beaucoup ces temps-ci quand tu n'obtiens aucun résultat. Ce n'est guère surprenant que tes frères commencent à s'impatienter... Je souhaiterais bien que tu finisses par le comprendre... Qui sait, ce jour-là, tu me libéreras peut-être et me laisseras repartir afin que je puisse vivre ma vie.

Sans grande retenue, le chef rit pour déclarer après en retrouvant son immense sérieux :

- Tu rêves en couleur, ma chère enfant. Comme je l'ai mentionné à mes deux frères, je n'ai aucune intention d'échouer... En même temps, contrairement, à ce que tous puissent le penser y compris toi-même, je suis très proche d'atteindre mon but.

- Ça m'étonnerait, répliquai-je sceptique. Avant de te déclarer vainqueur, je te conseille d'« essayer » de me rendormir. Tu vas être étonné et déçu de comprendre que tu es loin, même extrêmement loin de ton objectif final...

- C'est ce qu'on verra... déclara-t-il avec un large sourire.

Ce fut ainsi que l'homme sur le lit à mes côtés commença sa lecture. Ces mots fluides et doux furent facilement assimilés dans mon cerveau et de façon surprenante, me calmèrent. Sans comprendre comment, le monstre réussit bien à me rendormir tranquillement grâce à ces mots récités.

Aucun rêve ni cauchemar ne vinrent me hanter... Dommage que ce moment de répit ne durait que peu de temps lorsque je fus réveillée ou devrais-je dire ébloui par les rayons de soleil. Ouvrant les yeux, je regardais automatiquement vers l'endroit où se trouvait la fenêtre. L'air chaud entrait doucement dans la pièce accompagnée du soleil qui réchauffait encore plus la chambre. Tentant de me redresser, je grimaçai tout en ressentant encore la douleur de la veille à mes pieds et à ma tête... Sans grande attente, je remis rapidement ma tête sur l'oreiller pour soupirer en constatant de nouveau ma faiblesse de n'être qu'une humaine. De plus, je ne pus m'empêcher de gémir en étant toujours affamée et assoiffée en sachant qu'hier je n'avais reçu que mon déjeuner.

Sans grande surprise, je ne fus guère seule durant un long moment lorsque le chef entra dans la chambre avec un long sourire. Malgré tout, l'homme sembla surpris de me voir déjà réveillée à même me dire avec un ton heureux, mais étonné :

- Tu es déjà réveillée à cette heure ?

Je restai en silence dans l'intention de garder le plus d'énergie possible, car ma conscience m'indiquait que je risquais fortement d'être privé de repas encore pour un bon moment. De plus, je restais extrêmement fatiguée et cela ne me tentait aucunement d'entamer une longue et pénible conversation avec le chef.